chapitre 10

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Yana

Je regarde autour de moi, toujours dans cette salle de réception. Sauf que maintenant, je suis aux cotes d'Ivanov, les plafonds hauts, de la verdure, des plantes et les fleurs un peu partout. Un pianiste qui joue du Mozart dans le coin, ce jardin d'hiver magnifique avec ces Achillées, Amaranthe, Amaryllis, Anémone, Anémone du Japon, toutes ces belles fleurs en plus des Plantes médicinales, camomille, romarin et autres. Je regarde un peu mon assiette pour ne pas tomber dans les yeux de Sasha, je découpe ma nourriture et l'envoi au quatre coins de mon assiette sans vraiment la voir. Je regarde encore une fois dans la direction de Chiel' et des autres. Ils s'amusent bien, ils n'ont pas du payé quelque chose qui ne leur appartient même pas.

— Pourquoi ne manges-tu pas tes courgettes ma Zolatka ?

C'est Ivanov qui me le demande et pour la première fois depuis que le dîner a été servi je regarde mon assiette.

— Oh.

C'est bien une des courgettes sautées avec du veau et des aubergines. J'en ris. Et là, je ris vraiment. C'est carrément un fou rire d'hystérie qui me prend. Je regarde encore une fois et je ris plus fort, tous les invités me regardent sidérés. Alors que moi, je continue à rire sans pouvoir m'arrêter, je rie encore quand Alexis se penche sur moi et me chuchote :

— Ça va ? Elle a l'air réellement inquiète quand je la regarde. Ma petite sœur... ma stupide et arrogante petite sœur.

— Oh oui, ça va, je vais très bien même.

Et je recommence à rire. Je sens le regard de Sasha, je relève la tête et le voit me regarder choqué alors, je lui éclate de rire au visage.

— Mais, alors... pourquoi ries-tu comme une folle ?!

— Tu ne vois pas ? Dis-je entre deux fous rire.

— Hein ?

— Regarde les aubergines Dis-je en me retenant de rire.

— Oui ?... et ?

— Ça ressemble à des bites molles ! Déclarè-je en éclatant de rire encore plus fort. Au mon dieu, c'est le meilleur fou rire de ma vie.

— Ça suffit maintenant !

C'est Ivanov qui m'ordonne d'arrêter, je relève la tête vers lui retiens mon fou rire jusqu'à éclater de rire et lui mettre des postillons pleins la figure. Tout le monde retient son souffle alors que je suis incapables de m'arrêter de rire après mûre réflexion et avoir bien regardé les dites aubergines, Alexis éclaté de rire aussi.

— Viens ici tout de suite, Alexanderi prend là !

— T'es vierge avoue ! Tu ne sais pas à quoi ressemble une bite molle, je dis en regardant une Alexis soudain rouge et effaré.

— Oui, tu es vierge ! Ma douce et studieuse petite sœur n'a jamais écarté les cuisses !

— Tais-toi. Dit-elle les yeux pleins de Larmes et pourtant pour la première fois de ma vie, j'ai envie de lui faire du mal.

Pourquoi moi ? Pourquoi ça a toujours été à moi de souffrir.

— Trop coincé pour laisser un mec enfoncé sa queue au fond de toi ? Pour ressentir le frisson de l'amour ? Du désir être désiré par un homme, le laissé te caresser et baiser brutalement et cri...

Splash la gifle inattendue. Je tiens ma joue et regarde l'homme que je considère depuis des années comme un père.

— Maintenant, tu arrêtes tout de suite.

La Mafia De Chicago: La Zolatka De La MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant