Chapitre 16

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     Il est 19h

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Il est 19h. Une fois tout le monde réunit à la dépendance ( sauf Pablo bien sûr), je leur explique tout ce que j'ai entendu dans les moindres détails même la partie me concernant.

- Ça veut dire qu'on est que des simples marionnettes ? dit Manar en se laissant tombé sur le canapé.
- Tout le monde s'est foutu de nous, rajoute Shahid en se laissant tomber à son tour.
- Mais il y a un truc que je ne comprends pas, qu'est-ce qu'il te veut, Salman ? demande Ayman. De quel histoire il parle ?
- Je..euh, j'écris des histoires, des scripts et il est intéressé par mes textes..., dis-je en fuyant son regard.
- Tu es sûre que c'est tout ? Regarde-moi eh regarde. Tu as dit qu'il voulait ton travail et ton histoire. TON histoire à toi. De quel histoire il s'agit ?
- C'est personnel ça ne te regarde pas, Ayman.
- Si ça nous concerne tous maintenant. Il n'y a que toi qui saches qui t'en veux mais nous on ne sait pas pourquoi. Parce que qu'on le veuille ou non, on est tous lié. Et si Salman te veut, il est hors de question que je te laisse ici avec lui, je ne prendrai pas ce risque.

Sa phrase résonne dans ma tête. De quel risque il parle ?

- Il n y a pas que toi, nous aussi, on te laisse pas ici, dit Shahid en se levant.We are your bodyguards like in the film.¹

{1. On est tes gardes du corps comme dans le film. (Référence au film "Bodyguard" de Salman Khan)}

- Et ça recommence... dit Nadia en levant les yeux. Tu peux arrêter tes références à ce crétin, ça devient pesant à la fin.

Elle a un don pour gâcher les délires, celle-là.

Ayman m'attrape fermement le bras et me tourne vers lui.

- Myra la vérité s'il te plaît.

Je me détache violemment.

- Mais qu'est-ce que tu comprends pas dans "c'est personnel"? Je t'en pose des questions, moi ?
- Myra, tu dois nous le dire, arrête d'être têtue comme ça. C'est pas si grave quand même, répond-t-il excédé.
- C'est mon passé, mon problème, mes blessures. J'ai pas besoin d'une épaule pour pleurer et encore mois celle d'un homme..
- C'est quoi ton problème avec les hommes, franchement ?
- Tu me poses vraiment la question, là ? Sérieusement ? dis-je complètement ahurie.
- Un seul crétin essaie de profiter de toi et tu mets tous les hommes dans le même sac.
- Pas un...

...mais deux.

Je secoue la tête.
- Pas un quoi ? demanda-t-il.
- Écoute, mon histoire ne regarde que moi et seulement moi. Si Salman veut mon histoire, il peut se mettre les doigts dans le nez. Moi-même, je ne connais pas ton histoire alors pourquoi je devrais te la raconter. Si toi, tu n'es pas capable de le faire, ne demande aux autres de le faire à ta place, compris ?
- Comment veux-tu que je te le dise si tu demandes pas ?

Naufragée, vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant