thousand eyes, of monsters and men.
CHAPITRE 45 : APOCALYPSE.
FREYA BUSHWICK.
L'amer goût des mots qui ont fleurit bien trop tard, restent en suspend sur ma langue.
Comme l'un de ces bonbons trop acidulé qu'affectionne tant mon — désormais — ennemis à la barbe argentée.
Malgré les nombreux verres d'eau que m'a aimablement offert Narcissa, cette sensation ne disparait pas, elle demeure au coin de mes lèvres, tandis que je patiente, seule, attablée à ce qui semble être un bureau.
La seule source de lumière de la pièce s'échappe du feu de cheminée, allumé par le mangemort qui m'a jetée sur le fauteuil dans lequel je trône. Les flammes me laisse seulement entrevoir quelques plumes élégantes, attachées à leurs encriers, en compagnie de piles de feuilles gribouillées. Celles-ci sont déposées sur un meuble massif et sombre. Un large siège, digne du ministre de la magie, se tient de l'autre côté.
La jeune Lestrange m'a affirmé, d'un air étrangement doux et agréable — malgré notre première et dernière rencontre quelque peu désagréable— que le Seigneur des Ténèbres me rencontrerait d'ici peu.
Elle avait paru à la fois excitée et effrayée de prononcer son nom. Mais je ne me suis pas attardée sur pareilles broutilles, complètement déboussolée. Tant de choses se sont passées en un laps de temps si court.
Je ne sais même pas ce que je fais ici.
Je n'y suis pas à ma place.
Je n'y serais jamais à ma place.Ma chaussure se met soudainement à taper anxieusement contre le sol en marbre sans que je puisse l'en empêcher. Je ne contrôle pas mon corps.
Merde. Mais qu'est-ce que je fais ici?
La port s'ouvre, dans un grincement à peine audible. Le serpent que nous pourchassions il y a quelques heures seulement vient glisser sous ma chaise, passant entre mes pieds, d'une lenteur qui me glace le sang. Je me fige en sentant une main glisser sur le dossier de ma chaise. Puis effleurer mon épaule.
Mon estomac manque de rejeter le maigre petit-déjeuner que j'ai avalé ce matin. Le mage noir s'avance. Le silence qui règne est étouffant, je manque d'air.
Et, alors que son visage se dessine devant moi, je me surprend à me détendre. Ses traits sont bien loin de ce que j'avais pu imaginer dans mes cauchemars.
Il aborde un air tout à fait...normal. Voldemort se trouve être un jeune homme que la plupart considèrerait comme charmant. Ses cheveux sont négligemment coiffés, d'une couleur chocolat profonde, quelques boucles tombent sur son front. Sa peau d'ivoire se marie à la perfection avec ses orbes vertes émeraudes. Il est habillé d'une longue cape, noire, élégante. Un charisme asphyxiant s'échappe de chaque pore de sa peau.
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APOCALYPSE ━ S. BLACK.
FanficDire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme. La haine n'...