Dire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme.
La haine n'...
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Mes oreilles sifflent. Tout est flou, incompréhensible. Je n'arrive pas à réfléchir. Mes yeux papillonnent quelques secondes, mon nez est à quelques centimètres du sol. Une odeur âcre de fer me parvient, mélangé à quelque chose d'autre... De terrifiant. Mon corps est douloureux, brûlant. Je peux sentir une masse chaude et épaisse rouler sur ma joue.
Je lève les yeux. Là où, auparavant se tenait une uniforme et parfaite couche de neige, se trouve une large tâche écarlate et brillante. Mes doigts viennent trouver le liquide visqueux recouvrant le sol. J'observe le rouge décorant désormais ma peau blanchâtre. Du sang.
Un cri aiguë retenti, me faisant sortir de ma trense. Tout semble se mettre en ordre dans mon esprit. L'explosion. Marlene. Lily.
Mon corps réagit sans plus tarder, et me met sur pieds. Je regarde frénétiquement autour de moi, le souffle court.
Des dizaines de sorciers lancent des sorts, d'autres sont à terre, paniqués. Certains se battent à main nue. Des mangemorts apparaissent de tous les côtés, masqués. Mes jambes parviennent à peine à me porter tant elles tremblent.
Je titube, confuse, à la recherche de mes amis. Chaque visage que je rencontre est crispé, inquiet ou abordant une expression malsaine, mais aucun ne m'est familier.
Où sont-ils ? Lily, Marlene, Sirius... Font-ils partie des cadavres jonchant les pavés? Cette idée me rend nauséeuse. Je ne peux pas les perdre.
Mes pieds avancent, jusqu'à buter dans un corps, face contre terre, l'homme a les cheveux mi-longs et bruns. Ses habits sont semblables à ceux que portait Sirius.
Mon cœur rate un battement.
Avant que je n'ai le temps de m'abaisser à son niveau, deux mains attrapent mes épaules, me secouant violemment. Remus me regarde, l'air paniqué alors que je bats des paupières, encore sous le choc.
“Tu n'as rien ?”
Sa voix déraille, il me lâche, levant sa baguette et désarmant un homme en noir.
“Où est-ce-que vous étiez ?”
Le couinement qui m'échappe est ridicule, mais je ne réussis à me contrôler, à être lucide.
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