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Je sorti de la maison, tandis que le Vent d'Est revint sur mon épaule.

C'était apparemment sa place attitré, à présent.

Je m'étais tellement vite précipiter derrière le petit Kaï, que je n'avais même pas fait attention à l'ambiance général de la ville.

Les rues étaient remplis de guirlandes, des lampions étaient accrocher aux portes des maisons.

Les gens discutaient en souriant et effervécence, les enfants s'amusaient à courrir et a chahuté dans la rue.

Alors que je remontais la rue, un enfant me bouscula et tomba à terre.

-Pardon, je suis désolé ! s'exclama t'il, en se relevant.

Nos regards se croisèrent et je le reconnu de suite.

-Grand Ramasseur, vous êtes rentrer ?! s'exclama t'il, de bonne humeur.

-Bonjour Layton. Oui, à l'instant. 

D'autres enfants vinrent le rejoindre, puis reculèrent en me voyant.

-Es-tu content de ta poule ? demandai-je, curieux.

Il secoua la tête :

-Miska est venu me voir hier et m'a expliqué que vous êtiez obliger de rester à la capitale, sur ordre du Roi. Elle m'a proposé d'aller l'acheter avec elle, mais j'ai preferé vous attendre... 

-Donc finalement, je n'ai pas tenu parole... dis-je en soupirant.

Il secoua la tête :

-C'est moi qui ait decider de vous attendre ! A dire vrai, j'ai recroisé le petit garçon de l'autre jour... il ne lâche plus la poule. Il parait tellement heureux, que finalement, je m'en fiche.

-Je comprend, mais je t'ai fait une promesse. Il est important de tenir sa parole. lui dis-je, en essayant de trouver comment régler ce problème.

-Tu n'as qu'à aller au marché maintenant... il n'y a pas beaucoup de monde, puisque tout le monde est affairé au port pour ce soir ! s'exclama le Vent d'Est.

C'était une bonne idée.

J'allais la lui proposer, lorsque Layton s'exclama :

-Au lieu de m'acheter une poule, est-ce que je peux vous demandez autre chose, à la place ? 

-Il a un sacré culot ce petit ! s'exclama le Vent d'Est en riant.

-Ca dépend ... repondis-je, sceptique.

Il eut l'air hésitant, puis se lança :

-Accepteriez-vous de venir avec moi au festival, ce soir ?

Je fus un peu surpris de cette propostion, mais puisque je comptais y aller, pouquoi pas...

-Si ca te suffit en remplacement, aucun problème. Rejoins-moi ce soir devant chez moi, alors ! m'exclamais-je, en m'en allant.

Je marcha de ruelle en ruelle, avant de ne plus savoir où j'étais.

-Tu t'es perdu, hein ? s'exclama le Vent d'Est, sur un ton taquin.

Je soupira, ne pouvant nier cette question.

Je trouvais Kean bien silencieux, mais je ne releva pas.

Le Vent d'Est se mit donc à me servir de Gps, tout en commentant ce qu'il voyait, tél un guide touristique.

On se retrouva rapidement devant ma maison, en bord de mer.

Sauf que cette fois-ci, je savais comment ouvrir cette fichu porte !

Le Vent d'Est me fit comprendre qu'il m'attendrait sur mon balcon.

A peine avais-je mit un pied dans l'entrée, qu'une Miska remplit de ... boue (?) se precipita sur moi :

-Roy, tu es enfin rentré ! Je t'en supplie, aide-moi !

Sentant la douleur de sa présence monter, et étant dégoûter par la saleté, je la repoussa doucement, avant de sentir l'odeur.

-Miska, calme-toi. Qu'est-ce qui t'arrive ? Et pourquoi est-ce que tu es couverte de chocolat ?

Elle se figea d'un coup.

Elle me dévisagea.

Elle pâlit.

Puis ... inspira un bon coup, avant de lancer un :

-Roy, et si tu allais te promener ou te reposer pendant quelques heures ?

Par instinct et parce que Liora m'avait déjà sortit une phrase du même genre, je flairé la bêtise.

-T'as fait exploser le four ? proposais-je, en retirant ma capuche.

Elle secoua la tête et recula d'un pas.

-Tu as casser quelque chose ?

Elle secoua la tête et recula encore.

-Kean retransforme-toi. demandai-je.

Celui-ci apparut sous sa forme de petit garcon.

Il paraissait pensif.

-Et si tu m'avoue ta bêtise, avant que je ne la découvre ? dis-je, d'un sourire carnassier.

Elle recula encore et se tendit un peu.

Elle paraissait hésitante et regarda derrière elle, inquiéte.

Mais a force d'avancer et elle, de reculer, on finit par arriver près de la cuisine.

-Et donc ? demandai-je, pour la dernière fois.

-Euh... te met pas en colere, d'accord ? Je suis désolé... fit-elle en me laissant passer.

J'avanca donc jusqu'a la cuisine.

La derniere fois que je l'avais vu, Enzo cuisinait dans cet espace propre, sans souillure.

Cette même salle ressemblait à present à un veritable chamboule-tout : la vaiselle empiler, du chocolat et de la crême partout (du sol au plafond), le four entrouvert (d'où sortait une odeur de brûler) et le pire, fut la quantité de verre briser parterre.

Au milieu de tout ça, se trouvait une autre jeune fille, apparement concentrer dans un nouveau massacre gustatif...

-Miska... avoue-moi que tu voulais faire de la peinture et que tu t'es trompé de salle ?!

Je n'avais jamais vu un endroit se détérioré en si peu de jour !

-Non, on essaye de faire un gateau, mais c'est pas simple ... et Enzo ne rentre que ce soir !

Je me passa une rapide main sur le visage, avant de me rendre compte qu'elle s'était excuser platement ... mais pour quoi ?!

-Miska, je t'ai bien pris comme femme de ménage, n'est-ce pas ?

Intrigué, elle hocha la tête.

-Donc tu sais que c'est à toi de tout nettoyer, n'est-ce pas ?

Nouveau hochement de tête.

-Alors pourquoi est-ce que tu t'es excusé comme si tu avais fait exploser la maison ?

Elle parut desarçonner par la question, et pointa la jeune fille du doigt :

-Je l'ai faite entrer dans la maison sans ta permission, tu n'es pas en colère ?

-Tu voudrais que je le sois ?

Elle secoua la tête vigoureusement.

-Du moment que c'est ton amie, je n'ai rien à dire. Mais essaye de tout ranger avant qu'Enzo ne rentre... dis-je, en me dirigeant vers les escaliers.

Elle parut soulager.

-Si Enzo rentre avant que tout ne soit propre, je ne sais rien et je n'y suis pour rien ! Lancais-je, avant d'entrer dans ma chambre, en compagnie d'un Kean silencieux.

Retrouve-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant