-Tout va bien ?
Mes oreilles sifflèrent.
A peine avais-je passer le seuil de la maison, qu'elle m'avait sauté dessus en hurlant.
-Qu'est-ce qu'il y a ? dis-je agacé, pendant que Kean se retransformer.
-Les villageois et des gardes de la ville sont venu s'excuser, pour le mauvais comportement des pourfendeurs qui ont été exclu de la ville. Tu vas bien ?
J'hocha la tête, en désignant Kean tu mentons :
-Il les a calmé, ne t'en fais pas. Par contre, Miska, il faut que je te parle.
Elle n'eut pas l'air rassurée, mais me suivit dans le salon.
Une fois assise, je ne pris pas de gant :
-Je compte partir en voyage, rejoindre Léna. Ma liste est presque terminé, donc je ne sais pas si je vais revenir dans cette maison. Evidemment, je ne vous met pas à la rue, alors cette maison est à vous.
J'avais parler sans respiré, ne voulant pas qu'elle m'interrompt.
Elle m'observait fixement, les yeux vides, puis secoua la tête.
Une larme coula sur sa joue, elle secoua à nouveau la tête, puis grommela quelque chose.
-Qu'est-ce que tu as dit ?
Elle s'essuya les joues avec sa manche, puis hurla les yeux rougit :
-Ne part pas !
Face à ses larmes, je ne savais pas comment me comporter.
Je restais donc là, immobile.
Kean s'avança, puis se plaça face à elle :
-Mon maître a enfin décidé de faire un pas en avant. Tu vas l'arrêter ?
Elle secoua la tête :
-Je ne veux pas qu'il parte. Sans lui... sans lui, on aura plus de bouée !
-De bouée ? Tu vas te noyer ? demanda Kean, perdu.
-Presque. Roy est notre pilier. Même si avant, tu n'étais pas très présent, ni très bavard, ta présence ici était une assurance, une sécurité. Si tu t'en vas...
La fin de la phrase se noya dans ses pleurs.
Kean me jeta un regard incertain.
Je l'étais moi-même.
Je retira ma capuche et me rapprocha d'elle, en m'accroupissant pour lui faire face :
-Miska, écoute-moi. dis-je, doucement.
Elle me fixa, les yeux inondés de larme.
-J'ai pris ma décision. Elle est peut-être soudaine, mais il faut que j'avance. Ce n'est pas en restant avec un coeur brisé en morceau, que je vais pouvoir remettre mes pendules à l'heures. Mon temps s'est arrêté avant même que je ne vienne ici. J'étouffe, je n'en peux plus. Lorsque je retrouverai Léna, je lui poserai mes questions. Si je n'arrive pas a terminé ma liste, je compte abandonné.
Nouveau torrent de larme.
Je soupira en reculant.
Elle ressentait trop d'émotion, se qui me toucher douloureusement.
La porte d'entré fit du bruit et Almus entra dans le salon.
En voyant Miska, il me questionna du regard.
Je me leva :
-Je m'en vais. Cette maison est à vous, à présent. Prenez-en soin et tenez bon jusqu'au bout !
Je lui tapota rapidement la tête et monta dans ma chambre.
Dans une sorte de grand sac à dos en cuire, je mis mon sac de couchage et les quelques affaires personnels que je trouvais importante ou vitale.
Après avoir regarder la fenêtre de mon balcon, pour surement la dernière fois, je referma la porte-fenêtre et ferma la porte de ma chambre.
En bas des escaliers, Almus, Enzo et Miska m'observaient, tous en pleurs.
J'évita de grimacer et Kean se plaça devant moi :
-Vous n'avez pas intérêt à arrêter mon maître !
Je serra l'hématite dans ma main.
L'effet fut presque immédiat et mon désarrois face à leur larmes, disparu.
Je finis de descendre les escaliers :
-Portez-vous bien et finissez vos listes !
Enzo hocha la tête, le nez plein de morve.
Almus me fonça dessus, me serra fort, puis recula.
Juste assez de temps pour ne me faire aucun mal.
Miska était juste là, me fixant en pleurant.
Elle hoquetait, en secouant la tête.
-Comme je l'ai dit, je m'en vais. Il est possible que je revienne, mais c'est peu probable. Si vous voulez de mes nouvelles, demander à Waiba, je resterais en contacte avec elle.
Je remis ma capuche en place et me dirigea vers la porte.
Miska me tint la manche :
-Roy, si tu retournes sur terre, on se reverra ?
-Fini ta liste, on verra là-bas !
Et sur ce, je franchis la porte, avec la sensation que je ne reviendrais plus jamais.
Kean se retransforma en faux.
Mon sac sur le dos, Kean dans ma main.
Et pourtant, toute cette charge en pesait rien.
Alors que je m'approchais du point de rendez-vous donner par les jumeaux, un hibou se posa sur ma tête.
-Tu pars ? demanda la voix de Waiba.
-Je pars. affirmais-je.
Elle soupira, puis continua :
-Tu vas me manquer.
-On reste en contacte, grâce aux arbres, non ?
-Oui, mais le hibou ne vole pas si loin, je ne pourrais pas te répondre.
-Quelque chose de spécifique à me dire ?
Le hibou secoua la tête :
-Juste te souhaiter bon voyage.
-Merci. Prend soin de Miska et des autres. Ma maison est ouverte à tout les perdu.
-J'en prend note. lança t'elle, alors que le hibou déployait ses ailes.
Il s'élança dans le ciel, d'une manière las et fatigué.
Voir un hibou éveillait en plein jour paraissait étrange.
En continuant a marché, je fini par trouver les jumeaux, qui me présentèrent rapidement leur Père.
En me voyant, il joignit ses mains et murmura des prières, puis finit par me demander ce que je lui voulais.
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Retrouve-toi
ParanormalCe réveiller dans un champ de blé, d'un monde inconnu, en ne se souvenant que d'un lointain souvenir cliché d'un amour perdu... Et seulement deux mots pour me guider : "Retrouve-toi"