chapitre 12: Chudo....papa

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Sasha

Je me réveille en sursaut, et regarde autour de moi. Ce n'était qu'un rêve, un foutu rêve. Je ne suis plus dans ce grenier, je ne vis plus avec oscar. Il ne peut plus me faire de mal, c'est ce que je me répète en essayant de retrouver une respiration normale quand j'entends un gémissement à côté de moi, un corps se coller à moi. Je sursaute et sors du lit.

Mais c'est quoi ce bordel!

Je regarde cette rivière de cheveux soyeux sur le lit, ce petit corps moulé dans les draps pour seul vêtement, et me rappelle la soirée d'hier, mais bordel à quel moment je me suis retrouvé dans cette situation.

J'étais avec Tol qui se morfondait, on était dans un bordel, je lui avais dit de ne pas y aller, mais il a insisté et on a fini dans un bordel...

Espanols.

Le bordel qui appartient à Stephano... Le petit frère d'Alessandro.

C'est là que tous est partie en couille. Stephano à péter une durite parce que Tol baisait littéralement une strip-teaseuse aux vus et aux sus de tous, et qu'il était un peu trop bourré pour parler normalement à son "futur beau-frère"
Une bagarre a éclaté et Tol -bien sûr- était obligé de l'insulter en lui disant, et je cite:

- Les Espagnols sont nuls au lit.

Putain de bordel de bon dieu qu'est-ce-que tu as foutu Tol !

Alors, on a fini la soirée, dieu seul sait où, et on est rentré aux alentours de cinq heures du matin.

Je ne suis jamais passé voir Yan.

Je regarde mon téléphone six heures trente. J'ai dormi une heure trente. c'est énorme après les événements de la veille au soir.

Il y avait du sang sur la peau laiteuse de Yana, une balle qui m'était destinée à moi l'a frôlé, s'il lui était arrivé quelques choses... je serai devenu fou.

Je secoue le matelas pour que la fille qui y dort se réveille, elle grogne. Non mais et puis quoi encore?

Je prends le matelas à bout de bras, le soulève de quelques centimètres et le laissé retomber. Boum, elle finit par terre.

Elle crie en se mettant à genoux au bout du lit.

Bah... j'ai voulu être gentil.

- Dehors.

Elle écarquille les yeux et me regarde ahuris. Elle croyait quoi? Qu'on allait se marié et avoir une ribambelle d'enfant ?

- Tu... t'es sérieux ?!

- Je vais sous la douche, si je sors et que tu es toujours là, je te tue, te découpe en morceaux et te donne comme nourriture aux chats errants, c'est mignon les chats, tu devrais en adopter un.

Je n'ajoute rien et vais sous la douche dès que mon corps entre en contact avec l'eau chaude, j'évacue tout le stress que j'ai vécu ses dernières vingt-quatre heures.

J'essaye de me rappeler hier comment j'ai ramené cette fille chez moi.

Attends...
BORDEL.
CHEZ.
MOI.
Il ne m'en faut pas plus pour terminer ma douche rapidement, je sors me met une serviette au tour de la taille, prends mon flingue et sors, personne dans ma chambre, rien a bougé, je descends l'escalier et ne croise pas âme qui vive, je passe toute ma maison au peigne fin, je ne descends pas au sous-sol, c'est fermé à clef, une fois dans la cuisine, j'enclenche la cafetière, allumé la chaîne hi-fi sur toujours la même musique, je prends un croissant que je badigeonne de confiture au fruit de bois, c'est là que j'entends un craquement, il est imperceptible comme un flottement, je n'ai pas réparé la latte exprès, je me retourne prêt à tirer quand j'entends un "miaou"

La Mafia De Chicago: La Zolatka De La MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant