Never Fell In Love

Chapitre 58

Le réveil résonne sur ma table de nuit me faisant presque sursauter. Je me tourne de l'autre côté, dos à mon téléphone, pour essayer de faire diminuer le son mais rien n'y fait.

Je me maudis soudainement d'avoir prit le premier train, je pensais que ça ne serait pas un problème de me lever à l'aube et bien si, ça l'est.

Je me tourne de nouveau, cette fois-ci vers mon téléphone et j'éteins le réveil tout en me redressant.

Maintenant, je dois me concentrer et me résonner pour ne pas retomber de tout mon poids sur mon matelas et refermer les yeux, même pour cinq minutes.

Parce qu'on sait tous, que ça ne sera pas cinq minutes et que je risquerai de louper mon train.

Je me passe une main sur le visage et je sors de mon lit pour aller me préparer étant donné que je ne ressemble pas à grand-chose mais après tout, qui se réveille à quatre heures et demie du matin, avec le teint frais ?

Personne.

Je me place ensuite sous ma douche en espérant que ça me réveille puis, une fois lavée, je commence à traiter l'intégralité de mon visage.

Brossage de dents, crème revitalisante, crème antifatigue, un peu de maquillage léger, brossage de cheveux, parfum enfin j'essaye d'être la plus réveillée possible.

Je pars ensuite m'habiller et je regarde une dernière fois que je n'ai rien oublié.

Je dépose mes sacs devant la porte de ma chambre et je me dirige vers celle de mes parents.

Je rentre doucement en essayant de me repérer avec la lumière de mon téléphone et je m'approche de leur lit.

« J'y vais. » Je chuchote.

Mon père ne réagis pas et ma mère bouge légèrement.

« Bisous. » J'ajoute.

« Mél ? » Ma mère parle avec une voix pâteuse sans ouvrir les yeux.

« Oui ? »

« Tu t'en vas ? »

« Oui. » Je souris.

« Fais attention. » Elle glisse une main sous sa joue.

« Ne t'inquiète pas. »

« Tu salueras Samuel de notre part. »

« Je n'y manquerai pas. »

« Bisous chérie. » J'entends doucement mon père.

« Bisous, je vous tiendrais au courant. »

« Merci. »

Je dépose un baiser sur chacun de leur front et je quitte leur chambre, les laissant se rendormir tranquillement.

Je marche dans le couloir à pas de loup et je saisis mes deux sacs que je descends dans l'entrée.

J'enfile mon manteau et des chaussures et j'attends au chaud, que le taxi que j'avais commandé la veille, arrive.

J'ai la sensation qu'il fait extrêmement froid dehors et je réalise que le temps sera similaire à Londres.

Je me remercie alors intérieurement d'avoir priorisé les pulls dans mes affaires.

Lorsque le taxi se gare devant le portail, je sors de chez moi et j'entre à l'intérieur de la voiture.

« Bonjour. » Je souris.

« Bonjour. » Il me répond avant de démarrer.

J'essaye de démarrer une petite conversation mais le chauffeur ne semble très bavard. Après tout, il a certainement dû conduire toute la nuit ou commence sa journée et n'est pas très réveillé.