Chapitre 25

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-Le problème ? C'est que tu passes ton temps avec elle et que tu en oublies l'équipe !

-Qu'est-ce que ça peut te foutre avec qui je passe mon temps !? Hein !? Dis-moi !?

-Mais tu nous oublies ! Nous ! Ton équipe !

-T'es sure que ce soit ça ton problème Amandine ?

-C'est bon les filles stop ! Essaye de nous convaincre Gabriel

-Oui c'est ça mon problème ! Crie-t-elle

-Moi j'aurais plutôt dit que ton problème, c'est le fait que tu ne coucheras plus avec moi ! Et que tu sois plus mon centre du monde le voilà ton problème !

-Arrête tu te donnes en spectacle là... Dit-elle plus calmement

- Non je ne m'arrête pas !

Je regarde les filles, qui ont le regard sur nous et m'exclame :

-Vous avez très bien entendu, je couche avec Amandine depuis bien longtemps, cette fille que vous voyez là et ma première fois, elle est aussi la dernière que j'ai eu, je n'ai jamais cessé de coucher avec elle ! Elle fait des crises de jalousie pour rien, elle trouve une copine et moi quand je trouve une personne qui m'intéresse, elle essaye de tout foutre en l'air ! Votre capitaine est une femme infidèle qui couche avec la première fille qu'elle a eue dans son lit et là elle essaye de l'oublier avec une formidable femme et quand elle y arrive, la première revient à la charge pour faire chier son monde !

Je m'énerve tellement que j'ai les poings serrée, des larmes de rage menacent de tomber.

-Vous ne me verrez plus ici ! Je quitte le club !

J'enlève mon tee-shirt n°18 Wilson et le balance dans les bras d'Amandine avant de quitter le terrain en courant. J'entends ma jumelle me crier dessus pour que je revienne mais je ne suis pas de cet avis. Je passe par les vestiaires mettre un tee-shirt au-dessus de ma brassière, je change rapidement de chaussure et je rejoins ma voiture pour m'évader un peu.

Je prends le chemin de chez moi, je roule les mains serrées sur le volant, mon téléphone n'arrête pas de sonner, que ce soit appels ou messages. J'arrive chez moi, je vais prendre une douche froide pour me détendre, j'en ai bien besoin. Après je ne sais combien de temps, je quitte la salle de bain habillé d'un simple sweat et d'un short. Je m'installe dans mon lit et regarde mon téléphone, des messages de ma jumelle, de Camille et de Gabriel. Je décide de répondre un message court et claire pour ne pas qu'il se fasse du souci.

A Gab :

« Ne t'inquiète pas, tout va bien, je suis chez moi. J'ai besoin d'être seule, fait attention à ma sœur »

A Mathilde :

« Je suis à la maison, je veux être seule, fait attention à toi, je t'aime »

A Camille :

« Désolé pour cette scène, j'ai aimé embrasser tes lèvres et j'aurai aimé que tout ce passe différemment, j'aurai souhaité que tu n'apprennes pas la relation compliqué que j'ai avec Amandine de cette manière. Pardonne-moi mais j'ai besoin d'être seule. Prend soin de toi ... »

Je pose mon téléphone en le mettant tout d'abord en silencieux et je réfléchi à cette soirée. Je n'aurai jamais dû m'emporter, surtout devant tout le monde, devant Camille et même devant Mia qui ne mérite pas ça. J'ai aussi quitté l'équipe, je sais que je pourrai revenir, que Gabriel n'y verra aucun inconvénients mais suis-je capable d'aller aux entrainements ou aux matchs en croisant le regard de tout le monde et celui de la fille qui me fait si mal ?

Je pense essayer de parler avec Camille, j'ai envie d'essayer avec elle. Elle me fera oublier Amandine comme elle a su si bien le faire jusqu'à présent et puis après tout je me sens bien avec elle.

Je remarque seulement maintenant que mes larmes coulent, des larmes de colère mais aussi de tristesse... Ma porte de chambre s'ouvre sur ma mère... J'essuie rapidement mes larmes. Ma mère rentre et me dit :

-Ma chérie ? Pourquoi tu pleures ?

-Pour rien maman...

-Arrête tes bêtises ! Dis-moi ce qui se passe ! Tu devrais être à l'entrainement ?

-Oui mais je me sentais pas bien, je n'y suis pas allez...

-Raconte-moi tout, c'est un homme qui te rend comme ça ?

A cette phrase je m'effondre à nouveau, ma mère vient rapidement me prendre dans ses bras, elle me rassure et dans un élan je lui dis :

-Maman, si je te disais qu'il n'y aura jamais aucun garçon, tu m'en voudras ?

-Qu'est-ce que tu racontes Joy ! Tu trouveras celui qui te rend heureuse !

-Il n'y aura jamais aucun garçon maman, je...

-Tu quoi Joy ?

-J'aime les femmes maman...

Ma mère me regarde, elle est bouche bée et ne sais pas quoi dire. Quant à moi je regarde ma mère, et plus son silence est long plus je pleure, je le savais jamais j'aurai du lui dire et de cette façon, j'aurai du arriver un de ces jours avec une fille à mon bras...

Goal !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant