Chapitre 16

34 5 0
                                    

-Il m'ont frappé contre les murs. Ils m'ont giflé, ils ont tiré sur mes cheveux. Ils m'ont droguée et ils m'ont attaché sur un lit. Après ils m'ont laissé dans le noir. Et ils sont revenus, ils m'ont forcé à me mettre a genoux. Ils ont retiré leurs verge et ils m'ont sali. Mon âme et mon corps, ma dignité et mon morceau de pureté. Se sont tous évanoui avec mes larmes...

Elle ne pouvait pas continuer. Elle ne savais pas comment ou ne trouvais pas les mots. J'étais sur la chaise, elle était près de ma jambe. Sa chaleur était triste, elle était vaste et démesurée. Elle s'accrochait à moi. Je ne savais pas comment faire pour l'épauler à part lui offrir mon silence et mes larmes.

-Sandro tu sais. (Commence t-elle) Je n'ai jamais vécu ça avant. Jamais. Bien qu'après la mort de ma mère tout était si compliqué. J'avais vraiment tout perdu. Il y avait le magasin que ma tante voulais. Elle disais que c'était elle l'héritière. Alors moi, pour survivre je déambulais le soir dans des quartiers où se promène la mort. Là où les élèves de mon ancien Lycée prenaient leurs armes comme échappatoire de survie. Là où il faillait baiser pour vivre. Mais pas vivre pour baiser. Alors, j'étais une pute. Une moins que rien. J'étais une garce, mais j'étais aussi une femme qui voulais survivre. Et aussi, j'étais une personne ordinaire qui a eu son bac.

Elle soupire, elle ferme les yeux. Elle pleure. Je savais que Laura pensai qu'elle était une allumeuse.

Je cherchais moi aussi les mots, je jouais mes doigts. Je regardais mon poignet mutilé. Doucement, j'ai marmonner.

-Je ne sais pas quoi dire.

Elle ne m'a pas répondu. Je ne savais vraiment pas quoi dire. On ne devait pas juger le passé des gens. J'ai préféré rester là, en me rongeant de ces images où elle chevauchait sous la corpulence d'un inconnu. Était-ce de la jalousie? Ou du moins un crime. Ou pire, des hallucinations

Justine me demanda d'une voix morne.

-Sandro, tu m'aimes ? Tu m'aimes malgré tout ?

-Oui, Justine. Je t'aime. Et nous allons nous en sortir.

-Nous n'allons pas nous en sortir. Tu va t'en sortir. Cette psychopathe est amoureuse de toi. Elle est incapable de te faire du mal.

-Nous allons nous en sortir. Fais moi confiance...

Mentis-je,

À l'instant, une larmes traça l'espace de mes joues. Puis, elle me dit.

-J'ai envie de mourir. J'ai envie d'arrêter d'existé. Tout arrêté. Absolument tout.

-Tu as envie d'arrêter aussi de aimer? Tu veux me laisser?

-Tu auras Laura.

-J'ai toi.

-Ne te fous pas de moi. Je n'ai rien. Elle viendra un jour où l'autre. Et notre rêve se brisera, tu m'oubliera. Et je disparaîtrai sous la pluie. Je ne serai qu'un souvenir lointain. Et tu te réveillera sans moi.

-Je ne voudrais rien te promettre, pour ne pas te mentir. Je t'aime, c'est tout ce que je peux te dire.

-Je sais. Mais parfois il faut mentir pour rassurer.

-Non. Promettre pour rassurer.

-Tu sais bien ce que je voulais te dire.

-Je voudrais t'embrasser, je voudrais te montrer les étoiles. En goutant la blessure entre tes jambes. Celle qui ne cicatrise jamais mais qui saigne tout les mois.

-Et moi, je te mettrai la tête dans la ciel. Ton dos toucheras les nuages et tes pieds seront sur terre. Mais le fil qui te tiendrai, serait enfui dans ma bouche.

NostalgieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant