Unpredictable

Chapitre 24

À mon réveil, je me redressais tranquillement en m'étirant et j'observais Harry qui pitonnait sur son ordinateur portable. Je vis quelque chose que je n'aurais pas du voir, je fus complètement choquée.

Je m'approchais de lui et je le fis sursauté en pointant mon doigt en direction vers son écran.

Elizabeth Bowers.

- Tu vas m'expliquer pourquoi tu possède tout ça?

- Premièrement, tu me donneras pas d'ordonne, dit-il en me regardant durement, et tu vas te calmer.

- Harry, qu'est-ce que tu fou avec tout ses dossiers et surtout le dossier de ma mère?

Il pinça la racine de son nez entre ses doigts en prenant une grande respiration. Je l'observais en perdant patience.

- D'où tu connais ma mère?

Je me levais devant lui en colère et désemparée.

- Calm-'

- Non je ne vais pas me calmer. Comment veux tu que je te fasse confiance? Tu as des informations sur ma mère et sur pleins de criminels. Tu m'oblige à te suivre en disant que tu veux me protéger. Comment je devrais réagir? Je ne sais plus, gueule-je en le coupant.

Il me regardait un peu sous le choc.

- Assieds-toi, reprend-il

Je l'écoutais et je m'assis plus loin sur le banc.

- Je ne veux pas que tu me coupe, dit-il sévèrement.

Je hochai simplement la tête en soupirant.

- J'ai le dossier de ta mère et plusieurs autres dossiers, car je travaille pour ton père ou plutôt je travaillais avec ton père. Il avait une entreprise qui marchait bien. Ce n'était pas une entreprise très net. On faisait de la fraude. Au fils des années, ton père a décidé de laisser tomber tout ça pour se consacrer à votre famille et ne pas vous mettre en danger ta mère et toi, mais nos principales rivaux, dont Riley, sont revenus en surface pour l'argent de ton père et pour avoir son entreprise. Moi je m'occupais de la paperasse comme les dossiers des personnes qui nous devaient de l'argent et je devais les retrouver, puis leur faire comprendre qu'ils nous devait une somme. Ta mère n'est pas en voyage d'affaires, elle a été enlevé par ses mecs là pour de l'argent. Ton père leur donne du fric, mais ce n'est jamais assez pour eux. Donc Mark, ton père, m'a recontacter pour que je te garde en sécurité, car tu es la prochaine qu'ils veulent.

- Vou savez où est ma mère?

- On a plus de nouvelles depuis bientôt 2 semaines...

Je sentis mon corps s'affaiblir et les larmes submergées mon visage. Harry essaya de s'approcher de moi, mais je le repoussais. Il tenta à nouveau, mais j'eu le même reflexe de l'éloigner de moi encore une fois.

Ma mère ne pouvait pas mourir, j'avais encore besoin d'elle. Je devais la retrouver, elle ne pouvait pas me quitter de cette façon. Elle était tout pour moi. Elle ne méritait pas de souffrir ainsi.

Je me perdais dans mes pensées négatives, puis je sentis des bras me soulever. Je ne pris pas la peine cette fois de me débattre. Harry avait rangé tout nos trucs dans son sac et il m'avait pris dans ses bras pour nous transporter jusqu'à une nouvelle voiture qui nous attendait pas loin.

Mes yeux inondés par les larmes, je voyais embrouillés. Je n'étais pas capable d'identifier la personne qui donna les clés au brun.

Quand Harry me déposa sur le banc passager, j'essuyais mon visage et je m'efforçais de me détendre en prenant de longues respirations. Je pu enfin reconnaitre la personne qui nous avait apporté la bagnole. C'était Louis.

Harry rentrait dans l'auto et Louis disparut. Il démarra et s'engagea sur la route.

- J'ai trouvé un nouvel endroit pour se cacher. On va à Dorset, susurre-t-il.

Je ne répondais pas. J'essayais de m'endormir, mais j'en étais incapable. J'étais encore sous le choc de la révélation d'Harry.

Comment mon père aurait pu nous cacher son entreprise? Puis pourquoi avait-il engagé Harry? Un homme à femme, un coureur de jupons. Est-ce qu'il avait été aussi tolérant avec moi, car il voulait l'argent que mon père devait lui donner? Tout les mots doux et les caresses n'étaient seulement pour manipuler et de tomber dans son piège. Puis ma mère, je devais aller la chercher, elle ne pouvait partir.

Il déposa une main sur ma cuisse et je me raidis à son touché. Je le dévisageais avec le regard le plus sombre que j'avais.

- Arrête de te casser la tête, repose-toi.

Je continuais à le regarder froidement.

- Quand tu pense, tu fais toujours la même tête, puis quand tu réfléchis trop, tu fronce les sourcils.

Je restais sans mot. Il sortit son portable de sa poche en tenant toujours une main sur le volant pour garder le contrôle. Il me le tendis. Je restais septique et ne le touchait pas. Il laissait l'appareil tomber sur mes cuisses.

- Appelle ton père si tu veux.

Je n'étais pas sur de vouloir lui parler, car après tout, c'était de ss faute si maman était où elle était en ce moment. Surtout surement en train de souffrir.

- Et tu vas pouvoir lui demander si je suis un imposteur. Parce que tu n'as toujours pas l'air de me faire confiance, poursuit-il.

- Si je ne veux plus lui parler?

- Il t'aime et il fait tout ce qu'il peut pour te protéger. Je suis sur que ça va te faire du bien de l'appeler et qu'il va être heureux de t'entendre.

Je composais le numéro de téléphone rapidement. Je ne pouvais pas en vouloir à mon père.

Entendre sa voix me fit extrêment du bien.

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Je vous adore xx