QUATRE

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𝓲𝓻𝓲𝓾𝓼 𝓑𝓵𝓪𝓬𝓴.


Un petit baillement m'échappe alors que je me laisse mollement tomber sur le fauteuil rougeâtre. Bercé par le doux crépitement du feu de cheminée, mes yeux se ferment doucement, laissant place à un noir complet, apaisant. Je peux entendre autour de moi le grattement d'une plume sur un parchemin, les rires et discussions des sorciers autour de nous, le grésillement de quelques sorts jetés et autres artifices. Il serait aisé de s'assoupir, un certain calme règne dans la salle commune, une chaleur qui lui est propre. Je crois m'être rarement senti autant en sécurité qu'ici.

L'ambiance y est bien différente qu'à la 'maison' - du moins qu'était l'ambiance à la maison Black avant que je me fasse rayer de la famille.

Un doux parfum me parvient, un mélange de vanille, de chocolat et...quelque chose d'autre. Quelque chose d'indescriptible, de tendre, quelque chose qui me fait me sentir en sécurité.

Mes muscles, si tendus du match de ce matin, se détendent presque immédiatement alors que l'odeur m'enveloppe comme un doux cocon, mon esprit divaguant...



𝓕𝓻𝓮𝔂𝓪 𝓑𝓾𝓼𝓱𝔀𝓲𝓬𝓴.

Je dépose la plume sur mon encrier, fixant la lettre que je viens d'écrire en réponse à ma mère. Monsieur Pinpin m'adresse un regard interrogatif, je lui adresse un maigre sourire, reportant mon attention sur le parchemin. Un long soupir s'échappe de mes lèvres, poussant le papier, et reprenant mon devoir. Je me passe une main sur le visage, épuisée.

Habituellement, à une heure pareille, je serais sûrement à parcourir distraitement les lignes de livres que j'ai emprunté à la bibliothèque, allongée dans mon lit. Ou peut-être à discuter avec Lily, entremêlée dans les couvertures, le visage enfoncé dans un oreiller moelleux. À somnoler, mes yeux papillonnant.

Un petit soupir de contentement se fait entendre à mon côté, je tourne la tête vers l'origine du bruit. Sirius gît là, dormant d'un lourd sommeil. Malgré moi, un petit sourire se dessine sur mes lèvres en le voyant comme ça. Il semble paisible, calme -ce qui est pour le moins rare-, et insouciant. Ses boucles de jais descendent en cascade sur son visage, ébouriffés. Ses traits n'abordent plus ce fichu air satisfait, ses lèvres ne forment pas ce sourire en coin diabolique. Au lieu de ça, sa bouche est entre-ouverte, son visage doux. Il semble être une tout autre personne à présent. Quelqu'un de vulnérable, d'humain.

Je m'adosse alors, les yeux rivés sur les flammes dansant dans la cheminée. Je devrais continuer à travailler, je le sais, et pourtant je ne bouge pas. Je me sens bien trop sereine et calme en cet instant pour faire quoique ce soit. La salle commune est presque vide, et le calme qui y règne ne manque pas de me détendre. Après une telle journée, je ne peux qu'apprécier de tels moments.

Je sens un poids s'abattre sur mes cuisses, je manque de lâcher un hoquet de surprise en voyant la tête de Sirius s'écraser sur mes jambes. Je ne bouge pas, droite comme un piquet, attendant qu'il se réveille. Il n'en fait rien, continuant à rêver.

Je n'ose faire aucuns mouvements pendant quelques instants, tendue. Puis, je ne sais pas trop pourquoi ni comment, mais mes doigts viennent se placer dans ses boucles, les caressant. Comme le faisait ma mère lorsque j'étais enfant, alors qu'elle me contait un des nombreux récits de Beedle le Barde. Comme elle le faisait lorsque je revenais du jardin, les genoux égratignés, pleurant.

Le sorcier ne bouge pas, un sourire se dessine sur ses lèvres, un sourire satisfait qui me fait quelque peu douter de son sommeil. Pourtant, je continue, d'un geste machinal, presque naturel. Mes yeux se font lourds, et j'aurais bien pu m'assoupir moi aussi si un cri n'avait pas percer dans la salle commune :

"Je le savais !"

Vous avons tout les deux fait un bond sur place, nous levant. Je découvre Lily, les mains sur la bouche, excitée comme une puce face à ce qu'elle vient de voir. Marlene se tient derrière, en pyjama, l'air fatigué dans l'escalier. Sirius et moi nous regardons, complément sonnés. Et, malgré tout les efforts que je fais pour ignorer la lueur qui danse dans ses yeux, je ne peux que constater qu'il ne dormait pas.

゚・*☆¸¸.•*¨*•

moi :''je veux écrire comme un poète du XIXeme siècle''
aussi moi : ''excitée comme une puce ''

J'ai d'ailleurs changé de couverture (en média !), je ne sais pas trop si je vais la garder mais je l'aime beaucoup plus que la précédente ? (vous en pensez quoi ??)

N'hésitez pas à me donner des avis :)

APOCALYPSE ━ S. BLACK.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant