𝟦 | 𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝓋𝒾𝓃𝑔𝓉-𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈

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Bonne lecture !

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– Je ne pense pas qu'il soit humain, affirma Kuroo, les bras croisés sur sa poitrine.

Debout devant le canapé, il faisait face à Bokuto qui le regardait avec les sourcils froncés.

– Où est-il ?

– Il dort encore. Daishou le regarde dormir.

– Il le —, je vais vraiment finir par le castrer celui-là, grogna le mage.

À côté du feu, Oikawa était assis entre les jambes d'Iwaizumi, les yeux fermés. Le sorcier lui caressait les cheveux avec douceur, son regard sombre posé sur lui.

– Ne change pas de sujet : je te parle de ton petit humain là.

– Très bien, parlons de lui, alors. Pourquoi tu penses ça ?

– Arrête, pas de ça avec moi. Je sais qu'Oikawa a dû t'en parler. Alors oui, maintenant il est bien parti pour hiberner quelques semaines, mais ça ne veut pas dire que t'es autorisé à faire l'aveugle. Vous êtes tous fan de lui, et même si moi aussi je le trouve cool ce gosse, ça veut pas dire que je suis devenu complètement con.

Bokuto se renfrogna.

– Qu'est-ce que tu veux dire ?

– Quoi, ça ne te rappelle rien ? Il est bien trop beau pour être humain. Même les animaux autour de lui se comportent bizarrement : la dernière fois j'ai retrouvé trois renards qui dormaient avec lui sur son lit. Il les ensorcelle. Et tu sais très bien pourquoi.

– Tu insinues quelque chose, là ?

– Je sais que tu es immunisé contre ces créatures, mais pas nous. Si on ne fait pas gaffe...

Soudain, Oikawa papillonna des yeux.

– Il n'en a qu'un quart, murmura-t-il.

Il semblait épuisé.

– Rendors-toi, le gronda Hajime.

– Dans quelques minutes, promit-il. Je ne veux pas apprendre, en me réveillant, que Kuroo a bouffé Kei-chan.

Le concerné leva les yeux au ciel.

– Je ne vais pas le croquer, arrêtez. Ou alors juste un bras.

– Kuroo, l'appela Oikawa d'une voix presque éteinte. Kei-chan ne peut pas nous faire de mal. Les nymphes ont la réputation d'emmener leur victime vers la mort, mais lui ne sait rien. Rien du tout. Il ne maîtrise pas ses pouvoirs, et il ignore même que sa mère était à moitié nymphe...

Tooru reprit son souffle.

– Il est incapable de nous faire du mal, répéta-t-il.

Il ferma les yeux, mais se força à les rouvrir.

– Foutu hiver, grogna-t-il. Kei-chan nous aime. Et il aime Bo'. Il se sent bien ici. Kuroo, ne fais pas de conneries, ok ? T'es juste jaloux parce que Daishou le trouve adora....

Mais il ne finit pas sa phrase car sa tête partit en arrière. Hajime soupira, puis le prit dans ses bras avant de se lever.

– Je vais le mettre dans notre chambre. Je ne pense pas qu'il dormira plus de trois semaines cette fois. À plus tard.

Quelques minutes plus tard, la voix de Bokuto résonna dans le salon :

– Vous pensez qu'il était sérieux quand il disait que Kei-chan m'aimait ?

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Des bisous !

Somewhere to go || BokuAkaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant