Chapitre 18

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      Une semaine est passée

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Une semaine est passée. On essaie de faire au plus vite pour sortir. D'après Shahid, la maison en comptant l'extérieur s'étend sur à peu près 1,5 km. On a le droit d'aller jusqu'à là-bas donc ça va. Grand espace vert avec des arbres plantés partout, on dirait un parc naturel. La maison est encadrée avec des murs d'à peu près 4 mètres. Ayman a réussi à se procurer un ordinateur portable. Il a sorti l'excuse d'un entraînement de rédaction pour son travail. Salman n'a rien compris moi non plus donc il lui a donné quand même. À vrai dire, il l'a inventé, ça n'existe même pas.

Il est tôt le matin quand une énorme alarme retentit. Je sursaute et tombe du lit.

- Aïe ! C'est quoi le problème maintenant ?

J'aime pas quand on me réveille de la sorte, il n'est que 7 heures en plus. Je vais tuer la personne qui vient de faire ça. S'il y a un truc que je déteste le plus au monde, c'est quand on me réveille et en plus si c'est violemment, je peux faire de votre vie un enfer pour le restant de vos jours.

Je me lève en faisant trembler le sol et je prend tout mon temps. Je prends une douche, un petit masque et je prends le temps de m'habiller. La personne qui a rempli le dressing sait à peu près ce que j'aime donc ça me va. Un pantalon ample beige, un foulard de la même couleur et une blouse blanche longue me suffira.

Je suis en train de finir de mettre mon voile quand on tambourine à la porte de la chambre.

- I'm busy ! ¹ dis-je en criant pour bien me faire entendre.

{1. Je suis occupée.}

- Madame, vous devez sortir immédiatement, dit une voix grave.
- Je n'ai pas fini, vous attendez, je n'en ai pas pour longtemps.
- Madame, sortez !

Il commence à me chauffer le Tank. Il est chiant des fois. Je déboule dans la chambre hyper remontée et j'ouvre la porte en grand.

- Qu'est-ce que vous voulez enfin ? Je vous dis d'attendre, j'en ai pas pour longtemps, il y a quoi de compliquer à comprendre dans cette simple phrase ?
- Mais madame...
- Mais madame rien du tout ! Quand je dis d'attendre, vous attendez, un point c'est tout. Vous voulez que je descende à poils ou quoi ? Ça vous amuse de réveiller les gens comme ça ? dis-je en le pointant du doigt. Maintenant vous allez le regretter. La prochaine fois que vous osez monter ici pour me dire ce que je dois faire, je vous réduis en miette, compris ? criai-je en avançant. Je vous conseille de ne pas me chercher, ça risque de finir mal.

Plus j'avance, plus il recule dans le couloir. Je lui fait peur clairement. Et c'est tellement drôle, sa tête est impayable.

- Oui mais, bégaya-t-il.

Je lui claque la porte au nez, le laissant pas finir sa phrase. Je pense que Tank aura bien retenu la leçon.

Je descends 40 minutes plus tard dans le salon. Il y a beaucoup de bruits de perceuses, tout un tas de trucs et surtout du monde. J'atterris au salon, tout le monde me regarde.

Naufragée, vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant