Chapitre 22

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L'azur du ciel se confondait au bleu de la mer. On aurait cru l'horizon disparu. Les petits tap-tap se trouvaient dans les rues. Et les taxi-moto sans phrases avaient commencé leur trafique.
Le matin était frais et clair. Le soleil était joyeux, tout comme ces enfants torturés. Qui déambulaient dans la rue après ce liquide vital que l'on appelait l'eau. Le corps mutilé, les vêtements en guenille. Et leur pieds presque nu foulaient cette chaussée qui plutard pourrais se nourrir de leur sang...

Ton blouson se trouvait sur le canapé. Je l'ai rapproché près de mes narines. Son odeur avait changé, les couleurs qu'il offrait à mon esprit avaient sombré. Je me rappelle de cette journée. Qui était un peu comme Celle-çi. Fraîche et comme ce matin, elle avait dans son ventre toute les misère d'une âme.

Nous étions sur la terrasse. Assis les pieds croisé,  sur un morceau de tissus. Tu avais préparé des sandwichs et tu parlais beaucoup. La bouche pleine tu as dit

-Tu trouve comment mon sandwich?

Nous avions ri, parce qu'il était délicieux. Tu savais très bien tout ce que tu cuisinais était savoureux. Le soleil était là, mais ses rayons ne nous brûlaient pas. Il nous caressait et faisait briller les ligne de ton visage.

En touchant ta figure, j'ai
remué les  lèvres en te disant.

-Tu seras toujours l'amour de ma vie.

Et tu l'es jusqu'à présent, mais quelques chose avait changé. Je ne sais pas si c'est les sentiments où moi. Mais il manquait cet ingrédient qui avait le goût de la vie.

Si j'avais su que cette phrase aurait un autre sens. Je ne l'aurai pas prononcée, je l'aurais gardée dans les lieux obscure de mon cœur. Pour que les promesses ne soient pas un mensonge.

Oui, tu es l'amour de ma vie et la prunelles de mes yeux. Mais Justine elle, c'est le meilleur antidote contre la solitude. C'est le bandage soignant la plaie laissé par ton absence. C'est aussi, le coeur qui palpite dans ma nuit.

Nous nous sommes effondré sur le tissus. Face à face, je regardais le soleil dans tes yeux. Mes doigts plongé dans tes cheveux me faisait goutter toute la sensibilité et la douceur de ton corps. Nos souffles s'effleuraient et nos peau se touchaient doucement. Nos âme entremêlé comme nos pieds, me donnais l'impression d'être un. Avec toi, avec tout ce qu'il y avait de beau et de vrais.

Dans le silence tu as lâché.

- On se marierais, on aura des enfants. Des enfants qui auraient tes yeux. On serait heureux et chaque instant de notre vie auraient un goût comme celui-ci.

J'ajoutais en m'approchant plus près de toi. En te serrant plus fort contre mon cœur.

-Et personne ne pourrait rien faire contre cela. Ni tes parents, ni le vent, la neige, le noir, le tonnerre ou la pluie. Et on serait comme le voudrais l'amour.

Mais on ignorait tout les deux ce que voulais l'amour. Ce que réservait l'avenir pour ses sentiments si profonds. Ta réponse fut un baisé qui a durée quelque seconde. C'est le temps qu'il faillait aux sentiments pour naître.

Nous sommes alors resté sous un ciel trop bleu qui écoutait agréablement nos promesses. Le soleil montra ses cros et l'instant s'acheva. Nous nous sommes levé, puis nous sommes rentré.

Ces images ne cessaient pas de revenir. Encore et encore. J'étais toujours à ma fenêtre observant la rue, tout en écoutant la ville.

J'entendis soudainement des coup à la porte. Je me leva pour ouvrir. C'était Corine ma voisine. Elle était heureuse, son visage étincelait comme jamais. Dans cette robe trouée avec son sourire innocent. Et ces yeux si vides mais joli. Elle pouvait encore avoir tous les hommes à ses pieds. Pourtant, elle restait fidèle à son défunt mari.

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