chapitre 2

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Je me lève le lendemain, m'étire dans mon lit et regarde l'heure. Merde ! Je suis à la bourre. Je saute du lit après une douche rapide, je m'habille à la quatrième vitesse, sweat-shirt et jeans tout simple, car je n'aime pas ces jeans troués et déchirés, je suis à poils la moitié du temps, voila pour cette raison que je n'en possède aucun.

Je me dirige vers la cuisine où Alexis prend déjà son café.

- Ya rien dans le frigo, tu n'as pas fait les courses ?

- Quoi ? Je dis en ouvrant le frigo, merde ! Ça veut dire que je dois aussi faire les course ?! Pourquoi tu ne les ferais pas toi s'il te plaît ? Je demande en souriant

- Et puis quoi encore ? Moi, j'étudie et pas toi ! Tu n'as qu'à le faire, c'est ton boulot !

Alexis peut vous paraître pourrie, gâtée et insolente, en vrai, elle n'aime pas mes choix de vie et les respecte et la limite du possible. pour elle, dans la version fleurie que je lui ai offerte alors qu'elle n'avait que 10 ans, j'ai choisi cette vie à la triste réalité ? Mon père m'a vendu comme un morceau de viande et Alexis serait la prochaine si je ne la protège pas. alors, j'essuie les coups qu'elle me donne derrière un sourire. Un jour, elle saura la vérité et regrettera ces mots.

- D'accord, j'irai faire les courses, je réponds.

Peu de temps après elle sort et je prépare un petit déjeuner à ma mère avec ce qui reste dans le frigo trois œufs ,dont un et pourri, du pain de mie que je ne trouve pas totalement mauvais, je le grille au four. Je me dis toujours que je devrais acheter un grille-pain, mais c'est tellement secondaire face au médoc de maman, les médecins sont optimistes et disent que ce traitement va marcher, mais au cas où je suis prête à en payé un autre. Je récupère une pomme et quelques framboises qu'un marchand a accepté de me donner parce qu'elles ne sont pas belles, abîmées ou un peu écrabouiller, je mets le tout sur un vieux plateau et l'emmène dans la chambre de ma mère :

-bonjour maman. Je m'égosille. Dès que je suis dans cette chambre ma bonne humeur et de rigueur parce que d'après les médecins une attitude positive l'aide beaucoup alors, je la lui offre et je punirai Alexis des pires punitions si elle ne faisait pas de même, heureusement nos chamailleries n'entrent jamais dans cette chambre ici, nous sommes les filles parfaites que notre mère veut qu'on soit.

- Ah, tu es là mon ange.... Elle m'appelle toujours comme ça et ça me déchire toujours de l'entendre m'appeler par ce surnom parce qu'elle et moi, on sait que je ne suis pas un ange, elle sait quel est mon travail, elle sait aussi pourquoi je le fais, mais elle me dit tous les jours que l'habit ne fait pas le moine elle. elle connaît toute l'histoire, elle sait comment j'ai fini avec eux.

Elle prend son petit déjeuner puis je l'aide à prendre une douche, s'habiller d'habit propre et jolie. Maman a toujours été coquette et même malade et alitée, elle veut être présentable.

- Ce n'était pas le tour d'Alexis de m'aider ? Elle me demande alors que je lui resserre du jus d'orange tout en lui tendant ces médicaments.

-si, mais tu sais avec la fac, elle n'a pas trop le temps ces jours-ci, je dis en regardant ses mains, tu sais que ses études sont importantes.

-oui, c'est vrai, dis ma mère avec un sourire emplit de fierté, le genre de sourire qu'elle ne me servira jamais...

-toi aussi, tu pourrais continuer tes études ma chérie, tu pourrais aller à l'université comme ta sœur.

-mama... J'ai 21 ans, j'ai passé l'âge des études. Et puis, je n'ai jamais été aussi intelligente qu'Alexis...

Ça, c'est vrai. je n'est jamais eu d'aussi bonne note qu'elle au collège, tout le monde disait qu'une blonde aussi jolie ne pouvais pas en plus avoir d'intelligence. Ils se trompaient tous, Alexis est aussi intelligente que jolie. La meilleure note que j'ai eue au lycée était en chimie, j'ai eu un A+ après avoir fait une pipe au prof après les cours. C'était soit Ça, soit j'étais renvoyé du lycée et ça aurait brisé le cœur de maman et je ne voulais pas la décevoir alors, j'ai fait ce qu'il m'avait demandé, une pipe contre un A il m'avait dit qu'il m'avait vus au Sloon qu'il savait ce que j'y faisais et qu'une pipe en plus ou en moins ne serait rien pour moi, il avait raison.

La Mafia De Chicago: La Zolatka De La MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant