<<Mon histoire de jour en jour - Chronique>>

-Partie 40-

Elle nous avait pas vu entrer dans la pièce.

Moi: Nan mais ça va on vous dérange pas ?
Elle: Heu Heu
Moi: Vous cherchez quoi dans nos affaires ?
Elle: Rien rien
A: Y'a pas de rien elle est malade la celle
Moi: Chut toi , bon alors ?
Elle: Bah je voulais juste voir si je pouvais avoir confiance en vous
Moi: C'est à dire ?
Elle: Et bien je ne vous connais pas donc voilà
Moi: Bah vous aurez pu venir nous parler hein
Lui: Nan mme elle vient fouiller

Elle est ensuite sortie rouge de honte la pauvre.Amine a ensuite décider d'appeler son oncle.

> Salam aleykum tonton
<
> Ouais ça se passe bien hamdoullilah mais je voulais juste te demander un truc
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> La dame de ménage là
<
> Oui Gisele tu peux l'appeller zehma tu lui dis elle a des vacances elle est un peu collante et nous on veut être seuls
<
> Ouais c'est par habitude
<
> Ah saha merci tonton
<
> Oui y'a tout t'inquiète pas , oui elle est la hein

J'suis lui ai fait signe de dire que j'étais sous la douche.

<
> Oui elle est sous la douche là
<
> Je lui dirais
<
> Salam

L'affaire Gisele réglée on allait être tranquille mais j'allais devoir faire à manger vu qu'il y'avait pas de grecs. Mais avant de partir elle avait fait le repas du soir j'étais refaite.

Bon les deux autres jours on a visité Dijon vu que c'était pas loin sinon à part ça s'était bien comme truc en plus loin de Paris y'avait pas mieux. Quand on est revenu à Paris j'ai dormi direct Amine était rentré j'allais encore m'ennuyer chez moi franchement c'est nul la vie seule.

J'avais repris les cours mon stage était terminé mais le patron avait décidé de m'embaucher les jours où j'étais libre. Ça m'arrangeait bien ça me faisait un travail en plus par contre Amine lui était pas d'accord on s'était d'ailleurs pris la tête un soir à ce propos.

Lui: Mais pourquoi tu fais deux taffs wsh ?
Moi: Bah il me faut de l'argent hein
Lui: Zehma tu peux pas me demander ?
Moi: Mais c'est pas ça wsh
Lui: Bah c'est quoi alors ?
Moi: J'veux pas être à tes crochets
Lui: Mais je m'en bas les couilles moi t'es ma femme
Moi: Mais et alors ?
Lui: Tu dis de la deh wallah vas'y j'sors
Moi: Mais le prend pas comme ça
Lui: Ouais ouais c'est ça

Et il est parti en claquant la porte, je ne comprenais vraiment pas sa réaction mais bon il allait revenir. Moi depuis le début je lui avais dit que j'étais pas le genre le meuf à vivre aux crochets de son mec j'étais plutôt indépendante et ça il le supportais pas va savoir pourquoi.

Au bout de deux jours c'était toujours silence radio donc j'ai décidé de faire le premier pas parce que c'était en partie de ma faute mais il me manquait aussi. On était samedi soir donc je savais pas vraiment si il allait répondre et j'avais raison le 1er appel fut un échec le second pareil ce n'est qu'au bout de la 3ème fois qu'il a répondu .

< Ouaiiiiis

Il criait vraiment fort et j'entendais beaucoup de musique

> Heu t'es ou là ? Pourquoi y'a autant de bruits ?
< J'suis dehors wsh
> Me dit même pas que t'es allé en boîte Amine
< J'sais même pas

Et la j'ai entendu " Bébé mais tu lâche jamais ton téléphone ou quoi"

> Attend t'es avec qui la ?
< Vas'y j'te rappelle mon cœur
> Ouais c'est ça va te faire foutre putain

J'ai raccroché sa façon de parler déjà elle était bizarre on aurait dit qu'il était ivre mais ce qui me dégoûtait c'est le fait qu'il soit avec une meuf et qu'après il ose venir me faire la morale ça nan. J'ai décidé de ne plus l'appeler ça allait me faire du mal plus qu'autre chose donc j'ai attendu qu'il revienne de lui même en espérant pour lui qu'il ai de bonnes excuses.

Je n'ai pas eu à attendre longtemps le lendemain dans la soirée on sonna à ma porte et je n'attendais personne ça ne pouvait être que lui, j'avais déjà mes phrases en tête il ne savait pas sur quel terrain il s'engageait.
Il s'approcha de moi pour me faire un bisou mais je me suis écartée de lui.

Moi: T'as lavé ta bouche au javel pour venir poser tes lèvres sur moi ?

Il essayait de me prendre dans ses bras mais je le poussait.

Moi: Nan nan tu me touches pas déjà
Lui: Quoi ?
Moi: C'est tout ce que t'as à me dire ? quoi ? T'es réel ?
Lui: Mais bébé
Moi: Oh oh y'a pas de bébé qui tienne Amine tu te fou de ma gl c'est ça ?
Lui: Rohlala juste parce que j'suis parti en boîte
Moi: Juste tu dit ? Ça aurait été moi t'aurais dit ça non je crois pas donc fais même pas monter mes nerfs
Lui: Pourquoi tu me prend la tête déjà ?
Moi: Parce que tu m'énerves tu me dit de pas faire des choses que toi tu fais ça marche pas comme ça en plus c'est pas fini
Lui: Y' a quoi encore ?
Moi: C'était qui la meuf ? Et me mens même pas ?
Lui: Une pote à moi
Moi: Donc tes potes elles t'appellent bébé maintenant ?
Lui:...
Moi: Bah répond tes potes elles t'appellent bébé ?
Lui: Nan mais heu enfait
Moi: Pourquoi tu bug là parles d'habitude ta bouche elle est toujours grande ouverte je t'écoute
Lui: Bah j't'ai trompé voila
Moi:...

J'essayais de chercher une faille ou un signe de mensonge dans ses yeux mais rien il s'était contenté de baisser la tête.

Lui: Désolé wallah
Moi: Casse toi

Il essayait de se rapprocher de moi mais j'le frappais et le repoussais.

Lui: mais j'étais bourré wsh j'me contrôlais plus
Moi: Mais j'en ai rien à foutre casse toi de chez moi sors
Lui: Je voulais pas
Moi: Mais tu l'as fait donc casse toi et surtout tu m'oublie t'as compris ?
Lui: Dit pas nimp
Moi: Efface tout tu sais quoi ta bague la tiens donne la à ta pute t'as compris ?
Lui: Hey tu la remet de suite j'dehek même pas avec toi Léa
Moi: Oh Amine t'es pas bien placé pour crier hein et j't'ai déjà dit j'suis pas ton goss tu cris pas sur moi
Lui: La bague tu la garde c'est tout
Moi: Pourquoi faire stp
Lui: Parce que toi et moi c'est pas fini
Moi: J'te dit le contraire moi bon t'as assez parler casse toi sors putain sors

En disant ces mots je le reconduisais à la porte , je l'ai mis dehors je lui ai jeter la bague et j'ai claqué la porte puis j'me suis effondrée j'arrivais pas à m'arrêter.

Je lui avais donné ma confiance et c'est comme ça qu'il l'utilisais pfff et moi qui me disais qu'on était presque qu'au but ces parents étaient prêt à venir toquer chez moi mais tous ça il l'a pas considéré c'est comme si pour lui c'était rien.

J'ai fini la soirée avec un pot de glace devant un film d'amour.

La semaine j'allais en cours c'était la routine , j'avais passé ma conduite et j'attendais la réponse; pendant l'examen je m'étais concentrée à fond pour ne pas penser à Amine. En parlant de lui il avait plusieurs fois essayer de m'appeler me laisser des messages mais j'avais décidé de faire la morte. J'étais devant la télé un soir et j'ai entendu quelqu'un rentrer il n'y avait qu'une personne qui avait les clés: Amine. J'ai fait mine de ne pas l'avoir vu il s'est assis à côté de moi.

Lui: Ça va ?
Moi:...
Lui: Ah d'accord
Moi: Tu fais quoi chez moi ?
Lui: Zehma j'ai plus le droit de venir
Moi: C'était pas ma question
Lui: Pfff j'suis venu m'excuser
Moi: De ?
Lui: Tu sais très bien Léa fait pas semblant
Moi: C'est moi qui fait semblant maintenant
Lui: Rohlolo
Moi: J't'ai donner ma confiance Amine et tu l'as trahie
Lui: Mais comprend moi aussi
Moi: Mais que je comprenne quoi ? Dis moi que je comprenne quoi ?
Lui: Mais j'ai des besoins Léa et toi tu veux rien faire
Moi: Ah donc c'est ça ta raison ?
Lui: Je sais bien que ça pardonne pas tout mais voilà tu vas pas tout niker pour ça quand même
Moi: C'est pas moi qui ai cherché hein mais toi donc stp évite de retourner la situation
Lui: Remet au moins la bague stp
Moi: Et pourquoi ?
Lui: Moi j'veux pas que ça s'arrête nous deux
Moi: Tu pensais à ça quand tu couchais avec l'autre ?
Lui: Mais c'est passé j'le referai plus j'ai compris
Moi:...
Lui: On est déjà allé loin on peut pas s'arrêter là
Moi: Justement pour moi le fait qu'on soit aller loin je pensais que ça allait te mettre des barrières mais non en fait
Lui:...

Il s'est rapproché de moi et me regardais droit dans les yeux il se mordillait la lèvre et il savait très bien que quand il faisait ça pfff

Lui: J'suis désolé hbiba wallah crois moi

Il était vraiment sincère ne sachant quoi faire j'ai baisser la tête il m'a saisit le visage et m'a embrasser comme jamais...