11

68 15 0
                                    

Je commença par me diriger vers la muraille de la ville, visible depuis la montée.

La rue principal de la ville menée du poste de sécurité, tout droit à la mer.

Je descendis donc en réfléchissant à pleins de choses, sans réelement les approfondir.
Je ne voulais pas me provoquer un mal de tête...

Les gens se mettaient sur le côté, respecteusement.

J'arriva au contrôle, oú un agent plus jeune me reçu.

-Grand Ramasseur, quand comptez-vous revenir ? me demanda t'il, excité comme un gosse.

J'haussa les épaules pour toutes réponses, avant de sortir de la ville.

Le son de la ville s'aténua et le silence environnant m'appaisa.

-Il n'y a pas à dire, je préfère le silence ! murmurai-je, en m'étirant.

"Maître, je vous sent plus détendu ! Voulez-vous marcher ou préfériez-vous voler ?"

-Prend ta deuxième forme, et promenons-nous un peu ! m'exclamais-je, de bonne humeur.

Kean se transforma et me fit un grand sourire joyeux.

Il me prit la main, timidement et marcha à côté de moi.

Je savais bien que comme un enfant accroché à son doudou, je m'étais attacher à Kean. C'était mon seul moyen de réconfort. Sans véritable souvenir, j'aurais dû être bien plus effrayer, d'atterir dans un endroit que je ne connaissais pas...

-Kean, comment étais-je, avant de perdre la mémoire ?

Son sourire s'affaisa :

-Vous êtes mon créateur. Je vous ai toujours respecter. Vous étiez toujours triste, desespéré, sombre et mélancolique. Vous aidez les autres et ramasser les âmes, sans pause et sans rien demander en échange. Je n'aimais pas vous voir comme ça...

-Comment me comportais-je, vis à vis de toi ?

Il secoua la tête :

-Vous ne me parliez pas beaucoup. Vous me donniez des ordres précis, que j'exécuté. Vous ne m'aviez jamais vraiment autoriser, à prendre ma deuxième forme...

Je n'avais pas l'air très commode...

-Comment nous sommes-nous retrouver, dans ce champs de blé ?

Il m'observa contris.

Je le souleva et le pris dans mes bras :

-Dis-le moi. Ne t'inquiète pas, je ne me mettrais pas en colère.

-Je veux bien vous racontez, mais je ne sais pas, si ça peut vous aider...

-Dis toujours ! Raconte-moi à partir du moment oú j'ai quitté la maison.

Il eut l'air de réfléchir, puis hôcha la tête :

-Après avoir quitter la maison, vous avez ramasser dix âmes et fauchée cinquante-sept monstre. Après, vous êtes aller dans la forêt des perdus et rencontrer des oubliés.

-Tu m'as dit que j'en conaissais certains ?

-Oui, vous les avez rencontré au cours de vos missions. Contrairement aux autres, vous êtes unique et le seul ramasseur d'âme. Par conséquent, la forêt vous a proposé un dile : de temps en temps, elle vous propose des quêtes et en échange vous obtenez quelques choses d'équivalent.

-J'ai accepté ça ? Attend, comment je parle à la forêt ?

-Le sapin est le plus vieille arbre de la forêt. Il possède donc un esprit, capable de communiqué. Vous avez accepter, c'est comme ça que vous avez sauver les trois enfants.

Je comprenais mieux.

-La forêt est encore loin ? demandais-je, en regardant la grande prairie qui s'étendait.

-Non, seulement encore quelques minutes de marches.

-Bien ! Continu ton histoire !

Il hôcha la tête et je continua à marcher.

-Après avoir discuter avec les oubliés, vous leur avez donner un sac de nourriture et vous êtes partis. Pendant toute la journée qui a suivis, vous êtes rester à vous promenez dans la forêt.

-Et après ?

-Vous vous êtes diriger vers le champs et vous vous êtes fait foudroyer, par un éclair sortant de nulle part. Après, vous connaissez la suite...

Je m'étais fait foudroyer et je n'avais aucun bleu ou petit bobo ?!

-Connais-tu mes pouvoirs ou mes possibilités ? Des capacités spéciales ?

Il eut l'air d'y réfléchir, avant de secouer la tête :

-Aucune idée. Vous ne m'en avez jamais parler. Même si je viens de votre sang, je n'ai qu'un lien télépathique et énergétique avec vous, le reste, je l'ignore.

-Télépathique et ... énergétique ?

-Oui, outre le fait de dormir, je me nourris de votre énergie.

Je commençais à comprendre ma fatigue de la veille !

Comme il l'avait dit, j'aperçu enfin le début de l'immense forêt, que nous avions survoler la veille.

Il sauta de mes bras à terre et se retransforma.

"Maître, soyez sur vos gardes, les monstres attaque souvent à l'entrée de la forêt."

Sans vraiment savoir comment être sur mes gardes, je pris la faux entre mes mains et la fit tournoyer, tél une majorette de niveau expert.

Arriver vers les premier arbre, je m'y engoufra, ressentant une étrange sensation de changement d'ambiance.

"Cette forêt m'a l'air sacrément dangeureuse !"

J'observais les allentours, les sens en alerte.

"En cas de combat, faite comme ce matin, laissez faire votre corps. Il sait se battre à merveille."

Etait-ce pour sous-entendre, que j'étais devenu un boulet ?!

Retrouve-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant