Dire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme.
La haine n'...
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On ne sait jamais vraiment lorsque la mort va frapper, lorsque le malheur va toquer à notre porte, nous percutant, brutalement, soudainement, violemment. Emportant tout sur son passage. Toute trace d'un bonheur passé. Tout souvenirs.
Je m'y étais préparée, depuis longtemps. Ça avait semblé inévitable, et ça l'était. La perte d'un être cher n'est pas prévisible, elle l'était pour nous. Pourtant, sa perte n'en fut pas moindre.
...
La porte devant moi me semble être d'une lourdeur folle alors que je la pousse, l'air est glaçant, pourtant, mon corps entier boue. Tout mes membres tremblent, et ma gorge me fait atrocement souffrir. La pièce n'est que partiellement éclairée, un fin filet de lumière filtre à travers d'épais rideaux, je manque de défaillir en voyant le lit trônant au fond de la pièce, dans la pénombre. Un mélange d'appréhension et d'angoisse m'enlace.
Mes pieds s'ancrent dans le sol, refusant de faire un pas de plus en entendant une toux, sèche, atrocement faible, faire écho dans la longue pièce. Je manque de laisser échapper un sanglot en réalisant où je me trouve, et qui est allongé dans ces draps. Mes doigts se crispent sur la paume de Sirius qui me lance un regard, mes yeux rencontrent les siens et je secoue la tête, ma respiration s'affole. Ce n'est pas possible, je ne peux pas.
"Je n'y arriverais pas..."
Le murmure qui s'échappe de mes lèvres est si muet que je ne suis même pas sûre qu'il m'ait entendue. Il fronce légèrement les sourcils, puis, d'un geste doux, lent, rassurant, son pouce trace des cercles sur le dos de ma main.
Il ne m'en faudrait pas plus pour me jeter dans ses bras, pleurer, laisser tout ce que je ressens s'échapper. Son contact m'est étrangement apaisant, confortable.
