Chapitre 17

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     - Je suis pas aussi innocente que j'en ai l'air, ok ? J'ai fait des conneries, il y a quelques années et j'ai perdu mon frère à cause de ça

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- Je suis pas aussi innocente que j'en ai l'air, ok ? J'ai fait des conneries, il y a quelques années et j'ai perdu mon frère à cause de ça.
- Il est mort ? demanda-t-il.
- Non mais mon père fait comme si. Pourquoi ? Je sais pas .
- Il s'est passé quoi ?

Je respire un bon coup.

- Il y a 5 ans, j'avais 16 ans presque 17 ans et j'étais en première, je faisais déjà de la littérature et mon grand frère, Faïz, 20 ans, il préparait son brevet de Préparateur en pharmacie dans une école à côté de la mienne et on partageait une cantine. Lui et moi, on mange pas souvent ensemble, la seule fois où il est venu c'est quand il voulait des conseils pour séduire une russe de 19 ans.
- Il t'a demandé des conseils, à toi ? il éclate de rire. Vu ta haine contre les hommes, je me demande ce que tu as pu lui sortir.
- Si tu te moques, je m'en vais, m'énerve pas. Je prends déjà la peine de t'expliquer mon histoire. Si tu te fous de moi encore une fois, c'est fini.
- Ok, j'arrête.
- Je lui donner de bons conseils la preuve, ça a marché et pas qu'un peu. Bref, il s'est assis avec moi, et il y a un gars, Karim, un nouveau dans sa classe, il s'est assis avec nous vu qu'il ne connaissait personne. Il était beau, au début j'ai pas fait attention à lui. Après j'ai été charmé, dis-je en souriant bêtement.
- Passe-moi les détails sur tes sentiments, je veux pas savoir.

Oh mais ce ne serait pas.... Noooon !!! Je crois que je viens de toucher un truc là.

- Ok, si tu veux. C'est devenu le meilleur ami de Faïz. Je parlais souvent avec lui. Je prenais toujours mon temps à la salle de bain rien que pour lui. . On a appris à se connaître. Son père dirigeait une entreprise de matériels hightech pour des événements, films, des studios, Ramziane tu connais déjà, mais lui il voulait faire à part. Devenir scientifique, créer des remèdes, des médicaments pour sauver des gens.

Et c'est ce qui m'a touché le plus chez lui.

- 4 mois plus tard, c'était vers mai, il y a avait une fête chez une de mes potes, je m'étais faite toute pimpante. Il m'a dit qu'il serait là et bien sûr Faïz n'était pas au courant. Faïz a vu comment j'étais habillée, il m'a renvoyé me changer, cet imbécile, dis-je en me rappelant à quel point ce jour-là, il m'avait foutu la haine.
- Habillée comment ?
- Rien de bien méchant, un jean boyfriend et une chemise avec une épaule dénudée. J'ai rajouté un kimono, il était hors de question que je me change. Mon lissage n'aurait pas survécu.
- Il a complètement raison, jamais je t'aurais laisser sortir.
- Bah oui bien sûr, par contre si c'est les petites sœurs des autres, y a pas de soucis ? dis-je en le toisant.
- Bah oui, s'ils savent pas recadrer leur sœur, c'est leur problème.
- C'est quoi ce discours sexiste là ? Ça veut dire que tu fais parti de ces profiteurs. Tu me dégoûtes.
- Non jamais mais je suis observateur crois-moi. Je préfère les sages aux sauvages. Dans ton cas, t'es juste pas normale.
- Ok, ça y est, j'y vais, dis-je en me levant, énervée.

Il m'énerve avec ses propos, je lui raconte mon histoire et lui il fait ce genre de réflexions. Je fais déjà l'effort de le faire parce qu'il faut bien que j'en parle à quelqu'un. Et que ça peut me faire du bien. Je pensais qu'il m'écouterait mais non.

Naufragée, vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant