Coup de foudre MEKRA

46

Novembre 2017

Algérie

PDV ANGELINA

J'ai rencontré la famille Akrour hier. Et c'était plutôt bien, si on oublie le passage ou pensant que je ne comprenais pas, ils m'ont cracher à la gueule et cela devant moi. Puis ils leur ont émit l'importance du mariage avec une vraie femme. Et si j'ai bien pu me contenir jusque là, je n'ai pas pu me contenir quand ils ont cracher sur la gueule de mon mec et de mon beau frère. Je leur ai bien montré que je savais parler arabe, et j'en ai profiter pour montrer ma façon de penser.

On s'est habillé et on est descendu déjeuner au restaurant de l'hôtel avec Idriss. 

-Je suis désolé. je dis. 

-T'as pas à l'être. dit Hakim.

-De fou, ils ont bien abuser. Ca me rappel pourquoi on est pas revenu. dit Idriss. T'y est pour rien. Mais ça on le savait déjà, le reste de la famille sont des abrutis. 

-Et puis c'est pas eux les plus important. répond Hakim. 

-Mademoiselle, votre taxi est là. 

-J'arrive. 

-T'es sur que tu veux pas qu'on vienne? dit Idriss. Ou juste Hak. Je le prend pas mal t'inquiète. 

-Nan. Vous avez encore un truc à faire, et on part ce soir. Déposez des fleurs pour moi. 

-Ca marche. sourit Idriss. 

J'embrasse Hakim et prend mon sac. Je suis monter dans le taxi et j'ai donner l'adresse que j'ai eu. J'ai jamais trouver un trajet aussi court. Je me suis retrouver devant une petite maison. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai sonner. C'est une toute petite dame qui vient m'ouvrir. 

-Bonjour. elle me dit. 

-Bonjour. je répond en arabe. Je chercher la famille Ahmed. 

-Vous êtes au bon endroit. Vous êtes? 

-Angelina, je suis la fille de Malik. 

-Malik? Mon petit Malik? 

-Oui madame. 

-Rentre ne reste pas là. 

Je suis rentré à l'intérieur et elle ma emmener au salon. 

-Bonjour. me dit un vieux monsieur. 

-Chéri c'est Angelina. La fille de Malik. 

-Malik? Mon fils? 

-Lui même. 

-Assiez toi ma petite. 

Je m'assois et elle revient avec du thé. 

-T'aime ça j'espère? 

-Oui. Ne vous inquiétez pas. 

-Ne nous vous voie pas. 

-Entendu. 

-Je ne savais pas que Malik avait eu une fille. dit son père. 

-Je suis la fille qu'il a eu de l'union avec Pablo. 

-Mais? Comment. 

Je me suis retrouver à expliquer comment est ce que je suis né. Et ils m'ont écouter attentivement. 

-Et que devient il? me demande sa mère. 

-Il est avocat sur Madrid. je répond. 

-Il est toujours avec? 

-Oui. il est toujours avec Pablo. Et ils sont parfaitement heureux. Je suis pas venu pour vous jugez. On réagit comme on peut. Et croyez moi je m'y connait. Mais vous avez perdu votre fils de vue assez longtemps j'imagine. J'ai grandi avec deus pères. L'un m'a fait rencontré ces parents. Le second m'a parler d'eux. Et contrairement à ce qu'on peut penser. Il a parler de vous, d'une façon plus que respectueuse au vue de vos réactions. 

-Mon fils aime les hommes. Il n'a rien à faire dans cette famille. dit son père.

-Vous avez de la chance d'être mourant et que je vous respecte. Parce que croyais moi les discours comme celui-ci, des gens se battent pour que les personnes avec ces pensées se la ferme. Et vous. Je peux comprendre que vous aimiez votre mari et que vous le respecter. Mais on parle de votre fils. A mon sens, le choix est vite fait. Si jamais vous changez d'avis. Je reste jusqu'a ce soir. Je sais que vous lui manquez, tous les deux. Merci de m'avoir reçu. 

Je me suis lever et je suis parti. Je suis rentré à l'hôtel qui est désert. Les deux frères sont au cimetière. Ca va leur faire du bien de faire ça à deux. Je n'avais absolument pas la place là bas. 

Mes lunettes sur le nez, je me suis mis dans le lit et j'ai bosser sur quelques contrats. Comme ça je met à bon profit mon temps libre. 

-T'es là toi? dit Hakim en arrivant. 

-Ouais. 

-Ca a pas était? 

-Nan. Et vous? 

Comme réponse, il pousse mon ordinateur et il se cale entre mes jambes. 

-C'est dur. il parvient à dire. 

-Ca vous à fait du bien. je dis en le patouillant. 

-Oui mais nan. Ils sont plus là. 

-On m'a expliquer une fois, que les personnes ne mourraient jamais vraiment. Tout le long ou tu les as connu, ils t'ont apprit des choses, ils t'ont donner des valeurs, ont contribuer à des souvenirs. Ils sont parti physiquement. Mais ils sont toujours là. je dis ne poussant la main sur son coeur. Et là. je dis en touchant sa tête. Ils sont toujours là, simplement tu ne les voit plus. 

-Et toi? Qu'est ce qu'il s'est passer? 

-C'est plus mon fils. Blablabla. 

-Des crétins. 

-C'étais pas une si bonne idée ce voyage. 

-On va se rattraper le mois prochain. 

La porte s'ouvre et Idriss s'allonge sur le lit. 

-Voyage de merde. il dit en soupirant. 

-C'est ce qu'on disait. dit Hakim. 

-J'ai mal au coeur. dit Idriss.

-Moi aussi. on répond. 

On a attendu la journée pour prendre le vol. 

-Angelina. 

Je me retourne et je suis plus que surpris de la voir ici. 

-Je suis désolé pour mon mari. elle me dit. C'est un hmar. 

-C'est pas moi qui vais dit le contraire. 

-Mais c'est mon fils, et il me manque. Est ce que je peux te donner mon numéro? 

-Avec plaisir.

On échange les numéros et je rejoins les gars dans la voiture. 

-Pas si mal. dit Idriss. 

-Peut être ouais. 

On a attendu avant de prendre l'avion pour rentré à la maison.