The Quest for Erebor

Chapitre 1: The World Is Ahead

Bonjour à tous, voici le premier chapitre de ma toute première FanFiction !!! Je suis trop contente de pouvoir vous l'exposer et j'espère que cela vous donnera envie de lire la suite ! Sur ce, bonne lecture !!!

Le Sorceleur est un chasseur de monstres ayant subi des mutations internes lui permettant notamment d'avoir un souffle trois fois plus lent que la normale, une résistance impressionnante, une vie extrêmement longue ou encore des sens aiguisés. Ces êtres solitaires sont craints et respectés, mais ont une réputation bien mauvaise auprès du peuple. Payé en pièces d'or, la seule retraite qu'un Sorceleur puisse espérer est le jour où il sera devenu trop lent et qu'il mourra pour la cause.

Troisième Encyclopédie de Minas Tirith, par Maître Iliryo Wharf, XIXème chapitre.

* * *

Par une rude soirée d'hiver, alors que la neige enveloppait peu à peu les vastes étendues de son manteau gelé, l'on vit arriver à Bree, (un petit village en bordure de la Comté) un cavalier. Le personnage montait un hongre gris-blanc, à la crinière d'un noir profond, accompagné d'ondoiements violacés.

Il était vêtu de sombre.

Son visage était alors ombragé par sa cape noire parsemée de fragiles étoiles glacées, sa tunique blanche semblait la seule touche de clarté sur cet individu. Et dans la fraîcheur d'un soir d'hiver en l'an 2941 du troisième âge, l'être ténébreux descendit de son cheval, rabattit son capuchon et l'on vit apparaître l'impensable. C'était une jeune femme du peuple des Hommes, assez petite malgré tout. Elle portait une robe légère en cuir bouilli, qui cintrait sa taille fine et ses courbes pulpeuses. Sa tenue, qui n'était certainement pas une tenue de dame, avait plus l'air d'une armure. Pourtant ses mouvements étaient souples, assez souples, ce qui lui permettait d'avoir une mobilité certaine. Elle avait de longues bottes, plates, noires et usées par le temps et la route qu'elles avaient sûrement dû supporter. Ses cheveux étaient ondulés, et courts, ce qui était inhabituel pour une femme. Mais le plus étonnant était leur couleur : d'un marron profond, ombragé de blanc. Non pas qu'elle eut été vieille, au contraire, on ne lui aurait donné qu'à peine trente ans. Elle portait à son col, au-dessus de l'attache de sa cape, une peau de loup, comme cela se faisait dans les pays du Nord. Et l'on voyait, pendant à son cou fin et pâle, une tête de loup menaçante. Cependant, ce qui frappait en premier quand on la regardait n'était pas ses cheveux, ni sa taille, ni son sexe, ni même son parfum enivrant, c'était bel et bien ses yeux. D'une couleur anormale, étrange même, mais si beaux... Ils étaient d'un jaune ambré et plus on se rapprochait de sa pupille d'un noir puissant, plus cet ambré se transformait en rouge, ondoyant comme une flamme dans un âtre.

Elle s'appelait Laurya Stark, elle était reconnue en tant que « Louve Blanche » (Blanche en référence à ses cheveux étranges parsemés de blanc neigeux. Louve, car le symbole des Sorceleurs est un loup géant.) ou un peu plus courant en tant que « Azbad narag », c'est-à-dire lady noire en Khuzdul. C'était une Sorceleuse. « Mutante » qu'ils disent. Non pas qu'elle se considérait comme humaine, et d'ailleurs qu'on ne la traite pas comme telle. Eux, l'appelaient comme cela car il était bien connu que les Sorceleurs avaient un organisme différent des humains, à cause des élixirs et herbes qu'ils ingurgitaient durant leur formation. D'ailleurs, bien souvent, beaucoup mouraient lors de cette formation, c'est pour cela qu'il y en a très peu. Il n'y a qu'une femme, qu'une Sorceleuse, dans toute la Terre du Milieu.

Elle n'avait pas beaucoup de travail en ces temps-là. La paix régnait encore sur la Terre et les monstres ne pullulaient pas dans les forêts du monde : tout était calme. Ou presque...