Un rabòday faisait vibrer le silence. Il était presque doux vis-à-vis le tumulte de mon esprit.
Certains mots étaient égorgé de musique. D'autres restaient de simple mots qui disaient... Cependant la plupart des mots ne parlaient pas. Ils étaient juste des mots divulguer dans un but imprécis. Ils s'adressaient à la jeunesse. Soit pour dire que (Cassandra, Bettina, Mélissa... Ect...) étaient des putes. Ou pour dire des choses que quelques personnes trouvaient bonne. Parce que tout restaient relatif.
Des injures, des dénigrement et des vérités coulaient petit à petit dans ma chambre. Je n'aimais pas leur bruits, surtout ces esclandres qu'ils laisseraient au creux de la nuit.
Il faisait chaud, le vide était pesant et la nuit serait longue. Je le savais, je l'ai su. Mes paupières me l'ont dit car le noir était muet. Je me suis encore souvenu de cette nuit, le soir où ils t'ont violée. On viole des gens tous les jours tu sais ? On viole tout le monde, on abuse. Mais quand t'a une bite c'est plus crédible, c'est la force, le sexe fort. «Le violeur » . Mais ils n'ont pas le droit et pourtant ils le font. On en parle parfois mais quelques fois on venge et c'était presqu'important. Aussi tout ça attriste des gens comme moi, car je ne suis pas féministe.
Tu avais pris du temps pour t'en remettre. Tu ne me parlais presque pas. Tu ne parlais pas assez et tu ne dormais pas non plus. Tu étais là, avec moi (je ne savais rien ) et tu te battais contre tes démons. Contre moi, car j'étais un homme. Mais tu aimais l'autre moi qui n'avait pas de sexe. Après des jours, des années, des heures ou des secondes (je ne sais plus compter) mais je savais que c'était long. Beaucoup trop long, on s'aimait c'était cela l'important.
Donc, j'étais stressé. Je ne me sentais pas bien. J'étais triste et ça craignait. Je savais pourquoi je l'étais, mais je ne voulais pas l'admettre. En plus, ça ne servirait à rien, puisque je suis seul et ça me tue. Pour passer le temps, j'ai fouiller les tiroirs. Je ne cherchais rien de particulier mais j'ai trouvé des cigarettes. Alors, je les ai pris. Puis, je me suis précipité dans le salon pour les allumées. Tout en m'installant confortablement devant un téléviseur éteint.(Problème d'électricité).
J'avais trouvé trois cigarettes, j'avais une entre les lèvres. Et les deux autres m'attendais. La première étaient très bonne. Les deux autres me fixait.
Je n'avais presque plus de souvenirs. Mon esprit était neutre, je ne pensais à rien. J'étais comme sur un nuage. Je n'était pas moi, j'étais lui. Celui qui n'était personne.
Le rabòday n'arrêtait pas de jouer. Il m'énervais, mais je n'en avais rien contre. Parce que le soir était toujours muet. Tout comme les scandales aux heures tardive étaient proches.
Transi, j'attendais la fin. Celle où sur son bout l'aurore aura luit. Et la nuit ne serait plus, où elle aurait fuit. Je n'avais pas vu le ciel. Pourtant, j'étais sûr qu'il pleurera ce soir. Et en plus, j'avais entendu ses sanglots. Car le porteur d'astre avait crié jusqu'à ma fenêtre en prêtant la voix des orages.
J'entendais les larmes du ciel contre la chaussée maison de nos désoeuvrés croupissant au coeur de l'histoire. Dans un laps de temps, une image étrange m'est apparu. Marie-belle et l'infirmier, je les ai vu m'appeler de l'enfer. On dit que ça existe, l'enfer même si l'on quitte l'un pour l'autre. Car ses flammes sur terre son quelques fois injustice. Mais ailleurs c'était le plus bel acte de justice. Évidement, après le lynchage d'un déporté ayant assassiné sept personnes.
En ce monde, j'avais vraiment du mal à différencier justice et vengeance. Mais une chose était certaine ni l'un ni l'autre ne dépendait de nous.
Une petite foule c'était dispersée dans les rues du dehors. Des voix mellée d'un chahut de pas faisaient trembler mon ailleurs.
Ils étaient des hommes et\ou des femmes. Mais c'était «ils» j'en étais sûr. Aussi, ils étaient jeunes mais ne le savais peut-être pas. Parce tout le monde était bourré et même leur joie de vivre voulais se barrer. Ils ressentaient malgré tout un bien-être que je percevais dans leur voix. C'était un bien-être fantasmagorique, une illusion. En quelque sorte, la liberté pour ceux qui ne savais rien. Ils avaient consommé dans la drogue le plus dangereux poison, l'ignorance. J'en avais consommé aussi parce que je fumai. Je voulais oublier mais ça ne marchais pas. J'en avais pas grand chose, juste un peu plus de toi et beaucoup moins de Justine. J'étais quand même ignorant.
Ils ont continué leur chemin, il y a eu un coup de feu qui cassa le mutisme du soir en éclat. Et ces morceaux de silences se dispersèrent si fortement dans les entrailles de la nuit. Qu'ils entraînèrent quelques temps après d'autre voix. Des femmes qui pleuraient et le ciel c'était tu. Mais des larmes fines perlaient le comble du soir.
J'étais sorti. Comme tout ce monde qui c'était assemblé autour de ce adavre. Pas d'arme, juste un corps et des commentaires de tout genre.
Le nouveau mort c'était junior. Un mètre quatre-vingt cheveux bouclé peau d'ébène. Vingt-et-un ans et pour lui c'était maintenant la fin.
Qui l'avais tué ?
Ses propres frères, ça finissait toujours comme ça. Un meurtre, voilà le point final des scandales. Cela qui venaient après le rabòday.
Personne ne voulais savoir qui à tuer qui. Il en fallait un peu plus de fric pour que tout soit oublié. Quand je dis personne, je veux dire la justice, car elle n'était personne.
C'était beaucoup trop dangereux pour tout le monde. Sauf pour les loas. Qui étaient en réalité les semeurs d'ignorance. On les respectait car on les craignant. Mais on n'avais jamais eu peur de la justice humaine sous quelque soit ses formes.
Dans mon lit, je réfléchissais à tous ça. Je réfléchissais surtout à toi. J'allais changer pour toi. Parce que nous allons nous marier à ton retour. Et Justine ne pourra pas nous en empêcher. Je sais qu'en pensant cela . Je me mentait. Bien que ce n'était pas vraiment un mensonge. C'était de l'espérance. Plus on vivait et plus on en avait besoin. Même si cela ne nous faisait pas vivre. Il nous permettait tout simplement d'exister.
Ensuite, la nuit à poursuivie son cours. J'ai lu tes messages qui ne disaient rien. Et j'ai lu ceux de Justine qui s'excusaient d'avoir dit la vérité.
En somme, peut-être la solution, serait de vous ignorer. Ou peut-être serais-ce d'écrire un poème. Ou encore plus tentant qu'un poème:
«Ce suicider »

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Nostalgie
रोमांसNos silences ressemblaient à des éternités. Surtout lorsqu'on cherchait les mots idéals pour les propulser dans le vide. Et pour se dire, tout ce que les mots ne pouvaient plus dire. Il y avait quelque chose de profond entre les lignes de ses séca...