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" Ne vous retournez pas, maître, cet idiot n'en vaut pas la peine !"

Kean montrait du mépris pour quelqu'un.

Chose assez rare, qui m'intrigua.

-Je viens d'apprendre que cette tête brûler à encore forcer la garde de l'Illiade et c'est fait attraper !

La voix était celle d'un homme.

Certainement de mon âge.

Il continua sur le même ton :

-Si Roy ne l'avait pas sortit de la-bas, qu'est ce qu'il serait devenu ? Les gens de ce pays nous déteste ! Comme punition, tu n'as pas le droit de sortir de la grotte sans autorisation !

Papa poule ou Oncle bruyant ?!

Il était pile dans l'entre-deux.

"Qui est-ce ?"

"Vous m'avez dit qu'il est arriver juste après vous et Léna, maître. Il possède toujours sa liste, mais préfère s'occuper des oubliés."

Je me retourna et ne pu empêcher les deux bras de m'enlacer et de frotte sa joue sur la mienne.

Je le repoussa d'un coup.

Autant pour la douleur, que pour la surprise et un peu dégouter.

Un homme de mon âge, cheveux brun et yeux noir. Un peu plus grand et baraqué que moi.

Il était habillé d'une longue tunique bleu.

-Ne me dit rien ... commençais-je, en réfléchissant. Nostradamus ? Merlin l'enchanteur ?

-Très drôle ! fit-il, en croisant les bras. Je suis un guérisseur. Et puisque mÔsieur a dénié de m'oublier, je lui rappel que je me nomme Tom.

Le nom n'allait ni avec la carrure, ni avec les vêtements.

Je m'assis sur l'un des bancs, posant ma faux contre mon genou.

"Reprend ta forme, on ne craint rien."

Kean apparut, assis sur mes genoux.

Tous avaient l'air surpris ou stupéfait, sauf Ethan.

D'ailleurs où était passer Layton ?!

-Maître ne baissait pas votre garde. Surtout devant cet imbécile de Tom ! Même s'il sait que la proximité vous fait mal, il ose venir s'accrocher à vous !

Ah.

C'était donc parce qu'il me faisait mal, que Kean ne l'aimait pas.

Kean se colla contre moi, tendu.

Je lui tapota la tête en souriant.

Malgré sa mauvaise humeur, il arrivait à m'amuser.

-C'est ... ta faux peut prendre forme humaine ? demanda Tom, en s'étranglant a moitié.

-Exacte.

-Tu me l'as jamais dit.

-Tu me l'as demandé ?

Il secoua la tête.

On était fixer.

Adena fixait Kean.

Kean fixait Tom.

Tom me fixait.

Tandit que j'observais Ethan, rouler en boule parterre, en train de pester contre sa punition.

-Où est Layton ? demandai-je, en me levant et en prenant Kean dans mes bras.

Ethan se redressa :

-Il joue avec les autres, dans les dortoirs. Ils vont pas tarder à faire le cache-cache géant.

A peine avait-il finit sa phrase, que les enfants, filles et garçons, sortirent tous du même chemin, en courant.

Ils se cachèrent. L'un d'eux se cacha derrière moi et me chuchota en riant :

-C'est Layton qui compte ! Il est trop gentil !

Ce commentaires me fit sourire.

-Adena, si je laisse Layton ici pour quelques heures, je peux vous faire confiance ?

Elle hocha la tête :

-Les adultes ne rentreront pas avant ce soir et Tom est là. Tu peux partir tranquille.

-Bien. Mais sachez que s'il arrive le moindre bobo, je fais un carnage.

J'avais bien appuyer sur le dernier mot, et cela eut l'effet escompter : ils s'étaient presque mis au garde à vous.

Je partis donc, un petit sourire satisfait au lèvre.

Mais à peine étais-je sortis de la grotte, qu'une silhouette familière m'acceuillit avec le sourire et d'un grand signe de la main.

-Bonjour Jean.

-Bonjour Roy ! Sapy et Waiba t'attendent avec impatience !

-J'imagine qu'ils attendent plutôt ce que je ramène du festival...

Kean me prit par la main et m'entraîna vers Jean avec hâte :

-Maître, nous devrions nous dépêcher.

Il me tirait comme s'il était presser.

Jean nous guida rapidement au grand Sapin de la forêt.

Waiba prit force dans la racine.

La première chose qu'elle fit, fut de tendre sa main vers moi.

-Un bonjour peut-être, non ?

-Mes brochettes et mes gâteaux ! S'exclama t'elle, sur un ton de petite fille gâtée.

-Comment on demande ?

Elle soupira l'air exaspéré et s'exclama avec une fausse voix aïgue :

-Je t'en supplie mon petit Roy d'amour, veux-tu bien me donner ce qu'il y a dans ce beau et grand sac, s'il te plaîîîît ???

Ce fut à mon tours d'être dégoûter et exaspéré par temps d'hypocrisie.

Je lui tendit le sac, qu'elle ouvrit pour se goinfrer sur place.

-Évite de t'étouffer.

-Jne bwoi ba dqqmuoi tunme barle.

Parler la bouche pleine n'aidait pas à la communication.

-Maître, elle voulait dire "je ne vois pas de quoi tu parles". Traduit Kean.

Je lui tapota la tête et il me fit un grand sourire satisfait.

Je me souvint soudain du petit dejeuné, au palais royale.

Avec un sourire carnassier, je retira ma capuche.

L'effet escompté fut immédiat : elle crachat ce qu'elle avait dans la bouche et faillit s'étouffer.

Elle affichait, à présent, un désarois sans nom.

Je ne pu plus me retenir et explosa de rire, jusqu'au larme, sous le regard perdu de Kean.

Retrouve-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant