D'amour et de larmes ...

Aux yeux de ce monde, tu te dévoileras...

Attention ! Scène à caractère sexuel... Passez votre chemin si vous n'avez pas l'âge.... Merci

De nos jours...

Agenouillée depuis peut-être une petite dizaine de minutes, sachant que la notion du temps était totalement aléatoire dans ce contexte, le regard détaillant le sol propre de cet endroit dont je ne connaissais que le mobilier à proximité, j'attendis inquiète, la suite de la soirée, qui était annoncée comme mon " baptême du feu " . Le collier relié à la laisse, qui m'enserrait le cou, me rappelait que j'étais uniquement là pour le bon plaisir de mon Maître, et si j'étais honnête avec moi-même, pour le mien également. Mais étant issue d'une bonne famille catholique, je supposais que le milieu dans lequel j'évoluais, resterait à leurs yeux, une déviance sexuelle et non un besoin évident, comme je le vivais actuellement. Avais-je déjà ce désir en moi ??? Certainement, mais comment dire à votre compagnon, que vous ne jouiriez que quand celui-ci vous fouetterait en vous attachant au lit, les yeux bandés ????.... Le regard pétrifié, il vous dévisagerait, mais néanmoins serait excité par l'idée d'imposer sa domination sur vous... et vous traiterait de  " sado-maso " ou vous dirait avec des paroles pleines de dédain, touchant à sa fierté de  mâle " Il te faut tout ça pour avoir un orgasme ??? " . Partie dans mes réflexions d'avant ma vie de soumise, nous avions convenu avec mon Maître, qu'il ne me lierait pas les mains, car nous avions développé un langage des signes spécialement et uniquement compris de nous deux. N'ayant pas droit à la parole, il me l'avait formellement interdit, j'osais un regard vers celui à qui je songeais à chaque instant.

 D'abord surpris, Maître Donovan sentit que sa soumise avait une requête à lui communiquer. Mettant de côté le fait qu'elle s'était risquée à l'interrompre dans sa conversation captivante avec d'autres dominants, il lui donna son accord d'un léger mouvement de tête, l'incitant à formuler sa demande, tout en silence, cela va sans dire.

Alors, je lui fis part de mon envie, avec cette gestuelle comprise de nous deux, résumant à peu près ceci : 

" - Maître... Ne tardez pas à combler la salope qui est en moi... Je n'attends que vous... " 

A la compréhension des signes que je venais d'accomplir, je le vis esquisser un léger sourire. Les yeux de cet homme, à qui j'aurais fait l'impossible pour combler tout son appétit inassouvi, prirent une teinte plus foncée que d'habitude, jusqu'à remplir complètement la pupille d'une noirceur incontrôlée. Le rendant encore plus énigmatique qu'à l'accoutumée, mon Maître me fit signe du doigt, qu'il ne voulait pas être dérangé. L'avais-je mis en colère ? A cet instant précis, je ne compris pas la portée de mes actes, ni même que ma vie allait prendre un virage dont je n'aurais jamais imaginé la suite, même dans mes pires cauchemars... Reprenant ma position initiale, les yeux fermés cette fois-ci, je temporisais. Mes genoux commencèrent sérieusement à me faire mal, des crampes dans mes muscles, se firent sentir. Qu'avait-il prévu pour moi ? L'inconfort de mon état finit par me rendre impatiente, tant par l'attente provoquée délibérément par mon Maître, que par l'immobilité de ma posture. Essayant à tout prix de ne pas flancher, signe évident d'un échec aussi bien pour lui, que pour moi, je sentis la laisse se détacher et un doigt venir s'accrocher à l'anneau de mon collier. Ouvrant les yeux, qui se fixèrent immédiatement sur les chaussures luxueuses noires dont je reconnaissais évidemment le propriétaire, je compris que mon heure était arrivée. Me relevant, en me mettant debout, je le remerciai simplement, de m'avoir fait reprendre une position normale. Alors, il prit la parole en m'incitant à bien écouter ce qui allait suivre : 

" - Etant donné que c'est votre première soirée dans ce lieu, je ferai fi de votre insolence de tout à l'heure ! Mais vous ne perdez rien pour attendre... Alors comme ça, ma petite pute veut que je la comble ???? Bien, alors je ne tarde pas... A genoux ! "

A ses ordres, je me remets à terre. La laisse attachée de nouveau à mon cou, il me fit traverser une série de pièces, toutes plus ou moins feutrées, avec en musique de fond, des gémissements, des claquements de fouet et autres bruits de jouissance... Mon imagination tourne à plein régime, car ayant toujours le regard rivé au sol, je ne peux guère profiter du spectacle. Arrivés dans un endroit beaucoup plus sombre que les précédents, mon Maître s'assoit dans un fauteuil confortable et m'ordonna de rester à quatre pattes, tout en le regardant bien droit dans les yeux. Une fois positionnée selon ses directives, je patiente. Pas pour longtemps. Sentant de l'air frais arriver sur mes fesses à peine recouvertes du tissu en dentelle noire de mon body, cela me fit frissonner. A l'affût du moindre détail me mettant sur une quelconque voie, je l'entendis me dire : 

" - Vous allez apprendre à vos dépens, que personne ne me dicte la conduite que je devrais avoir  envers celle d'une soumise ou  dictée par celle-ci... Alors, oui, vous allez être comblée... mais pas par moi.... juste par quelques amis dominants, purs et durs, partageant la même envie que vous... vous baiser à vous en faire perdre la tête !!!... Rassurez-vous, je reste là.... car je ne veux pas en rater une miette.... "