Chapitre 24

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      Je discute avec Shahid quand la lumière s'éteint tout à coup

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Je discute avec Shahid quand la lumière s'éteint tout à coup.

- Tu crois que c'est le signal ? lui demandai-je.
- Ouais viens on y va.
- Tu vas réussir à me porter avec tes micro bras ?
- Ne me sous-estimes pas sweetie.

Il porte mon sac à bateau dans lequel j'ai pris la liberté d'y remplir les vêtements de qu'on m'a donné. Bah quoi, ils ont dit que c'était totalement à moi. Je ne vais pas m'en privé.

Il me soulève dans ses bras musclés. J'aime bien me moquer de lui, au début j'ai toujours cru qu'il était gay.

On descend discrètement les escaliers. Arrivés au premier étage, Shahid me dépose le temps qu'il reprenne son souffle. Je regarde partout pour voir si personne ne nous a vus. Je crois voir une ombre avec des cheveux blancs ou blonds au bout du couloir, je plisse les yeux pour mieux voir.

- Je ne sais pas comment Ayman fait pour te porter avec autant d'escaliers. Mais qu'est-ce que t'es lourde ! Je comprends pourquoi il t'appelle "pattes d'éléphants", marmonne-t-il dans sa barbe.

Attendez, je crois j'ai pas bien entendu. Je lui tire son oreille.

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Aaah !!! Ha ha je...je r-rigolais, tu ne m'as pas cru quand même, h-hein ? bégayait-il de douleur.
- Joue pas avec ça Shahid Nooran, tu vas perdre et t'en prendre une dans ta fierté.
- D'accord, c'est bon, j'arrête, désolé.

Je le lâche et il se masse énergiquement l'oreille .

- Shahid ?
- J'ai fait quoi encore ? Y a pas écrit punching-ball sur mon front quand mê-
- Ta gueule. J'ai vu quelqu'un là-bas, lui dis-je en montrant le couloir.
- Si la personne nous voulais du mal, elle se serait déjà manifestée, tu ne crois pas ? Tu as du confondre, t'inquiètes pas c'est juste le stress et l'adrénaline du moment. On y va ?

Il a peut-être raison, c'est dû au stress. Il me soulève à nouveau et descend les derniers escaliers qui nous restent.

Tout à coup, j'entends un bruit sourd, comme un battement d'ailes.

- Euh rassure-moi, qui pilote l'avion ?

Il me dévisage. Je crois que j'ai ma réponse.

- Fais pas cette tête, Myra. Je lui avais non mais il m'a écouté.
- Fallait le forcer ! Il ne sait même pas piloter un hélicoptère.

Il se mord les lèvres, se retenant. Il avance vers le jardin en fuyant mon regard. Je lui tire les poils de la nuque.

- Quoi ? lui dis-je.
- Il a appris à partir d'un livre.

Ayman a quoi ?!

- Ne dis rien, j'étais pas censé te le dire.
- Et bah maintenant, il est mort, dépêche-toi.

Naufragée, vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant