Il faut que je me déboite les poignets, c'est la dernière chance que j'ai de m'échapper. Si les agents de la PDE m'attrapent c'est la mort assurée! J'observe une dernière fois la salle, c'est un chaos complet et les agents font un massacre. Je retire ce que j'ai dit ce n'est pas une simple descente c'est une mise à mort de tous les convives.
Je fermai les yeux, se déboiter les poignets comme on peut l'imaginer c'est assez douloureux. Allez ce n'est pas comme si c'était la première fois que je me trouve dans une telle situation, je serrai les dents et entrepris de compter mentalement... 1...2...3 !
Un immonde craquement et je hurlai à plein poumon. Je me rappelais pas que ça faisait aussi mal, je rabattis mes bras devant moi et d'un seul mouvement je remis mes poignets en place. La douleur à au moins un côté positif je suis maintenant complètement lucide et prête à en découdre. En deux secondes je me détachai entièrement de la chaise et sans écouter mon corps je courus vers ce qui semblait être les coulisses.
À peine passé les rideaux je vis mon sac par terre, peut-être que j'ai finalement une chance. Je le mis sur mes épaules en récupérant la seule chose qui me sera utile dans la situation actuelle. S'il y a bien une chose dont je n'ai pas pu me débarrasser en fuyant Orientis c'est Arés.
Arés c'est mon bébé, mon arme de prédilection . C'est une œuvre d'art à lui tout seul et c'est un peu une extension de moi-même. Mais bon ce n'est pas tellement l'heure de rêvasser !
Je repris mon chemin à travers les coulisses évidemment au bout d'un moment à tourner en rond j'en conclus que j'allais devoir passer par le même chemin que la PDE. Je traversai la scène dans le sens inverse sans me soucier de rien.
J'en ai mare de ses conneries, je sens que je vais devenir encore plus vulgaire que je ne le suis déjà. Je retirai mon bandage qui dissimuler mon tatouage jusqu'à maintenant et à la place j'accrochai solidement Ares à ma main.
Aussitôt descendu de l'estrade je tombai nez à nez avec un agent, je ne réfléchis pas et je lui explosai la mâchoire avec Ares et continuai ma route.
Je veux rentrer chez moi, je suis fatiguée et en plus je suis grave en retard pour mon rendez-vous avec Nani.
Je regarde tout en traversant calmement la foule des agents démonter les derniers convives et j'aperçus le clown entrain de se débattre proche de la porte. Même si ça me semble compliqué je n'ai pas oublié l'étape qui consiste à lui démolir le portrait au pire ça ne fera que l'arranger !
Je n'aime pas tellement que l'on me menace encore moins qu'on essaie de me vendre.
Je m'approchai lentement de lui en évitant les agents, le secret des assassins d'Orientis c'est que nous sommes plus discrets que la mort et il faut dire que je suis plutôt doué dans le domaine ! Mais voila j'ai aussi malheureusement une légère tendance à me laisser déborder par mes émotions ou ma fierté ou les deux.
Le clown me regarda droit dans les yeux et accourut vers moi
- Toi ! Aides moi, si tu me donnes ton arme je te ferais riche, crois-moi tu ne manqueras plus de rien !
Je ricanai légèrement et sans me rendre compte je perdis légèrement l'équilibre. Je suis en mauvais état et l'happy end me semble de plus en plus dure à imaginer...
C'est à ce moment-là que je compris que je devais être 13, je ne suis pas Iris, si je veux m'en sortir je doit être numéro 13. Je m'approchai de lui alors que des agents de la PDE nous encerclent déjà.
Et alors qu'il allait surement encore me supplier je levai le bras et tira directement dans son œil droit.
Aucune hésitation, aucune culpabilité, aucune pitié.
J'espère que ce dégueulasse ira direct en enfer comme ça avec un peu de chance quand ça sera mon tour je lui en remettrai une pour qu'il comprenne bien la leçon ! Son corps tomba au sol mais maintenant les agents m'ont en joug et je n'ai plus d'échappatoire.
Je détachai mon arme de mon poignet et la glissai dans mon dos, les agents hurlent de me mettre à terre mais j'ai l'impression que leurs voix sont à des dizaines de kilomètres. Ça m'importe peu de toute manière.
Je relevai mes cheveux en formant un chignon approximatif et les agents reculèrent d'un coup. Mon tatouage est désormais visible de tous et ils savent à qui ils ont à faire. Même à moitié morte je suis capable d'en amener au moins 3 ou 4 avec moi.
Mais je culpabilise quand même pour la vieille elle va m'attendre c'est sur...
Je m'approchai alors du corps du clown, je me baissai afin de récupérer son portable qui sort légèrement de sa poche et composa le numéro de Nani.
Une première balle vint ses loger dans mon mollet me faisant mettre les genoux à terre.
- Allô ?
- Nani c'est moi, je suis désolé nous allons devoir reporter nos rendez-vous.
Ma voix dérailla, je crois que je suis triste de me dire que je ne vais plus jamais la revoir, les moments passés avec elle ces dernières années ont été les plus heureux de ma vie.
- Je comprends, mais entends moi bien mademoiselle, faites en sorte que ce soit juste un contre-temps ! j'ai mis une tarte au four et si vous ne revenais pas je vais devoir en jeter ...
Je n'entendis pas la fin de la phrase qu'une deuxième balle me transperça l'épaule, je réprimai un cri et portai une dernière fois le téléphone à mon oreille.
- Merci pour tout.
J'explosai le téléphone au sol alors qu'une rage sans nom s'empara de moi.
Je me lançai vers le premier soldat, je l'assommai avec sa propre arme. Je pris l'arme du deuxième et lui tira une balle dans la jambe. Il s'effondra et j'en profitai pour arrêter une balle avec son corps.
J'avançai de quelques pas et je tombai nez à un homme qui me souriait. Qui sourit dans ses moments là ? J'allais m'apprêter à clairement lui faire ravaler son sourire que je me sentis tomber dans le vide et puis plus rien le noir, le silence.
———
Hello !☘️
Chapitre III et ça se passe plutôt mal pour Iris ... Comme je vous l'ai dit j'ai beaucoup de projets pour elle et ça serait frustrant qu'elle meurt au bout du troisième chapitre !🥺
Alors comme pensez-vous que cela va se passer ?! Donnez-moi vos avis !
Bonne semaine🐥
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Number XIII
WerewolfTuer ou se faire tuer. Pendant longtemps je pensais que ma vie se résumait à ça. Orientis m'a conditionnée à ça...Et pourtant j'ai pu m'échapper. Dans deux jours cela fera deux ans que je vis une vie acceptable et tranquille à Oakwood. Ils me croi...