J'observa le vieil homme, pensant à une blague.
Sapy était un esprit. Comment son "frère" pouvait avoir un corp physique ?!
Voyant certainement ma question arrivée, il me répondit :
-Tout comme il y a plusieurs sortes de perdu, il y a tout autant d'esprit. A toi de voir, si tu veux me faire confiance ou non.
Il me montra la porte du doigt :
-Viens, ne faisons pas attendre le Roi. Il est rare qu'il invite quelqu'un à sa table.
Je soupira, tout en tendant ma main à Kean, qui l'a prit.
Je suivis Abriel, avec une certaine aprèhension.
-Dîtes, comment se fait-il que vous connaissiez nos noms ? demandai-je, au bout d'un moment.
Il tourna au coin du couloir et se retourna pour me faire face :
-Considère-moi comme une sorte d'encyclopédie vivante. Je connais le nom de chaque personne présente dans ce monde.
-Si vous êtes un être de savoir, j'aurai une question à vous posez...
Il recommença à marcher, tout en me faisant signe de le suivre :
-Je t'écoute.
-D'après Sapy, je suis le seul ramasseur, actuellement...
-C'est exacte.
-Alors que deviennent les âmes que je ne ramasse pas ?
-Elles deviennent noir et transforme le corps des gens en monstres. Tu ne le sais pas ? fit-il, surpris.
-Si, mais depuis que je me suis réveiller dans le champs de blé, je n'ai croisé aucun monstre... je me demandais ce que les monstres devenaient.
Il me lança un regard intrigué et plissa des yeux, pour me dévisager.
-Toi... tu as fait un voeux qui t'a été accorder.
-Mon maître a perdu la mémoire en demandant une deuxième chance. Il avait retrouver la mémoire trop tôt. répondit Kean, alors qu'on s'approchait d'une salle aux portes ouvertes.
Des gardes, droit et tendu, garder cette salle.
-Je comprend mieux. Si tu as des questions, n'hésite pas à venir me voir, je suis en général, soit aux côtés du Roi, soit au deuxième étage de la bibliothèque.
J'hocha la tete, alors qu'on s'engouffrait dans cette salle.
Une salle de taille moyenne, comportant une longue table avec une nappe rouge pétante.
Les murs et les colonnes étaient dorée, tandit que le sol était blanc.
Des tableaux de paysages étaient accrochés aux murs.
Je reporta mon attention à la table.
Celle-ci était remplie de nourriture.
Le roi était en tête de table, mangeant avec appétit.
A sa droite, se tenait la princesse, alors qu'à sa gauche, un jeune homme que je ne connaissais pas, venait de taper la tête d'un garçon que je connaissais.
-Sevan ! Je t'ai déjà dit de ne pas hurler dans les oreilles des gens !
Warrick était assis de l'autre bout de la table, en compagnie des nobles de la veille, ainsi que du jeune noble.
Kean les regardaient d'un air mauvais.
Il ne les avaient pas encore entièrement pardonner, apparemment.
Abriel s'assit au milieu de la table, me faisant signe de m'asseoir en face de lui.
Plusieurs chaises vides, me séparer du jeune homme et des nobles.
Kean s'assit à ma gauche, se mettant entre moi et les nobles.
En me voyant, Sevan me fit une signe discret de la main. En silence.
"Il ne crie plus ?"
"Les ordres de notre maître sont sans appel, maître."
Une servante s'approcha du vieil homme, avec hésitation :
-Sir Abriel, comment devenons-nous servir le Grand ramasseur ?
Il eut l'air d'y réfléchir, avant de me jeter un regard interrogateur.
-Si c'est une question de proximité, ils n'ont qu'a donné l'assiette à Kean. proposais-je.
-Bonne idée... approuva Abriel. Faisons comme ça. Et donc, que veux-tu manger ?
Cette question était une véritable question piège, pour moi.
J'haussa les épaules et me tourna vers Kean :
-Choisi pour moi.
-Vous êtes sûr, maître ? fit-il, inquiet.
J'hocha la tête.
Kean se leva et s'approcha de la servante, pour commander le menu.
Malgré moi, j'entendis les nobles parlaient entre eux. Mais rapidement, leur ragot se tournèrent à mon propos.
Le jeune noble baissait la tête, l'air gêné, tandis que les messes basses aller de bon train :
<-Il a ramené un enfant à la table du Roi ! Pour qui se prend t'il ?
-Ce perdu est père à un si jeune âge, c'est une honte !
-La procréation avec les perdu n'est-elle pas une humiliation, pour nous autres Erakiens ?!
-Mais d'oú provient cet enfant ? Il faut le faire sortir d'ici !
-Ce ramasseur n'est peut-être qu'un misérable bouffon !
-On se fiche de l'enfant, ce ramasseur n'est qu'un escroc, un pauvre qui ne fait que semblant !>
Cette dernière phrase eut l'air d'être la goutte d'eau, faisant déborder le vase.
Avant même qu'Abriel ne pu dire un mot, Kean s'approcha d'eux et mit sa main sur celui qui venait de parler.
A la seconde même, celui-ci fut pris de convulsions. Lorsqu'il s'évanouissa, Kean retira sa main.
"N'intervenez pas, maître, s'il vous plaît. Laissez moi leur donner une leçon."
Il essaya d'approcher sa main des autres, mais ceux-ci reculèrent, effrayer.
-Que se passe t'il ? demanda le roi, en reposant sa coupe. Pourquoi est-ce qu'il y a un homme à terre ?
Kean leva son regard vers le roi.
Son regard était dur, emplit d'une haine viscéral.
-Roi ou non, quiconque manquera de respect à mon maître, souffrira de ma main. Vous êtes tous prévenu.
Sa voix était sortit, encore plus monotone que d'habitude.
Le Roi eut l'air déstabiliser, par le regard de ce petit garçon en salopette.
-Abriel ? demanda t'il, l'air incertain.
Des servantes se précipitaient sur le noble évanouie, tandis que Kean revenait s'asseoir à côté de moi.
-Ils sembleraient que ces messieurs, n'ont pas compris la leçon d'hier. Quelques vitres brisées, n'ont pas eut l'air de leur suffire.
-Je vois. Puisque ces messieurs n'ont pas appris de leur erreurs, je vous demanderais de quitter ma table. Manquer de respect à mes invités, c'est me manquer de respect, ce que je n'accepterai pas. Allez-vous en !
Les nobles se regardèrent, sous le choque, mais s'en allèrent tout de même.
Dans le bout gauche de la longue table, ne restait plus que le jeune noble et Warrick.
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Retrouve-toi
ParanormalCe réveiller dans un champ de blé, d'un monde inconnu, en ne se souvenant que d'un lointain souvenir cliché d'un amour perdu... Et seulement deux mots pour me guider : "Retrouve-toi"