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watch my heart burn with the fire that you started in me.
𝓢𝓲𝓻𝓲𝓾𝓼 𝓑𝓵𝓪𝓬𝓴.
Quelques gouttes perles sur les fenêtres du château, les vitraux semblent pleurer la fin de saison alors que je passe devant eux. L'air est bien mélancolique depuis quelques jours à Poudlard.
L'automne commence à s'installer, emmenant avec lui ce soleil que tout le monde semble idolâtrer. Ce temps maussade ne me dérange pas, en réalité il me réconforte.
Je crois n'avoir jamais connu un réel soleil. Aucune lumière éblouissante qui me rende joyeux au point de sortir dehors et de simplement profiter. De lever le nez vers le ciel et de savourer la chaleur qu'il me procure.
Tout a toujours été si sombre.
Mes mains s'enfoncent dans mes poches de pantalon alors que je regarde d'un air nonchalant deux élèves se begoter contre la porte de la salle où je dois la retrouver. Ils ne semblent pas me remarquer pendant quelques secondes, puis, l'un d'eux relève la tête, sursautant.
Ils me jaugent, de haut en bas. Puis se pousse, je hausse un sourcil, puis ouvre la porte sur laquelle ils se mangeaient, littéralement.
Celle-ci émet un grincement aigu. L'interieur de la classe est quelque peu poussiéreux. Une vieille salle propablement vu son état. Le choix est intelligent, c'est un endroit calme, plein de matériaux, en tout genre. L'espace de travail parfait.
Il ne me faut pas longtemps pour la remarquer, assise à un pupitre, le nez plonger dans un parchemin. Elle balance ses pieds, d'avant en arrière, qui n'atteigne pas le sol, chantonnant un air joyeux.
Sa plume gratte le papier à une vitesse folle. Une mèche blondes vient tomber devant ses yeux, elle soupire alors, tentant de la dégager de son visage. Rien n'y fait, le cheveux retombe. Elle lâche alors la plume, agacée, puis vient replacer ses cheveux.
Je m'avance, observant les alentours, je n'étais jamais entré dans cette pièce. À vrai dire, je ne suis même pas sur qu'elle figure sur la carte. Il faudra que je vérifie.
Freya relève brusquement la tête. D'un mouvement rapide elle pousse ce dont elle s'occupait, me saluant.
Je pose mon sac de cours sur la table, observant les ingrédients rassemblés autour d'un chaudron, il ne manque plus que ceux que je devais rapporter. Je les sors de ma sacoche, elle hoche la tête, observant avec attention chaque petit flacon.
"Il serait plus judicieux de faire la potion d'abord. Nous pourrons lister les effets...hum, quand on les ressentira."
Ses yeux me fixe, attendant une réponse, je hoche simplement la tête.
Elle m'adresse un sourire, un sourire rayonnant, étrangement chaleureux, qui ne manque pas de me faire frissonner. Sans trop savoir pourquoi, mes lèvres s'étire en retour, et mes joues semblent brûler. Tout mon corps chauffe attrocement sous son regard....
𝓕𝓻𝓮𝔂𝓪 𝓑𝓾𝓼𝓱𝔀𝓲𝓬𝓴 .
Je tapote la ligne indiquant l'ingrédient suivant à ajouter à la potion, l'atrrapant. Sirius, devant moi, remue doucement la potion, le nez presque plongé dedans.
"L'odeur est...divine."
Un mince sourire se forme sur mes lèvres en le voyant tant émerveillé. L'odeur qui me parvient des effluves roses doit sûrement être très différente de la sienne.
Je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il y respire, quelle est la personne qui fait battre son cœur, qui le détient. Qui est son désir le plus profond. Probablement une de ces sorcières incroyablement belles, sûres d'elles, qui dégage un charisme à couper le souffle. Une boule se forme dans mon ventre à cette idée. Je serre la mâchoire, refusant de penser à de telles choses, je déteste Sirius. Ma réaction est futile.
Je pose la fiole à côté du chaudron, lui désignant d'un mouvement de tête, il hoche la sienne. Mais atrrape la mauvaise. Je n'ai le temps d'ouvrir la bouche qu'il verse déjà le liquide. Un petit '' boum '' résonne alors dans la pièce et un rire m'échappe. Le brun a la visage noirci par la suie de l'explosion, et ses cheveux sont, au sens propre, en pétard.
Il tousse puis me regarde. Il ne râle cependant pas et se laisse rire avec moi, puis secoue la tête. Il me faut, quant à moi, plusieurs secondes pour m'arrêter.
Retrouvant mon calme, j'attrape rapidement un recipient, puis un chiffon. Il me regarde, intrigué m'avancer vers lui. D'un mouvement de baguette, le bol est rempli d'eau, j'y trempe le tissus.
"Laisses moi t'aider à..."
Il hausse un sourcil mais ne bouge pas. Je passe plusieurs fois le chiffon. Son visage se nettoie peu à peu, et, par chance, il ne semble pas être brûlé. Je passe une main dans ses cheveux de jai, les remettant en place. Mes lèvres s'étirent une fois ses traits propres.
Il me faut quelques secondes pour remarquer notre proximité, nos corps ne sont qu'à quelques centimètres. Nos visage attrocement près. Je suis presque sûre de devenir cramoisi lorsque je baisse la main.
"Voilà...tu es comme neuf."
Il me murmure un merci. Portant mon attention sur ses lèvres, ses lèvres rosées, pleines. Si proches des miennes... Aucun de nous ne fait un mouvement. Chacun observant l'autre, je suis trop absorbée par son visage pour réfléchir à quoique ce soit d'autre. Ses yeux gris semblent me percer à jour, me déshabiller.
L'espace entre nous semble se réduire considérablement. Nos corps semblent s'attirer mutuellement, comme des aimants. La porte s'ouvre alors dans un claquement, nous faisant sursauter et nous séparer. Peter apparaît, l'air essoufflé. Il ne fait aucune remarque sur la position dont il nous a découvert. Et c'est pour le mieux. Je baisse les yeux, l'estomac en vrac.
Il se tourne vers Sirius, inquiet :
"C'est Remus."
゚・*☆¸¸.•*¨*•
je voulais ABSOLUMENT poster ce chapitre aujourd'hui, mais j'ai eus un mal fou à la finir donc je poste un petit peu tard...
j'espère qu'il vous plaît, personnellement je suis super partagée, je l'avais imaginer bien mieux mais je n'arrive pas à me satisfaire de ce que j'ai écris :/
je risque d'ailleurs de poster un peu moins régulièrement à cause des cours qui viennent de reprendre, je ferais cependant de mon mieux pour poster ! (peut-être une fois par semaine) J'espère que votre rentrée s'est bien passée (si vous l'avez eus!)
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APOCALYPSE ━ S. BLACK.
FanfictionDire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme. La haine n'...