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J'haussa les épaules :

-Ça ne me dérange pas vraiment.

Abriel hocha la tete, s'apprêtant à s'éloigner, mais je le retins d'une main et redemanda :

-Qui sont Mormegil et Morwën ?

-Oh, eux ? Ce sont des armes, provenant du cinquième volcan, le Volcan des Gardiens. Ils peuvent tuer et briser les autres armes. Pour le moment, ils sont gardiens de la tour des dragonniers, en attendant le retour de leurs maîtres respectif.

-Je ne les ai pas vu, hier soir.

-Oui, ils devaient être avec les dragons, surement.

Il me restait une question, en suspend. J'hésitais à le questionner, mais étant trop curieux, je me lança :

-Tu as vu mes souvenirs, n'est ce pas ?

Il me jeta un regard incertain, puis hocha la tête.

-Alors est-ce que la Léna que je viens de fauché et la Léna avec qui j'ai habité, sont la même personne ?

A mon grand soulagement, il secoua la tête :

-Non, celle que tu connais se trouve actuellement ... en route pour le pays de White.

Comment pouvait-il le savoir ?!

Je ne pu le demander, car le vent d'Ouest vint m'entourer, boudeuse :

-Roy, je n'ai même pas reçu de merci pour mon aide !

Voir un esprit boudé m'amusa, me faisant sourire :

-Merci de m'avoir aidé, vent d'Ouest.

Mon remerciement eut l'air de lui faire plaisir, car elle me fit un grand sourire et m'entoura d'un vent doux.

Elle s'approcha de mon oreille et y murmura :

-Tu devrais aller dormir un peu, ou le sommeil s'emparera de toi, sans que tu ne puisses l'arrêter !

Etait-ce une énigme ?!

Il était vrai que je me sentais légèrement fatiguer, mais pas au point de tomber de sommeil, comme elle le disait !

On volait dans le ciel.

Tout près des nuages.

Bien plus bas qu'un dragon.

Finalement, monté un dragon était bien plus amusant qu'un pégase.

Nous avions une formation assez souder, former par Aegnor.

Abriel en tête, le prince à ma gauche, la princesse à ma droite et le garde, derrière.

La princesse le donnait des indications précises, pour que je puisse me maintenir à la même altitude.

Je faisais quand même attention à bien tenir Kean, qui dormait à poing fermer.

Le prince, quant à lui, essayait de faire des commentaires sur chaque quartiers de Rioga, qu'on appercevais plus bas.

Oui, essayait.

Sevan passait son temps à hurler des choses, que le vent m'empêcher d'entendre.

On continuait d'avancer dans les airs, lorsque je vis une sorte de grand oiseau rouge et orange, passer rapidement au-dessus de nous.

-C'était quoi ça ? hurlais-je à Abriel.

Celui-ci se retourna une mili-seconde, le regard stupéfait, puis nous fit signe d'aller vers le bas.

Pour le moment, le pégase écoutait chaque consigne, bien sagement.

Mais dès qu'Abriel indiqua de descendre, le pégase me jeta un coup d'oeil, puis descendit de lui-même à tout allure.

Etrangement, je n'avais ni nausé, ni peur.

Ça faisait du bien !

Il hénissait joueusement, tout en battant des ailes et galopant dans le vide.

Tandit qu'on descendait, j'observa plus minicieusement la ville.

Elle paraissait être découper en plusieurs quartier.

La ville était entourer d'une forteresse.

En son centre, se trouvait le palais royale, qui était entourer de ces jardins magnifique et ... d'eau.

Un long fleuve séparé la ville en deux.
Le côté gauche avait l'air chic et coloré.
Les rues pavés de brique rouge, et des immeuble rond, de la verdure à foison.

C'était de ce côté que j'avais trouvé Léna.

Du côté droit du palais, là encore, le paysage se divisait en deux.

Vers le haut, se trouvait des maisons, des arbres, des bâtiments impressionant. Cela donnait l'air d'une ville normale.

Vers le bas, se trouvait... autre chose.

Le haut et le bas, avait l'air séparé par un long batiment au toit marron.

Après ce batiment, se trouvait ce qu'appelait très certainement la princesse, "les bas quartiers".

Le paysage changeait du tout au tout.

Un mini-canal entrait dans cette partie de la ville. Contrairement au fleuve turquoise, l'eau avait l'air boueuse.

Les alentours du canal n'était que de la terre et des herbes mortes.

De pauvre bicoques branlantes, se succédaient les unes aux autres.

Dans mon monde, on appelait ce genre de quartier des bidonvilles.

Je n'en avais jamais vu de mes propres yeux, mais ça m'avait tout l'air d'en être un.

Nous étions en pleine descente, mais je percevais petit à petit, les différents son.

Le pégase se dirigeait vers les bas quartiers.

De là-bas, provenait des pleurs, des cries d'enfants, des cries d'adultes et ... des cries de poules.

Elles sont partout ma paroles !

Alors que le pégase mit pied à terre, je me mis à bailler.

Il remit ses ailes en place, puis commença à trotter vers le canal boueux.

Sur notre passage, des ombres se cachaient, des fenêtres se fermaient et des portes se verouillaient.

De quoi pouvaient-ils bien avoir peur ?!

Je me souvins soudain, que j'étais l'unique faucheur de ce monde.

Finalement, leur réaction était justifier !

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