chapitre 4

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Sacha

Ça fait un moment qu’elle s’est endormie dans mes bras. J'aime ces moments, même s'ils sont fugaces et que je les vole pépite par pépite. Mais à chacun d’eux, je me sens humain. L’entendre respirer dans son sommeil et être juste là à ses côtés me fait un bien fou.
Je sens mon téléphone vibré. Merde le bruit va la réveiller, elle bouge alors, je me décale juste assez pour le chercher dans les draps froissés. Je le prends et regarde qui m’appelle.
C'est mon père putain…
Il est minuit passé et je ne comptais plus quitter le lit, mon père ne l’entend pas de cette oreille. Je réponds, les mots sont courts et directs. Je hoche la tête Et lui réponds un laconique « D’accord ». après ce qui vient de ce passé avec ma douce Yana, je ne voulais pas partir, sortir de cette bulle jusqu’au petit matin. Mais maintenant, il va falloir que je m’en aille.
Je me relève, elle se remue encore une fois, je l’embrasse sur le front et lui murmure que je vais revenir, ce qui est faux bien sûr.
Je ramasse ma chemise, me rhabille rapidement et sort une fois dans la cuisine, les trois filles sont toujours là, mais maintenant accompagné d’un mec qui ne doit pas avoir plus de 25 ans

- Tu pars déjà ? C'était court... je souris, Alexis essaie de me déstabiliser, pauvre d’elle.

- Je ne suis pas Lake printsessa, ne joue pas avec moi.
L’une des fille la rouquine me sourit d’une manière bizarre. Elle me rappelle trop les femmes qui traînaient avec oscar. beurk !

- Je peux te raccompagner si tu veux. Je me retourne et ne réponds même pas. Prend directement la direction de la sortie, mais j’entends Alexis la mettre en garde, brave fille.

- Hé ne joue pas avec lui. Lui, c'est la cour des grands ma cocotte.

Une fois dehors, je trouve Lake en train de m’attendre devant le 4×4, il m’ouvre la portière et je monte rejoindre mon frère.

- On doit faire du travail propre père veut que ça ressemble plus à un suicide qu’à autre chose.

- C’est un violeur d’enfants, il mérite d’être baisé ! M’emporte-je en serrant les poings.

- Un suicide sach’ rien de plus.

La voiture démarre vers notre nouvelle victime, un homme qui le mérite amplement. Tuer n’a aucune justification, mais je ne dirais jamais que je regrette de tuer ce genre de personne, il le mérite et moi… j’ai besoin de ma dose de meurtre quotidien.

- Désolé de t’avoir tiré du lit petit frère.
Je hausse les épaules, ce n’est pas lui, c'est le boulot

💍🩸

Yana

Je descends les escaliers menant au sous-sol tout en me répétant que ce n’est qu’un rêve, mais je ne peux pas rebrousser chemin, j’en suis incapable. Arrivé en bas, j'entends encore mieux le fredonnement, c’est une berceuse scandinave utilisée lors de la guerre.
Je pousse tout doucement la porte. Je me fige devant ce spectacle d’horreur. Sacha est là, adossé au mur, les jambes étendues en position assise, les mains pleines de sang. Ne me remarquant toujours pas, il chante, la tête d’une femme blonde que j’ai vu toute la semaine trainer au Sloon avec eux sur ses genoux, la gorge tranchée, le corps sans vie désarticulé. Il lui caresse ses cheveux tout en chantant, c’est cheveux de la même couleur que les miens.
Ne pas paniquer.
Pas de panique, ce n’est rien…il fait ça tous les jours, je le savais, mais le voir, c’est autre chose.
Soudain, il relève la tête et me remarque.
Merde !
En deux secondes, il est à mes côtés, me plaquant contre le mur à côté de la porte, il lève sa main, je ferme les yeux.
Et voilà mon tour est arrivé non ! Pas maintenant. Et ma mère, qui va s’occuper d’elle ?
J’ai les yeux fermés quand il commence tout doucement à me caresser les cheveux.
Mon Dieu…

La Mafia De Chicago: La Zolatka De La MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant