Retrouve-toi

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Lorsque dans mes rêves, Eléonora était là, souriante et rayonnante, rien ne me faisait plus plaisir que de la voir ainsi.

Un autre souvenir remonta.
Plus récent.
Grâce à Eléonora, je commençais à aller mieux.
Un jour en plaisantant, alors que je venais de lui demander avec qui elle sortait lorsque je n'étais pas avec elle, elle m'avait répondu en riant :
-Avec mes amies, monsieur ! Penses-tu être le centre du monde ? J'ai une vie sociale aussi !
Son sourire avait effacer son sarcasme.
Je l'avais pris par la taille, pour lui murmurait ces paroles, qui m'était si précieuse :
-Je suis le centre de mon monde. Et à présent, tu en fais partie aussi.
Elle m'avait dévisageait en rougissant, puis embrasser de manière tendre et douce.
-Tes paroles me flattent, Roy. J'attend avec impatience ton arrivée, en armure et cheval blanc ! avait-elle murmurait en souriant.

Eléonora été entrée dans mon monde, à la pire période de ma vie.
Mon monde qui était devenu sombre, avait retrouver son soleil.
Elle m'était devenu indispensable.
Un monde sans elle, m'était impensable.

Tout comme les quatres lunes soeurs, dont seulement trois sont visible.

Un rêve.

Finalement, avec tout ces rêves de panique, que voulez me dire mon monde ? Quel message voulait-il me transmettre ?

Eléonora me manquait.

Cette réalité prit son sens.
Oui, elle me manquait énormément.
Je languissais tout ces moments passé en sa compagnie.
Son regard froid m'avait choqué.
M'avait même blesser atrocement.
Mais notre lien n'avait pas été briser.
Je l'aimais toujours autant.

Une fois encore, la scène revint.
Elle est là, dans ce lit d'hôpital.
Les yeux fermaient, pâle.
Son état me fait peur.
Elle ouvre les yeux et m'observe.
Contrairement aux autres rêves, son regard ne se fait pas froid, seulement curieux.
Elle lève sa main vers ma joue, puis me murmura :
-Retrouve-toi, Roy.

Puis ce fut tout.
Retour du noir.
Je m'entendis soupirer d'aise.

Même si ce fut un sommeil de réflexion, il m'avait redonner de l'énergie. Je me sentais beaucoup plus léger, frais et dispo.

Je bailla et m'étira, avant d'ouvrir les yeux.

Par stupeur, je fis baisser ma capuche.

Où étais-je tomber ?!

La seule chose qui n'avait pas changé, fut le pégase sur lequel je m'étais adosser !

D'ailleurs, celui-ci s'était aussi endormi...

-Bien dormi ? Fit le garçon, en apparaissant devant moi.

J'hocha la tête, à moitié éveiller.

-Où suis-je ?

-A Rioga. répondit-il, en penchant la tête.

-Ma vue a changé ? Ce n'était pas comme ça, lorsque je me suis endormi...

Il rit, puis s'approcha de moi, pour me pointer du doigt :

-C'est toi qui a tout changé, ici. Ne t'en fait pas, je t'ai surveillé et protégé, comme promis !

Il avait l'air fière de lui.

Kean bougea légèrement.
Je le pris contre moi, lui caressant les cheveux.

Cette habitude venait de ma mère. J'avais donc pris son geste, comme un réflexe.

Kean secoua la tête, puis s'étira avant de se redresser.
Il leva ses yeux vers moi :

-Bonjour, maître.

Il avait l'air d'être redevnu lui-même.

Bien.

Kean se tourna vers le garçon, qui nous observais toujours, puis s'exclama, joyeux :

-Bonjour Vent d'Est !

Vent d'Est ? Celui qui aimait faire tomber les dragons ??!
Etant donner son apparence, j'avais deviner qu'il était un esprit du vent.
Mais il ne ressemblait pas du tout, à l'idée que je me faisais de lui.

-Bonjour, Kean ! Bien dormi ?

A leurs mines réjouie, ils avaient l'air bon amis.

-Oui. Que fais-tu ici ? N'as-tu pas dit que tu allais rester avec eux ?

Son visage se voila un instant, avant qu'il n'affiche un pauvre sourire :

-Ils sont tous parti en paix. Ils ont tous disparu.

-Qui donc ? demandai-je, perdu.

-Comment ça "qui" ? fit-il, stupéfait. C'est toi qui m'a dit de rester avec eux !

Kean se tourna vers lui :

-Ne soit pas en colère contre mon maître. Il a perdu la mémoire il y a quelques jours... il ne se souvient plus de ce qu'il a fait.

Il parut réflechir, puis me fit de grand yeux :

-Tu veux dire que le grand éclair d'il y a quatre jours, c'était la réalisation de son souhait ?!

Kean hocha la tête.

Le vent d'Est parut réfléchir profondément, avant de secouer la tête et s'approcher de moi.

Il me fixa droit dans les yeux et m'expliqua :

-Recommençons du début. Je suis le Vent d'Est, enchanté Roy. Par ordre du Vent du Sud, je suis censé t'accompagner, te protéger et t'apprendre ce que tu dois savoir.

J'avais un effet de déjà-vu subtile.

-Enchanté, Vent d'Est. Mais c'est étrange, le vent d'Ouest m'a sortit le même discours, hier...

-Tu as rencontré cette folle ? s'écria t'il, faisant s'élever un grand vent. Tout va bien ? Elle ne t'a pas fait de mal ?!

Je secoua la tête.

Il parut rassurer :

-Cette folle d'Ouest est complètement déjanté ! Elle change d'humeur comme de direction est possède un véritable caractère de cyclone ! Bouché comme un trou ! Sadique comme...

Il continua ces insultes, pendant que j'observais les alentours.

Le paysage avait changé.
Non, le paysage s'était transformer.

Le lac était bleu turquoise.
La boue et la terre sous mes pieds, avaient laisser place à un tapis d'herbe bien vert.

Les arbres étaient vivants et colorés.
La plupart était des sortes de glycines multicolore.
Le tout était entouré de buisson et de petite fleur délicate.

Tout cela donnait un paysage féerique.

-Euh... j'ai une question ! dis-je, en levant la main, pour qu'il arrête son monologue.

Il me considéra un moment, puis me fit signe de parler.

-Je sais que je me répète, mais ... il s'est passé quoi ici ? J'ai dormi plusieurs saisons ?

Le Vent d'Est se mit à rire :

-Roy, qu'est ce que tu racontes ?! Tu n'as dormi qu'une heure, tout au plus ! Mais tu as fait comme je t'ai conseillé : tu as tout purifier ici ! D'ailleurs, même un peu trop...