Et maintenant, je l'emprisonnerai...

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Attention ! Scène à caractère sexuel... Pour public mature...

Une fois rentré à la maison, je m'installai tranquillement dans mon canapé. J'avais conçu les plans de ma demeure car j'adorais l'architecture. L'articulant autour de la grande piscine rectangulaire, toutes les pièces du rez-de-chaussée donnaient dessus. C'était juste fabuleux. Réfléchissant à la suite des évènements consacrés à Aquilina, une idée me vint subitement. Décidément, je n'arrêtais pas d'être un génie même quand je me retrouvais, seul chez moi. Prenant mon ordinateur, je fis un mail à mon ami de longue date, l'architecte David Monroe, célèbre et reconnu par ses pairs,  comme l'un des plus novateurs de son temps. Il allait de soi que nous partagions le même mode de fonctionnement concernant le sexe et les soumises. Bornés, inflexibles et insensibles, nous étions faits du même moule... A une différence près : David éprouvait des sentiments. Pas moi.... Je respectais autant que je pouvais ces femmes mais je ne développais aucune émotion, aucune tendresse. Rien... Mon cœur était sec, creux, ne battant pour nulle femme.... La seule pour qui je ressentis un quelconque intérêt, était Aquilina.... Comme une certaine curiosité à satisfaire, en somme. Mon mail adressé à mon ami, l'informa que je souhaitais le rencontrer rapidement pour procéder à quelques aménagements dans ma maison. Sa réponse n'attendit pas, je la reçus quasi immédiatement. Me disant qu'il passerait à mon domicile au début de semaine prochaine, avant de s'envoler pour l'Europe, signer des contrats, David me demanda aussi si j'allais participer à la soirée privée prévue en fin de semaine. Pas spécialement décidé sur le moment, je lui notifiai que je trancherais au moment voulu. On se salua cordialement et je fermai mon ordinateur. A partir de cet instant-là, je choisis de me concentrer sur l'objet de mon désir ayant pour prénom : Aquilina.

Je l'attendis dans mon bureau. Elle n'était pas en retard.  J'étais juste en avance. Finalement, j'étais allé faire un tour à la petite sauterie, accompagné de David mais rien ne me tenta. Obnubilé par cette rousse, je n'avais pas la tête à m'amuser. Rentré tard, seul, je m'économisais pour parfaire l'éducation de ma douce.

Aquilina entra dans la pièce, dans une robe verte faisant ressortir la teinte flamboyante de ses cheveux. Elle était d'une insolente beauté. Son corps harmonieux flanqué de courbes provocantes, était une invitation à une bonne partie de baise à la hussarde, ses cheveux longs et souples semblaient vous demander d'être tirés, malmenés pour obtenir la jouissance de leur propriétaire. Toute cette mise en scène me tardait... Je n'allais plus tenir éternellement sans pouvoir passer à l'acte. D'humeur changeante, je devais me raisonner encore quelques temps, le début du dressage était imminent.

" - Bonjour Aquilina... Asseyez-vous... Nous allons démarrer de suite ! " lui annonçais-je sans ambages.

 Surprise par la teneur de mon discours un peu sec, je la vis agrandir son regard, peut-être le fait d'être choquée par l'austérité de mon ton et la résignation de s'assoir subitement, après m'avoir saluer discrètement. Je n'en pouvais plus de ne pas la voir tous les jours et je voulais disposer d'elle quand ça me chantait...  Durant la séance, je m'arrêtai un moment pour la détailler sans me gêner. De toutes mes soumises que j'avais eues, je n'avais jamais tringler de rousse. De la blonde platine à la brune piquante, de la planche à pain à la fille aux formes épanouies, je crois que j'avais à peu près tout dominer  et essayer.... Tout, sauf Aquilina. Son anatomie avait hérité des courbes sublimes que possédait sa défunte mère dont j'avais vu une photo dans son dossier médical. Justement, avec un tel galbe, je n'allais pas me priver de la caresser, de mordre dans sa chair tendre pour la marquer à jamais, que ce soit avec ma bouche ou bien tout autre instrument qui me plairait.... Ses tâches de rousseur qui parsemaient son visage et se perdaient à la naissance de ses seins, me donnèrent des sueurs froides, tellement mon envie de lui infliger des coups pour obtenir son plaisir, me vrillaient le cerveau. Il m'a fallut un certain temps et beaucoup de maîtrise pour pouvoir continuer la session, sans lui flanquer une bonne fessée afin de pouvoir me soulager de toute cette excitation ambiante. Mais j'avais beau me contrôler, quand l'envie était là... Alors je décidai que ce serait pour aujourd'hui. Ne tenant plus, il fallait que cela cesse immédiatement.

Au détour de ma conversation, je lui murmurai le mot déclencheur, celui qui allait faire d'Aquilina, une folle hystérique, un danger pour elle-même et les autres. D'ailleurs, l'effet ne tarda pas à se manifester. Cette docile jeune fille sans histoire, se transforma alors en féroce animal, doté d'une force surhumaine. Aquilina était méconnaissable. Je fis appel immédiatement à une équipe d'infirmiers spécialisés dans les cas de force majeure, pour la maintenir et la sécuriser. Tout le monde était sur le qui-vive, maîtrisant parfaitement la situation. Une fois stabilisée par des tranquillisants, Aquilina fut envoyée dans une chambre d'isolement. Elle dormait profondément. Sanglée, je l'observai dans un abandon le plus total. Savait-elle seulement qu'elle était d'une beauté à couper le souffle quand elle était à la merci d'un individu ???... Souriant à sa vue, j'apposai ma signature sur sa demande d'internement volontaire, signifiant ainsi, la fin de sa liberté.   

D'amour et de larmes ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant