⚠️ ÂMES SENSIBLES , S'ABSTENIR.HISTOIRE POUR MATURES/ADULTES , CONTENANT CARACTÈRES SEXUELS.JE SUIS RESPONSABLE DE CE QUE J'ÉCRIS , PAS DE CE QUE VOUS LISEZ. ⚠️
CE LIVRE N'A PAS DE SUITE.
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Jade Nelson...
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BODYGUARD - TOME 1 Trente-huitième partie : « Second au revoir »
Hmmm ... Qu'est-ce que je détruis en premier ? Mes yeux se plissent en direction de quatre rideaux accrochés dans le salon.Arrivée devant le premier , je l'agrippe et tire un peu pour voir s'il est bien accroché.Ce machin semble costaud , je pense que ça va me demander plus de force que prévu.
Je me prépare , puis je tire d'un coup sec sur le rideau.Il se détache avec un claquement bien audible ,et la tringle manque de tomber sur ma tête ! Je bondis sur le côté et entend un rire distant en provenance de l'autre pièce.Décidant d'ignorer Warren , je m'attaque aux autres rideaux.C'est plutôt cool en fait !
Je continue de tout arracher , et fiche tout par terre.Bon ... qu'est-ce que je détruis ensuite ?
Tandis que j'examine la pièce , Warren apparaît à la porte de la cuisine et évalue les dégâts.
— Impressionnant , Jade.
— Merci , merci.
— Tu sais , je n'ai jamais trop aimé ce canapé.Et si tu me donnais une raison d'en acheter un nouveau ?
— Tu es sûr ?
— Absolument.Deux secondes.
Il retourne dans la cuisine et en revient cinq secondes plus tard avec un gros couteau , qu'il me tend.
— Amuse toi bien.
— Oh ça , pas de soucis.
Je prend le couteau et le plonge dans un coussin du canapé.Le couteau s'enfonce si aisément qu'il frappe le cadre du canapé ,et il suffit que je le tire légèrement sur le côté pour qu'un gros bruit de déchirement emplisse le chalet tout entier.Je chasse quelques plumes volantes échappées du coussin , pendant que Warren évalue les dommages.
— Tu peux faire mieux que ça.
— Je te demande pardon ?
Il hausse les épaules , et je hausse les sourcils.
— Tu es sûr de vouloir te moquer d'une femme armée d'un truc aussi dangereux ?
— C'est un couteau à beurre.
— Ce n'en est pas moins un couteau !
Il se met à rire.
— Voyons , tu n'es rien d'une menace pour moi.
Histoire de lui montrer qu'il se trompe , je lève à nouveau le couteau et poignarde le canapé à maintes reprises.Sous mon assaut , le tissu se déchire et se fend plus qu'aisément.D'un bond sur la gauche , je poignarde un coussin , puis je fais volte-face sur la droite pour sauter sur le canapé et plonger le couteau dedans.
À chacune de mes attaques , des plumes volent de partout.Une fois satisfaite , j'envoie un gros coup de pied dans le canapé , qui glisse légèrement sur le plancher.Quand le canapé à été suffisamment détruit à mon goût , je lève le nez et vois Warren qui me fixe du regard.
— Alors ? Impressionné par mes talents de ninja ?
Une plume volante me tombe sur les lèvres.Je la souffle au loin , avant d'en enlever d'autres de mes cheveux.Warren a l'air de lutter sérieusement pour ne pas sourire.Me clarifiant la gorge , je lui demande d'un ton le plus sérieux possible :
— Tu ne me considères toujours pas comme une menace ?
Je fais tournoyer le couteau en l'air avec arrogance , secrètement très surprise qu'il ne m'échappe pas des doigts.Le regard intense de Warren rivé sur le mien , il reste silencieux.
— Tu en restes bouche bée , hein ? Avoue.Je t'ai fait si peur que tu n'oses plus piper un mot.
— C'est l'un des spectacles les plus adorables que j'aie vu de ma vie.
— Face à la force , même le plus puissant des hommes se serait...
Je cligne des yeux.
— Pardon ? Adorable ?
Je lui adresse un regard noir.
— Mais ? Ça n'avait rien d'adorable. J'étais menaçante , impressionnante.
Il tousse pour dissimuler un sourire en coin.
— C'est évident.
— Tu ne me prends pas au sérieux.
— J'ai juste approuvé ce que tu disais.
— Mais c'était sarcastique.Oserais-tu dire que je ne t'aurais livré un spectacle digne de ce nom ?
— Jamais je n'aurais osé sous-entendre ça.
— Mais tu...
Il lève la main pour la poser contre ma joue , et je m'arrête instantanément de parler.Il se penche plus près de moi , si près , que nos levres ne sont plus qu'à un centimètre d'écart.Son souffle chaud se mêle au mien , et j'entends les battements de son cœur au travers de son haut.Il s'apprête à m'embrasser , mais finalement , il me montre une plume qu'il vient de cueillir dans mes cheveux.
— OK , peut-être que tu es un tout petit peu dangereuse.
Je ne peux m'empêcher de rougir , et il m'adresse un sourire séducteur.
— Vous êtes prête , madame ?
Il prend ma valise d'une main , ma main de l'autre , puis nous quittons le chalet.