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Je sortis de la chambre.

La princesse et le prince s'enlaçait, tandis qu'elle pleurait contre lui.
Même chose du côté du Roi et de la Reine.

-Il n'avait aucun regret. Il est partit le sourire aux lèvres. me cru-je obligé d'expliquer.

"Maître, le Vent d'Est vous attend dehors. Faites-leur vos adieux."

Le "voix" de Kean s'était exprimer avec tristesse.

Je vis Abriel finir de monter les escalier et se diriger vers nous.

-Alors ? demanda t'il, en observant la famille royale.

-Il est partit. dis-je, simplement.

-Sa réincarnation a été décider ?

J'hocha la tête.

La princesse se détacha de son frere et se précipita vers moi, mettant ses mains sur mes épaules et hurla :

-Oú ? Oú va t'il se réincarner ?

Mes oreilles bourdonnèrent, tandis que sa proximité, me fit ressentir la douleur d'un double KO dans le ventre.

Je secoua la tête et la repoussa violemment, sans le vouloir.

Je repris ma respiration et secoua la tête à nouveau :

-Je ne peux pas te dire où, désolé.

Je me tourna vers le roi :

-Votre altesse, ma mission étant terminé, je vais me retirer.

Celui-ci se contenta d'hôcher la tête, tristement.

-Viens, je vais appeler un dragonnier ... fit Abriel, en m'entraînant derrière lui.

"Nous n'avons pas besoin de dragonnier, maître. Maitenant que le Vent d'Est est là, nous n'en avons plus besoin."

-D'après Kean, on se débrouillera. dis-je simplement, en descendant les marches.

Arriver devant les portes du palais, je me tourna vers lui et le serra fort :

-Merci pour tout, Abriel.

Il me tapota la tête :

-J'ai été heureux de te rencontrer, Roy. Porte-toi bien et prend soin de toi.

-J'essaierai... dit à la princesse que je suis désolé de l'avoir pousser, s'il te plaît.

-Je transmettrai, mais je suis sur qu'elle ne t'en veut pas, sachant qu'elle t'a surement fait mal.

Je grimaça et m'éloigna pour ouvrir la porte.

Un courant d'air m'entraîna à l'extérieur avec force.

-Enfourche Kean et partons d'ici, il n'y a rien de bon pour toi ! s'exclama le Vent d'Est, en me montrant le ciel du doigt.

J'enfourcha Kean, comme conseiller, sous le regard d'Abriel :

-Prend soin de toi, Roy. Si tu as besoin de moi, je serais toujours là, pour t'ouvrir la porte.

J'hocha la tête, pas très sur de pouvoir tenir le coup jusque l'Iliade.

"Si vous vous sentez mal, maître, je me poserais et nous ferons une pause."

Sur ces bonnes paroles, je sentis un puissant courant d'air me soulever, plus haut encore, que le toît du palais.

Le Vent d'Est était là, assis devant moi sur Kean, riant joyeusement.

Je n'avais pas besoin de faire attention à mon equilibre, ni même à ma direction : le vent faisait tout à ma place.

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