chapitre 21

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J'avais tout prévu. On me retrouverais le corps froid, les yeux ouverts. J'aurais ta photo contre mon cœur. Avec un pistolet fumant dans ma paume et une lettre adressée à celui qui a inventé l'amour.

Justine est venue me voir jusqu'ici. Quand elle était sur le seuil. Elle ne voulait pas entrer car c'était une mauvaise idée. Mais elle était quand même rentré. Elle et moi étions dans le salon quand elle a dit.

-Tu devrais renoncer à Laura!

Je pense qu'elle ne pensais pas ce qu'elle venait de dire. Elle ne c'était même pas soucié de ce que je ressentais. De ce qui ce passait dans mes nuits et surtout dans l'éternité de mes solitude. J'étais  vexé. Et sa phrase avait sonnée comme une injure. J'ai vraiment cru ressentir un poignard dans le cœur.

Justine était beaucoup trop maquillée. Et sa jupe était trop courte. Je la trouvais différente, ou extravagante. Après cette déclaration inattendue. Elle est restée un moment dans un silence. Ensuite elle a ajouté.

-Je sais que ce serait difficile. Mais c'est la seule solution.

C'était vraiment la seule solution. Sa seule solution puisque j'en avais pas. J'étais en colère comme je l'ai jamais été. Mais je demeurais indifférent parce que je l'aimais. Et aussi je voulais passer ma vie à ses côtés. À vos côté si ce n'était pas un péché.

Je me suis levé du canapé sur lequel on c'était embrassé au paravent. Je l'ai regarder les larmes au yeux pour lui dire

-J'aime Laura et tu ne pourras rien faire contre cela.

Mes mots pénétrèrent son coeur et se transformèrent en un flot de colère qu'elle exprima avec un silence démesuré. Des paroles poignante essayaient de s'échapper de ses lèvres. Elles les gardaient pour ne pas me les dire. Pour ne pas me blesser peut-être parce qu'elle m'aimait. Beaucoup plus que je l'aimais ou beaucoup plus fort.

- Désolé, je ne voulais pas que tu le prenne mal. M'excusais-je

Elle s'exclama et sa fureur déchaîna.

-Tu n'est qu'un égoïste qui ne pense qu'à toi. Tu t'en fou des sentiments des autres. Tu... es.

Je ne l'ai pas laissé finir. Je l'ai prise dans mes bras. Elle s'est alors effondrée sous mon étreinte. Son corps m'avait manqué et sa chaleur m'avait oublié.

Je cherchai ses lèvres, elle ne me les montrait pas. Elle m'aimais mais ne voulais pas moi. Elle a préféré s'assoir sur le canapé en regardant la moquette elle a dit

-Je voudrais que tu l'appelle. Que tu lui dises pour nous deux.

-Mais, je l'aime toujours. Tu comprends ce que je te dis... toujours. Elle à toujours été là, quand il faisait noir et qu'on était petit. J'étais présent à ses anniversaires et on c'est embrassé. Quand on avait seulement seize ans.

Elle plongea son visage dans sa paume et lâcha.

- Je ne sais pas comment suis-je arrivée dans ta vie. Pourquoi il a fallu que tu croise mon chemin. Ma vie elle était bonne avant quand il ne faisait pas nuit. Ou qu'il y avait pas de rue. Ma vie était simple mais il a fallu que tu débarque. Il a fallu que tu gâche tout.

L'amour était comme ça. Ça gâchait tout et ça nous tombait de su. On ne pouvait rien y faire, même si tout finissait par changer.

Je la fixe, en ancrant mes prunelles dans ces yeux. Pour piocher dans son âme pour tout lui dire.

-Pour moi c'est pareil, mais tu as changé quelques chose dans ma vie. J'ai retrouvé un truc. Je me suis retrouvé. Quand je suis avec toi, je ne me sens plus seul. J'ai comme une impression d'existé.

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