D'amour et de larmes ...

Malgré ses refus, tu le feras succomber...

Attention ! Scène à caractère sexuel... Pour public averti...

Dormant d'un sommeil du juste, j'eus du mal à me rappeler où je me situais. La porte de ma chambre s'ouvrit dans un tel fracas que j'eus la peur de ma vie. Terrorisée par ce bruit violent, je n'osais plus allumer ma lampe de chevet par crainte de me retrouver face à un fou échappé de sa chambre, trouvant la mienne par pur hasard... Une ombre se dessina clairement dans l'encadrement de la porte d'entrée, une silhouette reconnaissable à des kilomètres à la ronde... Dans l'attente d'un son ou de quelques paroles pour bien confirmer l'identité du propriétaire, j'attendis dans le silence le plus complet.

" - A quatre pattes, Aquilina ! .... Pas un mot ! ... Votre couleur ? " 

Reconnaissant le ton glacial d'Andréas, je respirai de nouveau et malgré l'expression détachée de sa voix, j'étais rassurée. Me positionnant comme il me l'avait demandé, je m'imaginais déjà recevoir une correction bien sentie de sa part. La lampe s'alluma et le silence se fit aussi lourd qu'un orage d'été en fin de journée, étouffée par la chaleur écrasante. Attendant  ma sentence qui tardait à venir, je pris même le risque de me retourner. Andréas se tenait à côté de moi. Du moins son physique, car je fus effrayée par son regard enragé qu'il me lança comme s'il était habité par une autre entité que la sienne.

" - Votre couleur Aquilina ??? " 

Le dévisageant comme cela n'était pas permis, j'étais plus préoccupée par son état que ma réponse, retardant la suite des évènements.

" -... V... Vert... Monsieur "

Ses yeux se fermèrent, comme si le signal était donné pour exécuter ce dont il était venu accomplir, me réveillant ainsi en plein milieu de la nuit. S'installant derrière moi, il posa ses deux grandes mains sur mon short, faisant office de pyjama et me le fit descendre sur mes cuisses. Il procéda de manière similaire avec mon débardeur, me le laissant au bas de mes poignets en appui. Mes cheveux formaient un rideau, cachant toutes les émotions qui se lisaient en moi comme un livre ouvert, à la portée de tous. Je sentis le rouge me monter au visage, dû certainement à la position dans laquelle je me trouvais. Une caresse le long de ma colonne vertébrale, me provoqua des frissons. Ses doigts chauds tracèrent le chemin, de ma nuque à la naissance de mes fesses.... et s'introduisirent dans mon intimité déclenchant mon excitation et favorisant ainsi l'ouverture. Me concentrant sur les sensations ressenties, je commençai à me synchroniser sur ses gestes, qui allaient et venaient en moi. C'était indescriptible tellement c'était bon... Je ne sus plus si cela dura longtemps ou pas, car j'étais trop concentrée dans l'appréciation du moment présent. Plus rien n'avait d'importance, sauf bien sûr, celle de continuer et de me donner ce que mon corps réclamait depuis la fin de la soirée... Ensuite, je sentis qu'Andréas avait remplacé ses doigts par.... son sexe.... et là... le plaisir augmenta au fur et à mesure de ses mouvements. Sa jouissance était bruyante, rauque comme si le tyran qui le possédait, souhaitait être rassasié de plaisir. Plus Andréas cédait au monstre, plus je lui livrais mon corps.... Plus je lui obéissais, plus il me pervertissait.... Une vague de fond me cueillit en plein moment d'extase, me faisant crier à pleine voix. Un " Putain que vous êtes bonne !  " se fit entendre de la bouche d'Andréas, confirmant la finalité de l'acte en cours. Mon corps suant et rouge, venait de recevoir le coup de grâce, de celui qui s'était jusqu'à maintenant, abstenu de toute relation sexuelle avec moi. C'en était fini pour mon compte... J'en voulais plus et Andréas venait de me prouver qu'il était bien au-dessus de tous mes ex. N'ayant jamais ressenti ça auparavant, j'étais prête à tout pour recommencer. Andréas se plaça à côté de moi, enleva mon débardeur des poignets et s'approcha de ma tête, en soulevant mes cheveux.

" - A partir de maintenant, vous pouvez m'appeler Maître.... " 

Un mélange de sueur, d'odeur de sexe et de whisky me troubla.

Je souris. Je venais de le faire capituler...