Prologue

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Parole Angeverienne, conte septième.


Il naquit un jour de soleil, en Basses-Terres, habitées par la faim et la maladie.

Ses parents vivaient honnêtes. Elus heureux et fiers, ils donnèrent l'enfant. « Prions ! » scandèrent-ils. Prions pour l'Avenir. Que sa Destinée soit grande. Que Vendomeland soit en paix.

Nuits et jours se succédèrent dans les cieux. La lumière divine de l'Espoir illumina corps et âmes. La Couronne obéit à la Volonté Suprême. 

Il n'aurait su être inquiété. Il vivait abrité chez ses Serviteurs, entre les murs de ses divins ancêtres. 

Mais la maladie des mortels eut raison de lui.

Soyez maudits, vous des îles de Vendomeland. Soyez maudits !

Les maux disparus revinrent s'abattre sur lui. Seul, il supporta nos peines, jusqu'à trépas.

Serviteurs et Sujets pleurèrent la fin de l'Ère de 

L'Angevert - Partie IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant