Somewhere to go || BokuAka

𝟤 | 𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝑜𝓃𝓏𝑒

Bonne lecture !

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– Et bien à moi, il me manque.

– Oh, pitié Daishou, râla Kuroo. Tu ne le connaissais même pas, et en plus il n'est même pas resté ici 24h.

– C'est ça, avoue plutôt que t'es jaloux. Il était dix fois plus canon que toi.

Oikawa ricana.

– Pour une fois que je suis d'accord avec lui.

– Vous pensez que je suis jaloux d'un gamin incapable de sourire ? Vous pouvez toujours rêver.

Près du feu, dans le coin de la pièce, Bokuto regardait les flammes d'un œil éteint. Ses doigts jouaient avec les braises incandescentes, diffusant ainsi la chaleur dans le reste du salon.

– Moi aussi je l'aimais bien, fit remarquer Hinata, pelotonné dans les jambes de Kenma. Il n'a même pas sursauté en me voyant apparaître.

– Et il ne lui a même pas fait remarquer qu'il parlait beaucoup trop, continua son ami.

Iwaizumi renifla.

– Moi je trouve ça tout de même étrange qu'un humain se trouvait dans la forêt, tout seul. Je ne sais pas ce qu'il faisait là, mais c'est suspect. Peut-être que c'est un chasseur.

– Oh, c'est un chasseur, rit Oikawa. Mais dans le même style que Daishou et Kuroo. Des animaux. Pas des petits sorciers canons dans ton genre, Iwa-chan.

– Arrêtez de flirter tous les deux, gémit Kuroo. C'est dégoûtant.

Oikawa fronça les sourcils puis son sourire se transforma en un rictus diabolique.

– Excuse-moi, Tetsu chéri, mais il me semble que lorsque Daishou et toi jouez à saute-mouton les soirs de pleine lune, personne ne vous dit rien, hein. Et pourtant Dieu sait que tout le monde vous entend. D'ailleurs, il me semble que la dernière fois vous n'avez pas attendu la pleine lune... Vous oubliez trop souvent que j'entends tout ce qui se passe dans ce manoir, et que je sais quand vous mentez.

Les deux concernés étaient désormais rouge pivoine.

– Vampire de mes deux, marmonna le vert. Moi j'avais rien dit, je voulais juste que le gamin revienne.

– Si on fait un vote, moi aussi je veux qu'il revienne, affirma Hinata. Il était trop mignon. Oikawa, t'as dû lire ses émotions, toi, non ? Il pensait quoi ?

Le vampire grimaça, puis baissa les yeux.

– Il est très doux. Et très gentil. Et si vous voulez mon avis, il est bien trop beau pour être humain. Mais en même temps, il y avait une grosse partie de ses pen – euh, de ses sentiments qui étaient... noirs. Je ne crois pas qu'il se trouvait dans cette forêt pour une petite balade de santé.

– Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda soudain Bokuto.

Il se retourna vers eux, les yeux brillants. Rapidement, il se releva et abandonna la cheminée pour venir s'asseoir sur le canapé, avec eux.

Oikawa parut gêné.

– Tu sais bien que je n'aime pas m'introduire dans la tête des gens...

– Arrête de te foutre de nous, répliqua le Iwaizumi en manquant de lui donner un coup de pied.

Il se trouvait à moitié allongé sur la grande méridienne, les jambes sur les genoux du vampire. Ses sourcils froncés et son air irrité poussèrent Oikawa à soupirer.

– Bon, bon, d'accord. Alors, en fait quand je l'ai touché, j'ai trouvé qu'il... était triste.

– Quoi, c'est tout ? demanda Kuroo, clairement déçu. Tous les humains sont tristes à leur manière, ça n'a rien d'étonnant.

– Je pense qu'il y a triste, et triste.

– Oikawa, l'interrompit Bokuto. Que venait-il faire dans la forêt ?

Il hésita.

– Je ne sais pas. Pas précisément. Mais, Bokuto... si vous voulez tous qu'il vienne avec nous, ou tout simplement qu'il nous rende visite... tu devrais te dépêcher. D'aller le chercher, je veux dire. Une vie humaine est vraiment courte.

Le silence qui suivit fut presque assourdissant.

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Des bisous !