Coup de foudre MEKRA

53

Janvier 2018

France

PDV ANGELINA

-Je suis rentré. je cri. 

Balou arrive et me saute dessus. Je le caresse et pose mes affaires. Hakim est devant la télé en plein Fifa. 

-Alors? il me demande. 

-J'ai le contrat. je dis avant de l'embrasser. 

Il m'a attraper, et m'a fait tomber sur le canapé me faisant rire. 

-Je suis fier de toi. 

-T'as fait la machine? 

-J'y vais. On en parles. 

-De?

-Des sachets.

-Les amis de Lucas, tremper dans le deal en plus des petits cambriolages. Ils avaient toujours de la came, et ils étaient toujours raide. Je crois qu'on avait 14-15 ans à l'époque. On faisait une soirée, et ils m'ont proposer. J'avais toujours refuser mais quand je l'ai vu parler avec cette fille qu'ils prenaient des rails. J'ai cru que ça me rendraient plus intéressante. J'ai pris ma première ligne ce soir là. J'ai pas eu de bad, j'étais bien, j'étais plus que bien. Mais descente est terrible. Alors j'en ai repris. Et avant que j'ai eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait, j'étais accro. Mon hospitalisation m'a permis de me sevrer. Depuis j'ai rien toucher. 

-Et ce qu'il y avait? 

-C'étais une vieille planque. Je n'y est pas toucher, c'était dans le box. Et j'ai tout jeter. 

-T'es clean? 

-Je te jure que oui. Je veux pas retomber là dedans. je dis en le regardant. C'est loin de moi tout ça. Je prend juste un joint ou deux, et encore. Le dernier c'était avec toi. 

-Y'en a nulle part dans la maison? il me questionne. 

-Non. 

-On arrête ça. 

-De?

-Les spliffs on arrête. 

-C'est pas un joint. 

-Pas question de parler. Ni toi, ni moi on retouche à ça. Je veux pas te perdre pour une merde comme ça. On oublie tout ça. Les spliffs et les clopes. Je suis très sérieux. 

-D'accord. Mais tu sais, je compte retoucher à ça. Je te jure. C'étais mes conneries d'enfance. Maintenant que je sais à quel point c'est dangereux, je suis contre ça. Et je veux encore moins touché à ça si c'est pour prendre le risque de perdre ce que j'ai. Je veux penser à l'avenir avec toi, et l'avenir de mon entreprise, c'est tout. 

Il me tend son petit doigt et je le croise avec le miens. Il me tire vers lui et m'embrasse. 

-T'en a d'autres des trucs comme ça? 

-Tu sais tout mes travers. je répond. 

-Tu me l'aurais dit? 

-Je t'ai jamais rien caché, je ne comptais pas le faire. C'est juste un truc qu'on dit pas comme ça. 

-Ta rappeler ton père? 

-Je lui ai expliquer. Il a compris je crois. Et il m'a rappeler que j'étais greffer, et que ça servait à rien de tout foutre en l'air pour ça. 

-C'étais important pour moi de le savoir. 

-Je te l'ai pas cacher. 

-J'ai pas dit ça. Merci, de me faire confiance. Mais si on est parti dans les confidence.