-Partie 61-

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Après le repas chez tonton Saïd nous sommes restés une heure de plus puis on a décidé de rentrer Yemma et Leila étaient fatigués en plus de ça, les autres eux allait dormir là bas.

Tout se passait bien jusqu'à ce qu'un conducteur de bus force le passage au niveau d'un feu et ça Amine n'a pas apprécier, du coup il a commencer à gueuler.

Lui: Wsh ce trou de balle il voit pas ou quoi zebi
Moi: C'est bon il a la priorité
Lui: Mais j'en ai rien à foutre wsh
Yemma: Amine

Il n'écoutais personne il est sorti de la voiture pour régler ses comptes. Il est remonter 2 minutes plus tard, pensant qu'il était calmé je n'ai rien dit.

Lui: On verra maintenant si j'suis un pd

Et il a accélérer en direction du bus Yemma et Leila criaient moi je savais pas où me mettre

Moi: Amine arrête putain tu fais quoi ????

Je parlais avec un mur il ne m'entendait même pas dans son excès de colère. Il a continué à suivre le bus je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête. J'ai posé ma main doucement sur la sienne pour ne pas le brusquer ce n'est qu'à ce moment là qu'il m'a fixer dans les yeux.

Moi: Range toi sur le côté stp
Lui: Ok

Il s'est rangé et il est descendu je l'ai suivi, Yemma et Leila sont restées dans la voiture.
Je ne pouvais le calmer qu'avec douceur donc j'ai attrapé son visage de mes deux mains le forçant ainsi à me regarder dans les yeux.

Moi: Arrête Amine s'il te plait
Lui: Fais moi un bisou

Je l'ai fait sans attendre

Moi: On peut retourner dans la voiture ?
Lui: Ouais
Moi: C'est moi qui conduit
Lui: Ouais

Le retour s'est fait dans le calme absolu, on a déposé Yemma puis nous sommes rentrés à la maison.

Amine s'énervait beaucoup trop vite pour un oui ou un non et ça n'allait pas je comptais en parler avec lui le lendemain le temps qu'il digère.

Comme convenu le lendemain je lui en ai parler en essayant d'y aller le plus tendrement possible. J'ai attendu qu'il sorte de la douche.

Moi: Hier tu m'as fait peur
Lui: Par rapport au bus là ?
Moi: Oui surtout que t'avais pas à réagir comme ça
Lui: Donc tu remets la faute sur moi
Moi: Me fait pas dire ce que j'ai pas dit
Lui: Ouais bon continue
Moi: Tu t'es énervé pour un tout petit truc en plus t'as faillit faire une dinguerie y'avait ta mère et ta petite sœur t'as même pas penser à ça
Lui: Mais j'suis nerveux et c'est pas maintenant que tu le sais
Moi: Je sais bien mais faut te contrôler tu sais très bien t'as pas le droit de te battre
Lui: Oui la boxe je sais
Moi: Pourquoi tu te remet pas à en faire à la salle d'ailleurs
Lui: Je sais pas on verra
Moi: Parce que moi j'ai pas envie d'être un punching-ball
Lui: Mais non hbiba t'inquiète pas je ferais attention maintenant
Moi: J'espère

J'avais réussi à le faire comprendre sans lever la voix ou crier c'était un bon signe ça, maintenant il allait devoir gérer ses humeurs parce qu'étant un ancien boxeur il n'avait pas le droit de se battre.

Trois mois étaient passés je travaillais de plus en plus tard ça commençait vraiment à être pesant à la maison je voyais de moins en moins Amine. Et vu que je n'étais pas là il restait la plus part du temps chez Ossam et faisait des déménagements; il rentrait fatigué tout comme moi donc on se couchait directement.

Pour ne pas arranger les choses mon patron m'avait dit que j'allais devoir suivre une formation dans le sud à Marseille pour manager la création de nouveaux réseaux avec l'Italie.

Je devais annoncer ça à Amine et j'avais peur de sa réaction. Je n'étais déjà pas très présente quand j'étais sur Paris alors Marseille c'était une toute autre histoire.

Quand j'suis rentrée ce soir là il était avachi dans le canapé je me suis changée et je me suis allongée à côté de lui

Lui: Alors ta journée
Moi: Pfff laisse tomber
Lui: Tant que ça ?
Moi: Ouais en plus il faut que je te dise un truc
Lui: Ah ouais ?
Moi: Ouais ça va pas te plaire
Lui: Ah
Moi: Je vais aller travailler dans le sud
Lui: Ouais bon où ?
Moi: Marseille
Lui:...

Il n'a rien dit puis il s'est levé brusquement et n'arrêtait pas de se passer la main dans les cheveux.

Lui: Comment ça Marseille putain
Moi: Bah Marseille
Lui: Déjà on se voit jamais à part le weekend alors là pfff
Moi: Mais tu crois ça m'énerves pas moi ?
Lui: J'ai pas dit ça déjà et cri pas
Moi:...
Lui: Tu pars combien de temps ?
Moi: 4 mois
Lui: Zebi

Pour l'instant ça allait comme réaction je pensais qu'il allait criser mais non il avait compris et me l'avait montré peu avant qu'on ne se couche.

Lui: C'est bon tu peux dire oui
Moi: Merci wallah merci
Lui: C'est normal wsh t'as grave taffer pour avoir ton travail je vais pas te dire non juste par égoïsme même si ça va être le bordel un peu
Moi: Tu vas me manquer
Lui: On va se voir arrête de croire tu vas pas venir me voir hein
Moi: Roh pourquoi tu gâches tout tu sers à rien
Lui: C'est bon dors bolosse
Moi: Tchip

Je pouvais donc annoncer à mon patron que j'étais d'accord pour Marseille. J'allais pouvoir commencer à faire mes valises je n'avais rien à dépenser tout était au frais de l'entreprise logement,santé et alimentation.

Deux semaines plus tard j'étais en train de déballer mes affaires à Marseille, j'étais dans les quartiers du port dans un hôtel ça changeait de Paris.

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