Chapitre 9

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Au bout de 27 minutes à courir comme une dératée je voyais enfin le Sam's Club.

Au début de ma course j'avais ressenti comme une gêne, un mauvais pressentiment et cela m'avait forcé à me déplaçait de branche en branche plutôt qu'au sol. Dans le pire des cas je suis parano sinon ceux qui me suivent auront bien du mal à me pister.

Oui sauter de branche en branche ça fait très singe où Naruto mais ça a l'avantage de ne pas laisser de trace.

À ma plus grande surprise ma moto était toujours sur le parking. Bon, dans un sale état vu le temps quelle à passer dehors mais toujours là! je rentrai dans le magasin qui avait été quelques mois plus tôt le début de tous mes problèmes.

-    Hey Ed tu n'aurais pas trouvé mes clefs de moto ?

-    Bonjour Iris, moi aussi je suis content de te revoir ? Tu étais partie en vacances tout ce temps ou tu hiberner ?

-    Un peu des deux ? Mes clefs ?

-    Oui tiens ! Mais la prochaine fois fait gaffe où je laisse les mômes te la voler.

-    Ouais ouais à plus Ed.

Je sortis alors que j'entendais Ed râler sur le fait que la politesse n'existe plus. Je montai sur ma moto et quand elle démarra je souris comme une enfant. J'ai toujours aimé les motos, la vitesse me donne un sentiment de liberté.

Je la laissai tourner un moment et je scrutai l'orée du bois, j'avais cru voir du mouvement mais après avoir plissé des yeux inutilement, je m'étais résolu à partir chez moi. De toute manière je n'ai pas d'arme et donc rien pour me défendre en cas d'attaque.

Revenir chez moi fus plus dur que ce que je me l'imaginais. De la poussière c'était déposer sur mon piano et Nani avait mis des draps pour protéger les canapés. Je mis rapidement des habits confortables et quelques trésors dans un gros sac et j'en profitai aussi pour me changer.

Je sautai dans un jean en cuir noir qui s'adapte parfaitement à mon corps et un pull de la même couleur puis mis mon blouson à capuche de quand j'étais encore en service. La capuche peut s'attacher sur la tête grâce à une petite pince et entre nous c'est plutôt pratique ! Sans plus attendre je me dirigeai vers la maison de Nani.

C'est elle qui garde le sac le plus important. Donc pas le choix d'aller se faire engueuler !

Je montai sur son perron et des cris d'enfants me firent sursauter. J'observai la scène avec attention et je toquai trois coups à la porte.

Je n'entendis pas le bruit de la porte s'ouvrir mais à la place le bruit d'un fusil à pompe que l'on charge. Je me mis à terre par réflexe

- OK je suis désolé ! Je n'ai pas fait attention c'est arrivé comme ça ! Ça n'a pas été facile Ok ! Et je te signale que je t'ai prévenu !

Toujours pas de réponse...

- Allez soit pas comme ça !

Je me relevai doucement et quand la porte s'ouvrit Nani me prit immédiatement dans ses bras.

- J'ai eu peur pour toi débile !

Je plongeai ma tête dans son coup, Nani est vraiment devenu comme une grand-mère pour moi. C'est devenu bien plus qu'un ancrage pour moi, s'il lui arrive quoique se soit je sais déjà que je ne le supporterai pas. Je sentis les émotions me submerger, la tristesse et la colère de ne plus pouvoir vivre ici et le fait de me sentir enfermer me fit craquer.

Je me laissai aller dans ses bras et des larmes se mis à couler sur mes joues.

- Allez petit chat ça va aller maintenant, je suis certaine que ce n'est pas si terrible. Dit-elle en me caressant les cheveux

Je reniflai et repris un peu contenance en essuyant mes yeux.

- On va dire que c'est différent...

Nani se recula et me tendit mon énorme sac. Ce n'est pas mon genre de me plaindre et encore moins de pleurer. Je baissa les yeux, saisis le sac et en sortis mes armes. Je clipsai mes poignards à mes cuisses et à défaut d'avoir récupéré Arés je m'équipai d'un Glock 18. Il me reste 20 minutes pour rentrer ça va être short.

-    Que vas-tu faire maintenant ?

-    Je vais y retourner je crois que je dois régler certaines choses avant de pouvoir revenir.

Nani me sourit et je lui tournai le dos pour revenir à ma moto. Mais elle me donna un coup derrière la tête

-    Et reste en vie sinon je te tue !

Je rigolai et après avoir regardé une carte je me mis en route pour retrouver l'agent bouclette.

****

Depuis le début nous nous cachions dans le parc national des Greats Smoky Mountains, il me reste donc environ 5 minutes avant d'arriver il est 15h50 je suis dans les temps, merveilleux !

L'agent bouclette m'attendait assis sur les escaliers du porche. Dire qu'il semblait nerveux aurait été un euphémisme. Je fis le tour de la maison pour qu'il ne me voit pas et je m'approchai de lui sans un bruit. Je me glissai dans son dos et approchai ma bouche de son oreille

-    Bah alors quelque chose ne va pas ?

Monté sur le ressort il fit un bond énorme et se retourna vers moi ahuris.

- Sérieusement tu es obligée de faire ça ?! cria-t-il

- Moi aussi je suis contente de vous revoir ! lui dis-je tout sourire

- C'est quoi tous ces sacs ? il pointa les deux sacs pendus à mes épaules

- Rien d'important !

- Je vais devoir les fouiller, et tu vas me donner toutes les armes, je n'ai pas forcément envié de voir faire joujou avec ça à côté de moi ! il pointa les armes accrochées à ma cuisse

- Pourquoi monsieur l'agent aurait peur de moi ?

- Bien évidemment j'ai peur de toutes les femmes sur cette terre ! Ce sont les plus grands fléaux de l'humanité !

Il me regarda tout fier de sa blague et je me retournai sans même lui répondre. Je suis peu être un peu dur avec lui mais qui aime bien châtie bien non ?

J'enclenchai la poignée de la porte, j'entendis du bruit à l'intérieur de la maison et alors que je posai un pied dedans je tombai nez à nez avec celui qui allait me poser des problèmes à en plus finir. Je le su à la seconde où je posai les yeux sur lui.

Les cheveux courts et un peu plus long sur le dessus aussi brun que les ténèbres, des yeux verts émeraudes et à la louche un bon 1m90, ont eu dit un dieu tout droit sorti d'un film Marvel. J'allais définitivement prendre mes jambes à mon cou quand il  m'attrapa violemment par les poignets et m'attira contre lui.

Je vis une lueur étrange passer dans ses yeux et je compris immédiatement que je n'avais pas affaire à un être humain.Je me figea.

Il colla son front contre le mien et il sembla satisfait et même soulagé. Cela ne dura tout au plus quelques secondes où je ne réagis même pas, mais pourtant j'eus l'impression qu'il s'était passer des heures. Quand il se décolla de moi je ressentis un grand vide et sans trop comprendre je fus un peu déçu qu'il remette de la distance entre nous. Il me domina de toute sa hauteur et dis :

- Tu es mienne, nous sommes liés à jamais.

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Bonjour ! 🎄

Et voilà Iris a enfin rassuré Nani et elle rencontre enfin son âme soeur ! Comment pensez-vous que cela va se dérouler entre les deux ? 🐺

Dites-moi ça en commentaire !☺️

La bise !

Number XIIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant