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Bonne lecture !
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Est-ce que ça serait trop demandé de mourir en paix ?
Sans que personne ne fasse en sorte que je survive par exemple? Je ne dis pas que je suis suicidaire, enfin peu être un peu, mais je n'aime pas souffrir inutilement. Je soufflai et ouvris les yeux. La lumière blanche me fit mal et il me fallut plusieurs minutes avant de pouvoir les ouvrir correctement.
L'odeur de désinfectant typique des hôpitaux me fit soupirais légèrement, je fis un rapide check de mon corps. Je peux bouger mes pieds et mes doigts c'est plutôt bon signe. Chaque mouvement est une torture mais j'estime mon rétablissement entre 2 semaines ou 1 mois au pire.
J'essayais de me redresser mais je remarquai les liens à mes chevilles et mes poignets. Encore une fois je me déboitai les poignets et les ramenais contre ma poitrine en gémissant légèrement. Je suis fatiguée mais je dois comprendre où je suis.
- Ça doit faire mal ça non ?
Je sursautai et écarquillai les yeux, je tournai ma tête et tombais nez à nez avec un homme plutôt grand. Assis sur sa chaise il ne leva même pas son nez de son ordinateur. J'entrepris de le détaillait, châtain, les cheveux mis longs pleins de bouclettes, plutôt costaud. Je remarquai à peine que lui aussi avais posé son regard sur moi dans un silence pesant.
- Où je suis ? lui demandais-je d'un ton le plus neutre possible
- À l'hôpital vous avez fait un malaise.
J'ouvris grand la bouche sous la surprise . C'est qui ce guignol ? Je viens de me prendre des balles et lui il s'amuse ?! Je suis tombé où moi encore ! Il me fixa et souris d'un air malicieux avant de continuait
-Hé bien tu n'as pas beaucoup d'humour... Tu es à l'hôpital sous la responsabilité de la PDE. Je suis celui qui va s'occuper de toi à partir de maintenant. Évidemment tu n'as pas le choix si tu refuses, j'active ce petit boitier et tu meurs grâce à la jolie puce que mon patron t'a injectée. Alors il va falloir se supporter car à partir de maintenant on travaille ensemble. Je dois t'appeler comment ? numéro 13, 13 ou le chat d'Orientis ?
Ok ce mec est définitivement atteint. Mais il sait exactement qui je suis. J'avais hérité du surnom du chat d'Orientis à cause de mes capacités à me faufiler partout et à cause du fait que j'agissais surtout la nuit. Mais aujourd'hui je déteste ces surnoms je ne veux plus être 13. Mais bon impensable que je lui donne mon prénom. C'est la seule chose qui me reste de personnel. Je me remémora mes derniers souvenirs, la vente aux enchères, les balles...
C'est la PDE qui m'a amené. Je continuai de me masser les poignets tout en me détournant de ce cinglé. Je n'ai pas la force de lui répondre et j'ai trop à réfléchir. Ils m'ont implanté une puce . Sérieusement ils se sont pris dans Black Mirror ou quoi ?! Je rigolai malgré moi et me rendormis aussitôt...
***
Le second réveil fut brutal, mes cauchemars m'ont hanté toute la nuit et je me suis réveillé en hurlant. Les infirmières sont arrivé en urgence et on du refaire tous mes bandages. Je ne suis plus attaché, ils ont surement compris que ça ne servait à rien et malgré cette nuit mouvementée je vais déjà mieux . Mon corps me fait moins souffrir. Je m'assis sur le bord du lit et vérifiai moi-même les bandages.
J'entrepris d'en refaire certains qui me semblait mal mis. Je porte seulement une brassière noire et une sorte de short court noir,avec les bandages j'ai l'impression d'être une momie. Je me pinçai l'arrêt du nez en réfléchissant une énième fois à comment je pourrais m'échapper de cet endroit sans trop de casse.
La porte de la chambre s'ouvrit et le cinglé aux bouclettes rentra dans la chambre d'un pas nonchalant. Ces yeux verts me fixèrent et il s'arrêta devant moi . Je le fixai d'un air mauvais et même si je ne suis pas en état de me battre je ne veux pas paraître plus faible que je ne le suis déjà.
- Allez debout on va manger et faut qu'on parle.
Je haussai un sourcil, je ne suis pas sur de pouvoir marcher mais ce mec me met en rogne et je ne veux pas lui faire le plaisir de ce foutre de moi. Il me tourna le dos et alors que je posai un pied par terre je me rattrapai de justesse au mur. Il se retourna et un sourire satisfait s'afficha sur son visage.
Son but est clairement de me mettre en difficulté mais il ne me connaît pas, j'ai enduré bien pire que ça.
Je me redressai lentement et avec ma main je frappai sur chacune de mes cuisses, d'abord douloureuse, cela eut l'effet de les réveiller et je put marcher normalement derrière bouclette sans trop déguster. Je dus faire plusieurs pauses pour le suivre, le silence était pesant, plusieurs personnes le saluèrent en tant que « sergent ». Il continua de marcher sans me prêter attention et au détour d'un couloir, une cantine nous faisait face.
Du monde était assis aux tables et la salle devint silencieuse quand nous prîmes place à une table avec nos plateaux. Le sergent avait porté le mien et j'avais pu avoir un verre de lait ce qui constitue une grande victoire !
- Bon on te transfère demain matin dans un endroit plus discret. Les infirmières vont te passer des vêtements plus adaptés il fait trop froid pour que tu te balades comme ça.
Il croisa les mains devant lui en attendant visiblement que je lui répond mais ces mots ne cessent de tourner dans mon esprit « il fait trop froid » comment il peut faire froid ?! Nous sommes en plein mois d'août, on crève de chaud dehors sans mauvais jeux de mots bien sûr ! Je relevai les regards et le fixai dans les yeux
- Quels jours sommes-nous ?
- Oh tu as une voix super !
je lui décrochai un regard noir et il rigola sans s'en souciait.
- On t'a plongé dans le coma 2 mois. Nous sommes le 25 octobre.
Je restai interdite ça fait deux mois que je suis ici ?! ça ne va pas, il y a trop de chance qu'Orientis me retrouve, la PDE n'est pas connue pour être discrète et ça m'étonnerait qu'Orientis ne soit pas déjà entrain de surveiller toutes ces installations. Je commence malgré moi à paniqué, il ne faut pas qu'il me retrouve , je ne veux pas y retourner, c'est hors de question.
Je veux retrouver ma maison et Nani. Je mis ma main dans mes cheveux pour cacher mon angoisse mais le sergent ne semblait pas dupe.
- Calme-toi, nous partons demain dans un endroit indépendant de la PDE aucun risque pour toi. Fini de manger .
J'avalai d'une traite mon verre de lait et poussai mon plateau devant moi, je n'ai de toute manière pas faim. Le sergent bouclette se leva et je le suivis sans un mot, je suis trop crevée.
En arrivant devant ma chambre je remarquait l'énorme canapé devant celle-ci. De nombreux coussins et plaid étaient dessus et j'eus une irrépressible envie de me cacher dedans. Ça a l'air moelleux et bien plus confortable que mon lit tout dur .
- Viens ici ta chambre est là.
Je rentrai malgré moi dans ma chambre et m'assis au bord du lit. Le sergent claqua la porte sans rien dire. Je sortis de mon short le couteau que je viens de voler à la cantine et ce qui est sur c'est que ce soir je dors sur ce canapé !
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Hey !
Voilà pour le chapitre V ! J'ai hâte de voir où va aller Iris et qui elle pourrait rencontrer là-bas ! Comment vous imaginez ce nouvel endroit ?
bonne journée !
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Number XIII
WerewolfTuer ou se faire tuer. Pendant longtemps je pensais que ma vie se résumait à ça. Orientis m'a conditionnée à ça...Et pourtant j'ai pu m'échapper. Dans deux jours cela fera deux ans que je vis une vie acceptable et tranquille à Oakwood. Ils me croi...