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Entourer de soldat, le vieil homme en tête, j'avais l'impression d'être un criminel.

Le vent de l'Ouest nous suivait, m'envoyant de léger courant d'air raussurant.

On entra dans le palais.

La plupart des soldats, reculaient à mon passage.

Des piliers majestueux, le long du couloir.

De l'or partout, un long tapis rouge, des portraits sur les murs.

C'était digne d'une allée d'un château de comte de fée.

On arriva dans une grande salle, où un trône surplombait quelques marches.

Quelques personnes étaient là, en bas des marches.

Alors qu'on arrivait en bas de celle-ci, le vieil homme m'expliqua :

-Son altesse le Roi va arrivait, d'une minute à l'autre. Veuillez l'attendre ici.

J'hôcha la tête, restant debout, sur place, ma faux à la main.

Parmis les personnes présente, un jeune homme discutait, avec d'autres hommes bien plus âgés.

Il me considéra quelques instants, avant de s'approcher de moi, l'air hautain :

-C'est donc cela un Ramasseur d'âme ?

Il me tourna autour, tél un vautour autour d'une proie.

"C'est une provocation, maître, ne répondez pas !"

Kean était véritablement, un bon conseiller !

Il se mit face à moi, de plus en plus proche :

-Les Ramasseurs ne parlent pas ? Es-tu muet ?

Je ne répondis pas, voyant les adultes s'amusés de la situation.

Tout comme une cour ordinaire, ceux avec des titres, se pensées plus important... comme de tout temps et dans tout lieu.

Je soupira, ennuyer.

Je n'aimais ni cette ambiance, ni ce comportement !

Il n'était plus qu'à un pas de moi.

-Bah alors, Grand Ramasseur, tu ne vas pas prendre mon âme ? Après tout, prendre nos proches, c'est ton travail, non ? Fit-il, sur un ton dur et moqueur, avant de rabattre ma capuche.

A ce moment là, plusieurs choses se produirent en même temps.

Tout d'abord, le Roi entra de la salle, accompagné d'une jeune fille et d'un homme.
Ensuite, le moqueur recula d'un pas, en me dévisageant.
Et enfin... ma faux vibra.

Mais elle ne vibra pas de bonne humeur, comme d'habitude.
Elle vibra si fort, que toutes les vitres de la salle se brisèrent, avec fracas.

"Faîtes ce que je dis, et non ce que je fais ?"

"Je suis désolé, maître. Ce jeune homme vous manquez tellement de respect, qu'il m'a agacé..."

Au moins, Kean reconnaissait ces tords !

Le Roi s'assit sur son trône, alors que tout ceux de la salle, mirent genou à terre, au milieu des bouts de verre.

-Puis-je avoir une explication ? demanda t'il, d'une voix claire.

Je ne comptais absolument pas répondre !

Un homme répondit, d'une voix emplit de crainte et d'hypocrisit :

-Votre Altesse, ce ramasseur qui vous demande audience à ...

Le roi lui coupa la parole :

-N'essayez pas de m'embrouiller à nouveau, comte. Je suis presque persuadé, que votre fils y est pour quelque chose !

Le sourire du le-dit comte, disparu sur le champs.

-Comte, si je vous ai convoqué ici, c'est pour vous demandez un rapport sur toutes les bêtises de votre fils ! Je le veux demain matin, a midi précis !

-Je...

-Sur ce, laissez-nous. J'ai moi-même convoquer ce ramasseur d'âme.

Sans un mot, ils s'en allèrent tous, non sans que le jeune moqueur, me jette un regard noir.

Une fois seul, le Roi soupira, tandis que la jeune fille, debout à ces côtés, lui chuchotait quelque chose.

Je n'avais pas bougé, toujours debout.

"Maître, posez-moi à terre, je vais réparer mes bêtises."

Avait-il une idée ou une solution, pour me dépêtrer de cette situation gênante ?!

Je serra fort la faux, avant de pencher la lame.

Dés que celle-ci toucha le sol, celui-ci s'illumina d'une lumière blanche.
Les morceaux de verres, éparpillaient dans la salle, commencèrent à léviter et se remirent à leur place.

Au bout d'un moment, les vitres furent intactes.

"Tu ne m'avais pas dit, que tu pouvais faire ça !"

"Vous ne me l'avez pas demander, maître. Redressez-moi, s'il vous plaît."

Je jeta un coup d'oeil autour de moi : tout avait été remis à sa place.

Je soupira de soulagement, tout en remettant ma faux contre mon épaule.

-Grand Ramasseur, je vous suis reconnaissant d'avoir accepter ma convocation ... et d'avoir remis en ordre cette salle.

Je secoua la tête :

-Je m'excuse, d'avoir provoqué une chose pareil. Ma faux est surprotectrice.

-Je comprend et m'excuse, du comportement immature de mon sujet. Il ne connaît apparemment pas nos lois, comme il le faudrait ! Bien, si je vous ai convoqué ici, c'est pour une affaire privée.

-Je vous écoute.

Le Roi, contrairement à ces imbéciles de nobles, avait l'air compréhensif et vif d'esprit.

-Mon père, l'ancien Roi, est de plus en plus faible. Nous aimerions, que vous restiez au palais, jusqu'à son dernier ... moment.

"Ce qui veut dire ?"

"Je pense, maître, qu'il voudrait que vous restiez au palais, pour ramasser l'âme de l'ancien Roi."

-L'accepteriez-vous ? demanda le roi.

Etant roi, il pouvait m'ordonner de rester ou me menacer. Pourquoi se donnait-il la peine, de me le demander ?!

-Oui, à condition que vous acceptiez que je sorte du palais, si je ressent une âme a proximité.

C'était la seule condition, qui me permettrai une libertée d'action.

Le Roi secoua la tête :

-En aucun cas, je ne restreindrai vos mouvements. Vous êtes libre d'aller ou bon vous semble, que ce soit dans le palais ou dans Rioga. La cité royale, est à votre disposition. Je vous demande juste de rester à proximité, au cas où...

Le roi baissa la tête, un voile de tristesse sur le visage.

-Au cas où on aurait besoin de vos services, pour grand-père. Finit la jeune fille, a ces côté, qui me dévisageait.

-Très bien. répondis-je, seulement.

La jeune fille fit une bise à son père, tout en lui murmurant quelque chose, puis descendit les marches, à ma rencontre.

Me rendant compte que je n'avais plus ma capuche, je la remis, la tirant jusqu'à mes yeux.

-Grand Ramasseur, suivez-moi, je vais vous guider dans le palais. Fit-elle, en avançant.

On sortit de la salle, alors que j'entendais le Roi soupirer.

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