Après avoir pris un bon bain chaud, vérifier mon corps et douté une fois de plus, si je devais ou non retirer mes gants... je m'allongea enfin dans mon lit.
La journée était déjà bien avancée.
Les rayons du soleil éclairait ma chambre.
Nous devions donc être en pleine après-midi.
Je ferma les yeux, me vidant l'esprit.
Cela me fit du bien.
Le silence, le vide.
Le bruit des vagues et de la mer me parvinrent, tout comme un doux courant d'air... accompagner de l'odeur de vase.
Je tira la langue, en ouvrant les yeux.
Kean venait d'ouvrir la fenêtre, tandis que le Vent d'Est apparut sur le balcon, assis sur la rembarde.
-Comment te sent-tu, Roy ? me demanda ce dernier.
-A part l'odeur des algues ... je pense que c'est l'ambiance idéale pour me reposer. Viens Kean ! lui dis-je, en tapotant la place à côté de moi.
Le petit garçon grimpa et se câla contre moi, poing fermer.
-Si tu ne veux pas parler maintenant, Kean, ce n'est pas grave. Dormons un peu et reposons-nous... murmurais-je, en baîllant.
-Comme toujours, tu es trop gentil, Roy... entendis-je chuchoter un léger courant d'air.
Le Vent d'Est ne pouvait pas 'entrer' dans un espace clos sans le détruire.
Il pouvait envoyer de léger courant d'air comme celui-ci, pour envoyer des messages aux endroits qu'il ne pouvait pas atteindre.
-Dis-moi, Vent d'Est ... m'as-tu envoyé un message comme celui-ci, il y a quelques jours ? lui demandai-je, en serrant Kean contre moi.
Il s'était déjà endormi.
-Non, au moment où l'éclaire t'a frapper, j'étais encore avec les autres... ils sont parti juste après...
Il se tut, parut pensif puis compatissant et finit par dire :
-Roy, j'ai une faveur a te demander.
-Je t'écoute... murmurais-je, en sentant le sommeil me tomber dessus.
-J'aimerai que tu patientes jusqu'à demain, avant de demander la vérité à Kean. Je veux être là, lorsqu'il te racontera...
-Je ne suis pas si presser... chuchotai-je, en souriant.
J'entendis Kean soupirer d'aise. De quoi pouvait bien rêver une arme ?!
-Merci Roy, je te réveillerai avant de partir et je ...
Je n'entendis pas la suite, je m'étais déjà endormis.
Après une succession de rêve futile, sans véritable sens ou logique, un souvenir me revint.
C'était mon premier jour à l'université.
J'avais travailler dur tout l'été durant, pour me payer une partie de mes études.Ca n'avait pas était simple, mais j'avais réussi.
Ma première journée c'était bien dérouler. Une fois les cours terminer, Eleonora avait insisté, pour que l'on se promène ensemble dans le nouveau centre commerciale.
J'avais été tenter de refuser, car depuis la mort de ma mère, j'avais toujours fait en sorte de rentré à la maison avant ma soeur.
Je ne voulais pas qu'elle se sente triste en voyant une maison vide, lorsqu'elle rentrait de l'école.
Elle commençait enfin le lycée.
Toute la matinée, elle l'avait passé à se chouchouter devant le mirroir, me demandant sans arrêt mon avis.
Elle était fière de pouvoir enfin être au lycée...Eleonora avait tellement insister que j'avais céder.
On s'était promener, tranquillement.
Au bout d'un moment, elle proposa subitement d'aller chez moi.
Je supposais donc le coup fourré ... et ça n'avait pas manquer !
A peine avais-je ouvert la porte de la maison, que ma soeur en pleure se jeta dans mes bras.
Pensant que c'était de ma faute, j'allais m'excuser lorsqu'elle le fit en première.
Eleonora entra dans la maison, puis revint en me proposant :
-Tu ne veux pas aller faire un tour, le temps que j'arrange les choses ? Histoire que tu ne t'énerves pas...
M'énerver n'était pas dans mes habitudes. La seule chose qui m'agacé c'était ...
-Non ! chuchotai-je en me rendant compte de ce qu'elle aurait pu avoir fait.
Je sentis la soeur se tendre, puis reculer doucement.
Encore.
Encore.
Jusqu'à se retrouver devant Eleonora.
Elle me regardait tèl un petit écureuil coincé devant son prédateur.
Elle ne me quittait pas des yeux.
-Roy, pardonne-la, tu ne vas quand même pas lui crier dessus aujourd'hui ! lança Eleonora en souriant sournoisement.
Je sortis mon plus grand sourire carnassier :
-Je ne compte pas crier, mais je veux voir l'étendu des dégâts dans ma cuisine.
Liora fit semblant de trembler, tout en s'accrochant à Eleonora.
Je m'avança, redoutant la bêtise qu'elle avait pu causer.
La cuisine était propre.
Le four était éteint.
Le plan de travail était propre.
Le micro-onde était noir et entrouvert....
Noir et entrouvert ?!
Je m'approcha doucement, pour voir l'étendu des dégâts.
Une lègére fumé noir sortait encore du micro-onde.
En l'ouvrant, je vis à l'intérieur une sorte de gâteau au chocolat brûler dans ... une barquette d'aluminum.
Je soupira d'exaspération.
Elle avait beau être la plus mignonne des petites soeurs, ses talents culinaires étaient inexistant !
Je me retourna vers elle, qui affichait un air contrit et soupira :
-Ca fait combien de fois que je te dis de ne pas mettre d'aluminium ou d'acier dans ce fichu micro-onde ?!
-Pardon...
-Ce qui m'inquiète vraiment, c'est qu'un jour où je ne serais pas là, tu risques de faire exploser cette maison !
-Pardon...
Eleonora observait la scène en silence.
Elle savait comment se passer les choses entre Liora et moi, elle ne s'immissait donc pas plus que nécessaire.
Je lui en étais extrêmement reconnaissant, sachant qu'il était dur de se retenir d'imposer son point de vue aux autres.
-Liora, promet-moi de ne plus utiliser les appareil ménager pendant mon absence.
Elle avait hocher la tête, les larmes aux yeux.
Je détestais devoir être aussi dur avec elle, mais je n'avais pas le choix.
Je laissa le silence occuper l'espace quelques minutes, puis m'approcha d'elle et la serra dans mes bras :
-Le micro-onde de côté, je te félicite d'avoir bien nettoyer la cuisine et d'avoir voulu tenter ton premier gâteau...
Elle me serra fort et hocha la tête.
Je lança un regard à Eleonora, qui nous observait l'air attendrie. Elle me fit un sourire éblouissant.
Le souvenir se finit sur un moment assez gai, où nous avions tous mit la main à la pâte pour faire un vrai beau gâteau, sans rien casser.
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Retrouve-toi
ParanormalCe réveiller dans un champ de blé, d'un monde inconnu, en ne se souvenant que d'un lointain souvenir cliché d'un amour perdu... Et seulement deux mots pour me guider : "Retrouve-toi"