Chapitre 42

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     - Je vois que vous avez plus de bleus qu'avant l'arrivée de votre

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- Je vois que vous avez plus de bleus
qu'avant l'arrivée de votre... amie, dit SK en faisant son entrée.

Je le regarde sans comprendre.

- Ils ne t'ont pas dit, me demande-t-il en hindi.
- Non, pourquoi ?

Je me tourne vers les garçons. Karim sert les poings et Ayman le regarde avec haine.

- Ils se sont, comment dire.. comment dire...? Crêper le chignon avec tentative de meurtre de la part de monsieur Nyasanu avec un morceau de verres.

O-K... si je m'y attendais.

- Tes petits prétendants sont quelques peu... énervés.
- Ne me cherche pas...
- Je ne cherche pas, je viens vous nourrir. Tu vas avoir besoin de force pour ce soir.
- Y'a quoi ce soir ? lui demandai-je méfiante.
- Tu verras...

Il dépose 4 cartons de pizzas de chez... Big John's.

- C'est censé être drôle ? lui dis-je exaspérée.
- J'ai juste pensé que vous aimeriez manger la nourriture de votre travail.
- Oui, bien sûr...

Il repart avec un sourire sadique.

- Donne la montre.
- Quoi ? fis-je en sortant de ma torpeur.
- La montre ! répète Ayman.

Je détache le tissu en soie et la lui tend. Salman agit bizarrement. J'ai l'impression qu'il prépare un truc, y a définitivement un truc qui cloche.

- Eh oh, je te parle, Myra ! Le code !
- Quoi ? Quel cod-... pourquoi tu veux savoir ? lui demandai-je en réalisant ce qu'il me demande.
- Contacter Anissa, ce que tu devais faire depuis longtemps.
- C'est ce que j'allais faire, pas la peine de...
- Le code... insista-t-il.

C'est ça le problème. Je ne veux pas qu'il sache le code.

- Arrête de réfléchir, on n'a pas le temps.
- Je...
- Myra.

Il me fait ces gros yeux, ce regard digne digne comoriens qui veulent te faire comprendre que tu dois la fermer et faire ce qu'on te demande.

Je reprends la montre. Je le regarde puis je mets dos à lui. Je tapote la montre avec mon index droit puis je chuchote :

- Ayman...

La montre émet un léger bruit qui signifie que ça n'a pas marché. Je recommence, la même chose.

- Tu te dépêches ?! s'énerve Karim.
- Ayman !!! criai-je sur la montre.

Même cette fichue montre s'est liguée contre moi. Je me retourne et la jette au principal intéressé. J'ai le temps de voir un grand sourire. Je m'assois sur le matelas par terre, boudeuse et gênée.

Naufragée, vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant