Chapitre 28

29 5 0
                                    

Mon être était sur les abords d'un enfer que je m'avais créé. Et toute ma vie était comme accroché à ce que l'on pouvait ressentir. J'étais suspendu, à ce qui ruinait l'esprit.

Ce qui est étrange, c'est que tout au fond de moi, je sais que tu m'aimes. Mais ton message disait que je ne t'aimais pas. Il disait surtout, que je ne m'aimais.

Il m'arrivait de tout confondre, une fille avec un verre. Toi et Justine, ou Justine avec Corine. Je voulais arrêter de te mentir, parce qu'à chaque fois les mensonges grossissaient.

Ces mensonges dont je parles, n'étaient pas comme cela qu'on se disait lorsqu'on est  amoureux ou heureux. Mes mensonges eux, étaient différents, ils sont comme des démons qui m'ouvraient les portes de la paix. Mais en réalité ils étaient des ténèbres qui fissurait le miroir de notre confiance. Qui tuaient l'amour. Et  effaçaient à tout jamais, ce qui nous liait fortement.

Je ne voulais pas répondre à ton message. Je t'ai directement téléphoner.

J'avais peur car les secondes après ton «allô» étaient trop profond. C'était perturbant.

Je n'avais ni force, ni envie mais il faillait. Il fallait que j'avoue tristement :

-Je t'ai trompé avec Justine.

Je laissai percé dans ma phrase tous les remords qui me poursuivaient la nuit. Tout les regret qui me demandaient d'arrêter. Ces regrets qui voulaient éteindre la flamme que tu as laissé allumer en moi lorsque tu es partie.

Tu es restée muette après ma révélation. Je t'imaginais pleurer   mais tu ne me laisserai pas savoir. J'arrivais à te sentir.  Comme si je n'avais jamais été aussi près de toi.

Si je pouvais, je t'aurai gardée éternellement dans mes bras. Là où ta chaleur me rendais malheureux de tes absences. J'étais tellement idiot mais j'avais besoin de quelqu'un pour me le faire savoir. Car l'immensité de ma solitude m'aveuglait.

Doucement, tu as respiré.  À ce moment-là, je voulais voir tes yeux. Calmement, tu as lâché :

-En partant, j'avais toujours peur que cela arrive un jour. Mais je me suis dit que tu était incapable de faire une chose pareille. Parce que la dimension de ton amour pour moi t'aurais empêcher. Mais là, je viens de réaliser que je me trompait. Même si les étoiles étaient témoins de tout, même si l'amour  jugerais la vie de nous avoir séparé. Tu aurais tout oublier en me trompant.

Je cherchais les mots mais ils s'en allaient dans l'ombre, le dos contre les murs. Ils me laissai seul, devant toute la grandeur de ce que je ressentais vraiment pour toi. Malgré moi, j'ai articuler :

-J'ai essayer de ne pas faire de bêtise. D'être à la haute, d'être courageux. Mais parfois j'ai l'impression que plus rien n'as de sens. Et puis, si seulement tu savais comment je sens lorsqu'il n'y a personnes pour m'écouter. Si seulement, tu pouvais ressentir les serres de la nostalgie autour de mon coeur. Si tu connaissais seulement les gouffres que la solitude à creusé en moi.

-Mais Sandro, je savais que ce ne serait pas facile. Et ça le serait jamais. Je sais que tu m'aimes, mais je te reconnais plus. Tu disais m'offrir le ciel en entier. Tu me faisais voyager les pieds contre l'espace et la tête dans les nuages. J'avais toujours ressenti pour toi quelques chose qui voulais qu'on s'aime toi et moi. Mais maintenant je crois que la distance est plus fort que ça. Et ça me tue.

-Laura, la distance ne pourrait jamais être plus fort que ce qu'on ressent l'un pour l'autre. Le truc c'est la solitude. C'est ce goût salée qu'à la nuit. C'est aussi la nostalgie et ce goût amer qu'ont les souvenirs et la vie.

NostalgieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant