Dire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme.
La haine n'...
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𝓕𝓻𝓮𝔂𝓪 𝓑𝓾𝓼𝓱𝔀𝓲𝓬𝓴.
Je pousse les grandes portes, me dépêchant de rejoindre la table des gryffondors, repossitionnant ma cravate rouge et or du mieux que je le peux. J'ai cette fichue impression que tout le monde me fixe, qu'ils savent ce qu'il vient de se passer. Qu'ils savent tout.
Je trouve rapidement l'emplacement choisi par Lily et Marlene pour le repas, m'asseyant avec elles. Mon arrivée désordonnée ne manque pas de faire sourire Lily, elle lève un sourcil vers moi, les yeux pétillants. Je l'ignore royalement, saluant Marlene, que je n'ai pas eut l'occasion de voir depuis ce matin. Aucune des deux ne parle, me fixant tandis que de la nourriture apparaît devant moi.
La brune fut la première à parler, taquine :
“Tu étais où comme ça ? Et...avec qui...? (elle grimace me désignant d'un doigt) Tes cheveux sont...”
Je lâche la cuillère que je m'apprêtais à enfourner dans ma bouche, portant mes mains à mes cheveux, je pousse un petit cri en remarquant l'état de ceux-ci.
“Ce n'est pas- (je brosse avec acharnement mes boucles)- ce que vous croyez.”
Les deux sorcières me regardent, amusées.
“J'étais avec Sirius.”
Un petit 'o' se forme sur les lèvres des deux, je me rend alors compte de la maladresse de mes propos. Il y a place à un certain quiproquo que je me refuse à imaginer.
“On-..on travaillait ! Pour le projet en potion-”
Lily rit tandis que Marlene hoche la tête, peu convaincue, puis me pointe du doigt Sirius qui vient d'entrer dans la grande salle, l'air débraillé —enfin, l'air bien plus débraillé que d'habitude.—Ses yeux trouvent les miens, haussant un sourcil, il m'adresse un petit sourire moqueur. Mes joues se mettent alors à chauffer atrocement, je secoue fermement la tête.
“Vous 'travaillez' bien tard. —On a bu une bière au beurre c'est tout- —Tout en vous bécotant dans un coin ? me coupe la brune.”
Ma bouche s'ouvre puis se ferme à l'idée d'embrasser le sorcier. Mon esprit divague quelques secondes, imaginant toutes sortes de baisers embrassés et de touchers passionnés. Ses boucles entre mes doigts, et mains contre ma peau. Il me faut quelques instants pour remettre mes idées en place et à effacer l'image des lèvres de Sirius sur les miennes. Pendant un moment je peux même ressentir la chaleur que celles-ci pourraient me procurer. Je me prends la tête entre les mains, soupirant.
