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-Roy, réveille-toi, je dois m'en aller... chuchota le vent.

Je me frotta les yeux en baîllant.

Se souvenir joyeux m'avait mit de bonne humeur.

Kean dormait toujours, accrocher à moi.

Je m'assis doucement :

-Tu t'en vas ?

-Oui, le Vent Nocturne arrive. Nous devons suivre la lumière, tandis qu'il règne la nuit. A demain Roy ! s'exclama t'il en disparaissant.

Ce monde me paraissait toujours aussi irréel.

Depuis que je m'étais réveiller dans ce champs de blé, j'avais décider de tout prendre pour un rêve et de tout accepter, sans me casser la tête.

Il était peut-être temps que j'accepte de 'vivre' de se côté, le temps qu'il me faudra.

Mais ... que voulait dire réellement 'vivre' ?

Cette question me fit réfléchir profondément.

Kean gigota puis se redressa soudainement.

-Bien dormi ? demandai-je, en observant ses yeux argentés.

Il hocha la tête en s'étirant :

-Maître, le jeune garçon de tout à l'heure vous attend. Il est devant la porte d'entrée.

Je mis mes chaussures, tira ma capuche et tendit la main à Kean.

Il la prit et on descendit.

La cuisine était entièrement propre.

En allant dans la salle à manger, je vis Miska, Enzo et la jeune fille de la cuisine en grande discussion.

Almus aussi était là, allonger sur le canapé, l'air mal au point.

Je toussota pour faire remarquer ma présence.

Ils se retournérent tous, m'observant surpris.

-Je vais au festival, quelqu'un veut venir ?

Almus leva la main :

-J'ai pas la force, mais je veux bien que tu me ramènes une sucrerie.

J'hocha la tête.

-Moi j'y vais avec Abela, ne t'en fait pas ! On se croisera peut-être ! s'exclama Miska en souriant.

La jeune fille de la cuisine s'appelait donc Abela...

-Je vais y aller plus tard, j'y tient un stand ! annonça Enzo, l'air fière.

-Amusez-vous bien alors ! dis-je en m'en allant.

En sortant de la maison, j'aperçu effectivement Layton sur les marches :

-Bonsoir Layton.

Il se leva d'un bond :

-Bonsoir grand ramasseur ! Mer...merci d'avoir accepter ma demande égoïste !

J'haussa les épaules, descendant à sa hauteur :

-Du moment que tu ne me touche pas, je suppose que tout ira bien. Et puis, si je me perd tu seras là !

Il parut stupéfait, puis se mit à rire en hochant la tête.

Kean serra ma main et leva les mains, comme un bébé demandant les bras. Je le pris et il se serra contre moi.

On commença a marché dans les rues, où les lampions et réverbères étaient allumer.

Retrouve-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant