49

1.8K 48 0
                                    

Décembre 2017

France

PDV ANGELINA

Ca fait deus heures que je suis dans la salle de bain. Le procès à lieu aujourd'hui et je n'ai aucunement envie d'y aller. D'autant plus que l'enquête à montrer que j'étais pas la première, mais plutôt la centième. Et qu'il est passer dans les filets pendant des années. Je ne vais pas être la seule à témoigner. Et ça va être plus long qu'on ne le pense. 

-T'es prête Habibi? 

-Ouais. 

-Vient là. 

Il me prend dans ces bras et je le serre fort. J'ai pris ma veste et un paire de talon et on est parti. Hakim n'a pas quitter ma main du trajet, et je suis en gros combat contre moi même pour ne pas vomir ou sauter de la voiture. 

Il se trouver une place, et on a attendu le dernier moment pour y aller. Une fois sortie de la voiture il a repris ma main et je l'ai serrer fort. On a marcher vers le tribunal et je m'arrête en voyant, l'entourage au complet, mes pères, ma grand mère, Adèle, mes frères et Tim avec Maria. 

-On est la. me dit Daddy en embrassant ma joue. 

-Tu vas assurer. dit Maria les larmes aux yeux. 

-Il te regarde, on l'explose. dit Idriss. 

-De toute façon, on connait la maison. ricane Doums.

Il faut monter les grandes marches bonder de journalistes. Assez instinctivement, ils m'entourent tous, et je ne lâche pas la main d'Hakim. On nous pousse pour tenter de me voir ou de me parler. On passe les portiques, et je m'arrête net. Il est là avec les flics. Tim lui a sauter dessus, les flics l'ont plaquer au sol. 

-Je vais te tuer fils de pute. il gueule. 

Les flics ont emporter mon violeur, et on relâcher mon cousins. Au vu des têtes, ils se seraient bien tous jeter sur lui. Ce que je comprend. On est dans la salle d'audience, et il y a beaucoup de monde. Hakim tient ma main. Je crois qu'il me rassure et je le calme. J'ai mon autre main qui est dans celle de mes pères. On se tient et on se lâche pas. 

Il est rentré, la lèvre fendue. J'ai entendu Tim ricaner. Le procès à commencer. Le premier jours était chiant. On s'est contenter de parler de lui, de sa vie, de son enfance, de sa scolarité, de ces choix douteux. L'argent n'aide pas finalement.

Le second jours c'était au tour des faits. Et on parle plus de 10 ans d'agressions. Il y avait des choses à dire. Et il était impossible à coincer, il changer bien trop souvent de méthodes. Les faits ont duré 3 jours, puis deux jours de paroles aux victimes. Pour celles qui sont venu. pour celles qui ont parler. 

-Mademoiselle Garcia, pouvez vous nous rappelez votre tenu? me demande son avocat. 

-Une robe courte. 

-C'est celle-ci. 

Une photo de la robe avant qu'elle ne soit synonyme de mauvais souvenir. 

-C'est un appel au viol.

La salle réagit, son avocat est à sa auteur. 

-On m'a expliquer que jamais une tenue, une parole ou un geste sont un prétexte pour cet agissement. C'est une robe. Point. 

-Vous êtes en train de me dire que vous avez mis cette robe pour sortir en boite de nuit, sans jamais penser à trouver quelqu'un. Parce que personnellement, c'est ce qu'elle laisse penser. 

-C'est ce que vous allez dire à Lisa? je demande. Elle allait courir, en leggings et brassières. Elle voulait trouver quelqu'un? Et pour Mona, qui allait chercher sa fille en jeans? Et pour Tina qui avait un jogging. L'attitude qu'on avait toute, et les vêtements que l'on portait non aucune raison valable d'excuser ce qu'il a fait. 

-Et ma réponse. 

-Non, je n'allais pas en boite pour m'envoyer en l'air. 

-Merci maitre. Mademoiselle vous voulait ajouter quelques choses. 

-10 ans pour être arrêter, c'est inadmissible. je dis en regardant la juge. Vous le jugez, mais vous savez pas une seule seconde ce que ça fait. je dis. De ce sentir sale, de se laver à saigner parce qu'on encore son corps. De devoir faire 15 fois le tour de l'appart avant de dormir, ou en rentrant ou quand on entend le moindre bruit. De devoir dormir et de prier pour pa refaire de cauchemar. De devoir vivre, c'est horrible. Je vais vivre avec ça. On va vivre avec ça à vie. Et lui risque 5 ans. Ne croyais pas qu'il changera, c'est un montre et il le restera. Et pour l'amour de Dieu arrêter de parler de tenu, de gestes ou de je ne sais quoi. On est des victimes pas les coupables. 

J'ai essuyer mes larmes et je suis aller me rasseoir. Less autres victimes se sont montré toute plus que forte. Le délibérer à pris 3 heures, et j'ai était contente. 18 ans. Donc 15 de sur. C'est bien plus qu'il ne devait avoir. C'est certainement pas suffisant, mais c'est bien mieux.

On a pris le temps et on est rentré, j'ai éviter les journalistes. Je suis épuiser, mes pères ont gérer tout avec Hakim. Moi j'était juste là sans l'être. 

-Je vais porter plainte. me dit Maria. 

-Pardon? 

-Je vais porter plainte. Il ne peut pas rester impuni. 

-C'est dur, mais ça soulage. Je serai là. Je te le promet. 

Je les ai tous remercier un par un d'être là. Sans eux, je n'aurais pas réussi. Ils les ont pas parti tard. Je me suis couché dans les bras d'Hakim. 

-Je suis fière de toi. 

-Merci d'avoir était là. 

-Je ne te lâche pas. 

-Merci quand même. 

-Je t'aime. il dit en souriant. 

-Putain moi aussi. je dis en l'embrassant. Télé au lit? 

-Tu t'endort déjà. 

-C'est pour ça que je dis ça. 

C'est la première fois que je dors sans faire de cauchemars. Une nuit tranquille ça fait du bien.

Coup de foudre MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant